Proposition UMP.
Actuellement, un jeune d’au moins 15 ans peut souscrire un contrat d’apprentissage s’il justifie avoir effectué la scolarité du premier cycle de l’enseignement secondaire (article L. 6222-1 du code du travail).
Par ailleurs, un jeune de 14 ans peut être admis en « formation d’apprenti junior » sur sa demande et celle de ses parents (article L. 337-3 du code de l’éducation).
Dans le cadre du DIMA ( le dispositif d’initiation aux métiers de l’alternance prévu aux articles L.337-3-1 et D. 337-172 et suivants du code de l’éducation), les CFA peuvent accueillir, pour une durée maximale d’un an, les élèves ayant atteint l’âge de 15 ans pour leur permettre de suivre, sous statut scolaire, une formation en alternance destinée à leur faire découvrir un environnement professionnel correspondant à un projet d’entrée en apprentissage.
Pendant toute la durée de la formation, le jeune demeure sous statut scolaire et reste inscrit dans son établissement d’origine. L’élève est suivi au sein du CFA par un référent. L’admission en DIMA a lieu sur la base du volontariat.
La demande d’entrée en DIMA est soumise au chef d’établissement d’origine (collège, lycée) et doit être entérinée par le directeur du centre de formation d’apprentis d’accueil.
La durée de la formation est au maximum d’un an et est modulée en fonction du projet pédagogique de l’élève. Le projet sera adapté au vu de l’évaluation du socle commun de connaissances et de compétences figurant dans le livret personnel de compétences.
La formation comporte obligatoirement des enseignements généraux, technologiques et pratiques, des visites en milieu professionnel ainsi que des stages d’initiation ou d’application en milieu professionnel.
La durée totale des stages ne peut pas dépasser 8 à 18 semaines lorsque la formation dure un an. Un tuteur doit être nommé au sein de l’entreprise (ou des entreprises) d’accueil.
A l’issue de la formation, les acquisitions du jeune au titre du socle commun de connaissances et de compétences sont inscrites dans le livret personnel de compétences.
L’UMP propose d’abaisser l’âge minimum d’entrée en apprentissage en étendant le dispositif d’initiation aux métiers de l’alternance (DIMA) aux jeunes de 14 ans, au lieu de 15 ans actuellement, qui souhaiteraient apprendre un métier. Cet abaissement pourrait être généralisé après expérimentation dans les académies volontaires. Afin de renforcer le socle commun de connaissance, la durée des enseignements en maths et français serait augmentée. Enfin, il n’y aurait pas, au cours de cette année, d’expérience pratique en entreprise, mais uniquement un apprentissage du métier au sein du CFA. Cette année pourrait compter pour la première des trois années d’apprentissage.
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Publié le 3 mai 2011 à 17 h 20 min par blondon franck
Je suis enseignant dans une classe de DIMA, en lycée professionel. Je pense qu’il est important que ce dispositif soit ouvert aux jeunes de 14 ans, car c’est un « âge » sensible dans le décrochage scolaire, ces jeunes sortent de 5° et aucune solution n’existe pour eux et leurs parents… Je pense également que ce dispositif à du sens en lycée pro car souvent une classe de 3° DP6 peut-être proposée dans la continuité… puis un cap ou un un bac pro. Peu de patrons souhaitent signer un contrat avec un jeune de 15 ans, il faut que système reste souple…
Publié le 3 mai 2011 à 14 h 58 min par Donne jacques
Bonne proposition à encourager pour nos jeunes à faibles potentialités après avis d’un conseil d’orientation et non d’un conseil de classe.
Publié le 3 mai 2011 à 13 h 19 min par ROUGIER
Sur dérogation de l’inspection académique l’accès à 14 ans à la DIMA est possible. Mais c’est vrai qu’il faut généraliser l’accès à 14 ans et diversifier les domaines de DIMA dans un secteur géographique. M. FUCHS a raison, il ne faut pas garder certains enfants contre leur gré. Il faut les accompagner jusqu’à l’emploi certes avec une maigre qualification mais il important de mettre le pied à l’étrier de certains de nos jeunes concitoyens.
Publié le 3 mai 2011 à 2 h 50 min par FUCHS Joseph
Aujourd’hui comme hier, il ya des enfants qui ne sont pas faits pour pousser les études et dont le niveau intellectuel fait défaut. Donc cela ne vaut pas la peine de vouloir à tout prix en faire un bachelier, c’est utopique, de croire qu’en laissant l’enfant user ses fonds de culotte sur les bancs de classe. Primo, cela ne l’intéresse pas, Secondo, c’est une perte de temps pour l’enfant à végéter contre son gré. A 14 ans, un enfant est encore relativement maléable bien que le sens de la discipline générale, le respect de tout, matériel ou personnel n’est pas inné. Pourquoi, les grosses entreprises comme la construction automobile, la grosse chaudronnerie, la construction navale, la construction aéronautique par exemple, n’ouvriraient pas leur propre centre de formation pour pousser le jeune apprenti jusqu’à faire un CAP au bout de 2 ans. Ensuite la boite peut intégrer le gamin dans ses atteliers où il pourra évoluer, se specialiser et sur proposition de l’entreprise selon ses capacités, son sérieux, sa volonté, poursuivre des cursus de formation supérieurs pour devenir plus tard des chefs, des responsables. Bien sûr, il ne faut pas négliger une rémunération mais qui doit être basée sur le travail, ses notations, ne pas faire de cadeaux, il faut le mérite. De ce fait, ils peuvent avoir le statut de payer dans les caisses, retraite, santé etc…
Je suis un ancien des houillères où nous avions un système semblable. Après 1 an de préapprentissage cumulant 1 semaine de classe et travaux pratiques, ensuite 6 semaines en entreprise pour déjà se famliariser avec les différentes options possibles.
Au bout de cette année, les élèves doivent faire un examen et selon leur notation, dispatchés dans différentes branches d’apprentissage dont l’exploitant juge utile.Cet apprentissage doit durer 2 ans et sanctionné par un CAP. Toute cette formation prend 3 ans et l’élève aura déjà un outil en main. Il ne faut surtout pas mâcher le travail pour les jeunes et ne pas le mettre sur un piedestal, c’est une grosse erreur.
Voila mon point de vu concernant les jeunes, il nous faut des mains sachant travailler utillement et non des bachelier + N qui veulent tout de suite le traitement du patron et ont du mal à lever leurs fesses pour voir, écouter, comprendre, suggérer quelque chose de sensé.