Développer l’usage du bracelet électronique mobile pour les multirécidivistes, après leur sortie de prison

324

Le placement sous surveillance électronique mobile (PSEM) permet de savoir où se trouve la personne à tout moment et en tous lieux. Parce qu’il accroît la probabilité d’être arrêté et condamné en cas de récidive, le PSEM est susceptible d’avoir un effet dissuasif fort pour la personne équipée d’un tel bracelet. Et même dans le cas où la dissuasion n’a pas été suffisante pour prévenir le passage à l’acte, le porteur du bracelet n’aura pas la possibilité de commettre plus d’un crime ou délit, car il sera arrêté et condamné dès sa première infraction, et non à la énième. Cet effet, important pour les crimes les plus graves, pourrait également être très avantageux pour certains délits (il faut savoir que la récidive est très concentrée : 19 000 personnes ont plus de 50 mentions dans le fichier du Système de traitement des infractions constatées (STIC)).

Téléchargez toutes les propositions de l’UMP sur « La sanction, première des préventions: Comment s’assurer qu’elle est appliqué »

Partager

Tweet

Vos commentaires

10 commentaire(s) | Afficher tous les commentaires

  1. Publié le 11 mars 2011 à 8 h 02 min par de Monteclain

    Je suis pour ce bracelet à 100% ! je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi il n’est pas déjà en place. Puisque la justice n’est pas apte à détecter les risques de récidives et continue de libérer les hommes dangereux et malades à tout va, ce système peut, dans certains cas, et c’est toujours ça, faire hésiter un violeur ou un tueur à passer à l’acte, se sachant surveiller. Puisque la peine de mort n’est pas d’actualité pour ces monstres, (ce serait pourtant adapté) mettons en place un maximum de stratégies pour les empêcher d’agir ! Mais une loi spéciale, permettant de contourner les autres lois qui nous enferment dans un système et protège plus les condamnés que les victimes devrait être votée.

  2. Publié le 11 mars 2011 à 0 h 02 min par DESABRES Jocelyne

    Avez-vous consulté le suivi mis en place au Canada pour les récidivistes (en particulier pour les pédophiles) ? Le système semble bien rôdé et donné satisfaction. Voyons un peu ce qui se passe à l’extérieur.

  3. Publié le 10 mars 2011 à 9 h 21 min par LEBLAN

    Pour les multirécidivistes, je crains qu’un bracelet électronique ne soit pas suffisant pour les empêcher de passer à l’acte. Les retrouver plus facilement est une faible consolation pour les victimes. La détention paraît malheureusement la seule solution.

  4. Publié le 9 mars 2011 à 21 h 25 min par Chaussy R

    OK. La mesure est à développer.

  5. Publié le 9 mars 2011 à 21 h 20 min par raymond

    19000 bracelets c est peu et faisable alors en avant et pour que ca coute rien a la république le bracelet est payant et la surveillance payante aussi par le condamné……… ca c est dissuasif !pas de cadeau pas de pitié a avoir

  6. Publié le 9 mars 2011 à 17 h 24 min par MOUNIER Jean-Pierre

    C’est à mon sens une très bonne mesure, mais là encore il faut renforcer le personnel chargé de la surveillance (assurer une intervention rapide) de ce système si non il ne servira à rien.

  7. Publié le 9 mars 2011 à 17 h 02 min par Louis Jean

    Je n’y crois pas beaucoup, mais bon, il faut bien essayer des solutions.

  8. Publié le 9 mars 2011 à 15 h 05 min par GeorgesVI

    Développer le bracelet pour les jeunes trafiquants récidivistes ainsi que les
    TIG comme aux USA selon différents degrés (refaire les routes, nettoyer les
    Bois et fôrets en mauvais état, aide aux personnes âgés, nettoyages
    des rues, immeubles de quartier, enlever les tags etc…etc….les habiller avec
    des blouses orange bien visible. Ceci remplacera les salles de
    musculations des prisons.

  9. Publié le 9 mars 2011 à 10 h 48 min par BOUSQUET JF

    Tout à fait d’accord !

  10. Publié le 8 mars 2011 à 23 h 33 min par JUMEAU

    Les multirécidicistes sont dangereux pour la société ne devraient jamais sortir de prison, à quoi bon identifier un criminel grâce au bracelet électronique lorsqu’ une personne vient d’ être tuée !?

(requis)