Proposition UMP.
Depuis 2005, les apprentis peuvent obtenir une carte nationale d’apprenti (article D. 6222-42 du code du travail et arrêtés du 12 septembre 2005 et du 21 avril 2006) portant mention «Etudiant des métiers» délivrée à l’apprenti par son CFA et ouvrant droit à des réductions tarifaires pour :
• des activités culturelles et de loisirs (musées, cinémas, théâtres, installations sportives…)
• les transports collectifs
• la restauration.
Ces avantages sont souvent négociés avec les régions.
Aujourd’hui, les avantages accordés aux apprentis par cette carte nationale ne se situent pas au même niveau que ceux accordés aux étudiants. Il apparaît donc nécessaire de développer :
• un alignement progressif des avantages associés à la carte nationale d’apprenti sur ceux consentis aux étudiants, notamment dans le domaine culturel ;
• la possibilité pour tout apprenti de bénéficier des prestations de restauration fournies par les centre régionaux des oeuvres universitaires et scolaires (CROUS) mais aussi par les lycées et les centres de formation de l’AFPA ;
• la possibilité d’accéder à des chambres ou logements meublés en milieu rural.
Il paraît nécessaire de revaloriser le statut de l’apprenti, notamment en améliorant ses conditions de vie.
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Publié le 5 mai 2011 à 14 h 35 min par Mercier Joël
L’apprentissage a trop longtemps été considéré comme une voie de garage pour les moins bons élèves.
Il est temps comme vous le proposez avec raison de le mettre en valeur, il est donc souhaitable que les apprentis aient les mêmes avantages que les étudiants.
Publié le 4 mai 2011 à 18 h 16 min par DEFARGE Michel
J’ai participé hier à la Convention « Emploi » sans pouvoir m’exprimer à la fin de la seconde partie consacrée à la formation professionnelle en raison du nombre beaucoup trop important de bras levés pour demander le micro !
Depuis une dizaine d’année (… de retraite), j’apporte mon aide à une association très engagée dans ce domaine puisque depuis 25 ans elle a mis en place un concours dit « d’apprentis » qui regroupe chaque année plus de 6000 candidats préparant un diplôme de niveau V dans plus de 90 spécialités. A l’issue de ce parcours d’accompagnement, particulièrement riche en contacts, interrogations, réflexions et constats, j’aurais aimé pouvoir exprimer trois conditions que je pense devoir être remplies pour que l’enseignement professionnel conduise à l’emploi (ou à des études plus longues) un beaucoup plus grand nombre de jeunes.
- il faut convaincre les familles que la formation professionnelle est une voie aussi naturelle et porteuse d’avenir que celle de l’enseignement général.
Pour ce faire, je pense qu’il faut :
. Clarifier le discours sur l’apprentissage, ne pas employer le terme d’apprenti à tort et à raison, parler d’étudiants et ne pas laisser entendre que la finalité de l’enseignement professionnel est l’artisanat.
. Dire explicitement que les matières fondamentales (Français, mathématiques, physique, langues étrangères, …) font partie intégrante et indispensable de l’enseignement professionnel mais que celles-ci doivent y être (et y sont ?) enseignées de façon pragmatique.
- Il faut mettre en place dans les collèges des itinéraires qui permettent aux jeunes d’aller à la découverte des métiers dans les établissements de formation professionnelle. Beaucoup trop de jeunes arrivent en formation professionnelle sans avoir choisi leur voie. Or choisir son orientation permet souvent de développer une passion et d’accroître le désir d’acquisition et d’approfondissement des connaissances.
- Il faut revoir l’organisation de l’année scolaire en établissement de formation professionnelle car les temps affectés aux formations en ateliers ou en entreprises sont très insuffisants pour permettre aux élèves d’atteindre un réel niveau de qualification professionnelle.
Publié le 4 mai 2011 à 17 h 24 min par duprieu
bonjour , je pense que si la France veut creer un nouveau tissu industriel et renouveler ses competences sans avoir recours a une immigration choisie elle doit mettre les bouchées double dans ce domaine .
Elle ne pourra relever ce defi que via l’apprentissage en le rendant attractif .au dela des mesures proposées je pense que l’aprentissage doit etre compté dans les point retraites .
ce choix de se tourner tot vers le vie active doit etre bonnifié
Publié le 3 mai 2011 à 18 h 26 min par Ardéchois
L’apprentissage est une excellente voie de formation et permet d’accéder à des diplômes de haut niveau qui correspondent à des besoins réels dans le monde du travail. Un « étudiant apprenti » doit avoir les mêmes droits et les mêmes reconnaissaces qu’un étudiant traditionnel. Ce dernier a souvent eu la chance de vivre dans un milieu favorable à son cursus scolaire et « revendique » un emploi et un bon salaire parce qu’il a « transpiré » dur sur les bancs de la faculté! Il attend souvent des avantages pour le diplôme obtenu sans tenir compte du travail de tous les jours… parce qu’il a eu la chance de faire une bonne (et traditionnelle) scolarité!
Donnons toute sa valeur à sa formation et valorisons sa personnalité.
Je sais de quoi je parle après 41 ans dans le monde de l’Education.
Publié le 3 mai 2011 à 16 h 34 min par antaltennis
Les emplois dans l’Education ne sont pas un luxe!Dégraisser le mamouth? oui, mais petit à petit. On évitera d’aller en chercher, c’est autant qu’on n’aura pas à créer, puisqu’ils existent et sont indispensables.
Publié le 3 mai 2011 à 14 h 50 min par Donne jacques
Il faut faire tout notre possible à encourager l’apprentissage y compris par une réévaluation de l’orientation(je ne fais pas double emploi avec ce que j’ai écrit précédemment en demandant de l’inscrire dans la proposition sur l’éducation) pour les jeunes à faible potentiel pour se faire inscrire en apprentissage à 14 ans.
Publié le 3 mai 2011 à 14 h 39 min par Donne jacques
Tout ce qui peut encourager la formation en apprentissage doit être à encourager.C’est pourquoi en éducation, il faut revoir le problème de l’orientation en la rend
Publié le 2 mai 2011 à 23 h 38 min par Mussier Nicole
Cela me semble une bonne idée cependant cela devrait être accompagné d’une formation minimale de gestion d’un budjet domestique; il ne faudrait pas donner à nos jeunes l’idée de l’argent facile! (A 1 jeune, j’expliquais:30€ par mois pour ton téléphone c’est aussi le prix d’un jean ou de combien de repas?; ta maman doit travailler 5h -cela représentait 2 séquences de travail pour cette femme… - J’ai dû aussi l’expliquer à la maman
Toute peine mérite salaire mais inversement, celui qui touche un avantage de la société doit utiliser cette aide avec respect, en conscience. Exemple, une jeune élève de 2nde avait une bourse (je pensais qu’elle l’utilisait pour acheter des livres nécessaires pour ses études etc…). Ses parents lui ont mis sur 1 livret A .
Aider, certes ; mais former est essentiel!