Développer les peines alternatives, en particulier les travaux d’intérêt général (TIG), qui souffrent d’un manque d’encadrement et d’organisation

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Mis en oeuvre depuis 1984, le TIG est une peine prononcée à la place de l’emprisonnement. Il s’agit d’un travail nécessitant l’accord du condamné, non rémunéré, au sein d’une association ou d’une collectivité publique. L’objectif est de sanctionner le condamné dans une démarche réparatrice au profit de la société (entretien d’espaces verts, réfection de bâtiments publics), en impliquant, dans le même temps, la collectivité dans un dispositif d’aide à la réinsertion sociale. Pour développer les TIG et en améliorer l’exécution, il conviendrait notamment de promouvoir les partenariats avec le secteur associatif sportif, culturel ou hospitalier pour mettre en oeuvre des TIG le week-end et en soirée, de mobiliser les communes rurales pour mettre en oeuvre des TIG dans des secteurs mal desservis par les transports en commun, de favoriser une convocation rapide du condamné devant le SPIP, dès la sortie de l’audience, de rendre plus efficace l’obligation d’information des SPIP en direction des JAP concernant les retards d’exécution des TIG.

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Vos commentaires

76 commentaire(s) | Afficher tous les commentaires

  1. Publié le 11 mars 2011 à 12 h 24 min par janette

    Il me semble que si le code pénal prévoyait ( pour les crimes autres que de sang et les viols) des amendes si dissuasives qu’elles conduisent à saisir la plus grande partie des biens du délinquant ainsi que les allocations nombreuses et variées (peut être son salaire!?!) on pourrait se passer de les mettre en prison qui nous coûte les yeux de la tête!
    Il faut frapper au porte feuille, c’est ce qui fait le plus mal aux voyous qui paradent en voitures de luxe dans les quartiers de non droit!

  2. Publié le 11 mars 2011 à 9 h 36 min par MALAPLATE

    A mon humble avis toutes les mesures quelles qu’elles soient monopolisent beaucoup de monde pour surveiller un seul individu et ajoute les frais au contribuable, sans garantie d’efficacité.Le mieux serait d’ouvrir une unité spéciale très encadrée et très « carrée » dans les milieux de l’Armée, ou le pénitentiaire, pour nettoyer les toilettes et entretenir les locaux, cela leur donnerai un avant gout de ce qui les attend si…. récidive.

  3. Publié le 10 mars 2011 à 23 h 44 min par DESABRES Jocelyne

    Je rejoins les différents avis : oui mais très encadrés par du personnel qui a l’habitude anciens gendarmes, militaires …. et en profiter pour apprendre et rembourser les victimes. Mais le coût ? Il parait que c’est nous français qui payons les salaires de la police afghane qui ne peuvent être payés par leur pays ? Est-ce vrai ?

  4. Publié le 10 mars 2011 à 22 h 43 min par gisele

    oui surtout pour les plus jeunes une peine alternative trés encadrée….Il faut que ce soit des travaux dur dans la rue , salissant ,publique ou en forét a débrousailler, ou dans le but de former e non rémunéré : c’est une peine encadré par des militaires… ou encore nettoyer réparer….peinture maçonnerie pose de vitres….

  5. Publié le 10 mars 2011 à 20 h 00 min par Le Sage

    Le travail dans la Nature apporte réflexion c’est excellent pour le moral le physique, la santé et pour la foret incendiée L’homme se sentirait utile et enfin il découvrirait autre chose que la ville

  6. Publié le 10 mars 2011 à 19 h 54 min par P.

    convocation rapide au SPIP dès la sortie d’audience? ça existe déjà…

  7. Publié le 10 mars 2011 à 19 h 53 min par Le Sage

    TGI excellente formule pour tous ces délinquants qui ne connaissent que la ville et ses quartiers Un bon encadrement dans la nature , reconstruire les forets incendiées, réparer notre patrimoine ce serait un bon exercice pour apprendre des métiers avec en sus des stages de civilité afin de respecter le bien d’autrui comme ils aimeraient que l’on protège le leur Le travail au grand air est excellent pour la santé, le moral et le physique

  8. Publié le 10 mars 2011 à 18 h 47 min par jacques

    enfin une bonne mesure il faut être plus sévère avec la délinquance

  9. Publié le 10 mars 2011 à 10 h 31 min par milpa

    Effectivement,il y a un manque d’encadreement : il a donc des possibilité de création de postes ?

  10. Publié le 9 mars 2011 à 22 h 26 min par raymond

    non et non depuis 84 ca marche pas car je les vois ici dans les associations et collectivité locales c est en général les vacances ,la bulle ,l anonymat.Les encadrant en on peur .Les délinquants menent la danse .Il faut que ce soit des travaux dur dans la rue , salissant ,publique ou en foret a debrousailler, encadré par des militaires,policiers ,gendarmes a la retraite les tig actuels c est pas une peine mais une partie de plaisir. ils racontent leur betises et en fin de peine en ressortent auréolé

  11. Publié le 9 mars 2011 à 21 h 46 min par Chaussy R

    J’ajoute que l’ »encadrement » étant une fonction de base des Services de nos Armées, l’idée de « service militaire adapté » émise par certains me semble devoir être étudiée spécialement …

  12. Publié le 9 mars 2011 à 20 h 56 min par Chaussy R

    Oui au TIG. J’en ai reçu. Mais il faut un « vrai » encadrant pour guider, encourager, accompagner ceux qui n’ont jamais travaillé …
    De nombreux travaux sont possibles … mais l’encadrement est indispensable si l’on veut un travail réel du condamné qui paye sa dette à la société.

  13. Publié le 9 mars 2011 à 20 h 03 min par PEREZ

    LES TIGS Comme tout travail mérite salaires Payons les…. Mais qu’ils indemnisent leurs victimes qu’ils participent à la remise en état des biens qu’ils ont détruit et s’il leur reste quelques subsides qu’ils en fassent bon usage.

  14. Publié le 9 mars 2011 à 19 h 01 min par LAROCQUE

    Il manque aussi des etablissements fermés ou le travail , les normes sociétales serait inculquées.
    Un genre d’internat sur 1 ,2 ,3 ans en fonction de la peine (mini un ans) avec etudes adaptées obligatoires .Un encadrement spécialisé .
    Mais le problèmes est toujours le coût !!!!Eh bien récupérer tous l’argent versé par les détenus et qui profite au gardien de prison.N’ont-il pas assez de leur salaire !!!!!.

  15. Publié le 9 mars 2011 à 18 h 19 min par tord

    oui pour les peines alternatives intelligentes et même la mise en place d’un ersatz de service militaire

  16. Publié le 9 mars 2011 à 16 h 54 min par MOUNIER Jean-Pierre

    Les TIG existent et je trouve, en effet, qu’ils s’insèrent bien dans le cadre du sens de la peine. Ils permettent à la fois à la personne condamnée de s’amender tout en se rendant utile à la société.
    Deux problèmes; il faut l’accord du condamné (sauf à rétablir les travaux forcés…) et il faut des moyens d’encadrement efficaces non pas seulement pour surveiller le condamné mais aussi pour l’encadrer dans cette mission d’intérêt général. A-t-on vraiment les moyens de multiplier un tel personnel d’encadrement si l’on souhaite multiplier d’autant les TIG? C’est une question de volonté politique. Des volontaires on pourrait en trouver beaucoup notamment chez les étudiants par exemples ou chez les personnes en recherche d’emploi. De plus on ferait coup double.

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