Ne pas accorder de possibilité de libération conditionnelle avant que les 2/3 de la peine aient été purgés.

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En Espagne, le juge d’application des peines ne peut permettre au détenu d’aller travailler à l’extérieur pendant la journée, que lorsque les 2/3 de la peine ont été purgés. Quant à la liberté conditionnelle, elle ne peut être accordée qu’une fois que le détenu aura purgé les 3/4 de la peine. En France, seuls les récidivistes ne peuvent bénéficier d’une libération conditionnelle avant d’avoir effectué les 2/3 de leur peine. Nous proposons d’étendre cette mesure à tous les détenus.

Par ailleurs, pour assurer un suivi réellement efficace dans le cadre d’une libération conditionnelle, pourquoi ne pas confier au secteur associatif habilité, en lien avec les SPIP, la mission d’assurer ce suivi ?

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6 commentaire(s) | Afficher tous les commentaires

  1. Publié le 10 mars 2011 à 23 h 17 min par gisele

    Une peine prononcée doit être purgée dans son intégralité, sans discution possible dans le cas de meurtre…. et avec une peine incompressible… nous sommes trop laxiste…pas de libération conditionnelle pour les crimimels

  2. Publié le 9 mars 2011 à 21 h 41 min par Chaussy R

    Oui aux 2 propositions.

  3. Publié le 9 mars 2011 à 16 h 06 min par collineau

    Je ne suis absolument pas d’accord avec la libération anticipée d’un criminel qui a purgé 2/3 de sa peine. Lors d’une infraction routière, il n’y a pas de remise ou de tarif réduits à leur 2/3. Une peine prononcée doit être purgée dans son intégralité, sans discution possible dans le cas de meurtre. Je considère par ailleurs que tous les cas de crimes sexuels ou sanguins doivent faire l’objet d’une peine plancher incompressible, sans remise ni rabais, d’un minimum de 30 ans et mériteraient une réouverture des camps de travaux pour y casser du cailloux au marteau.

  4. Publié le 9 mars 2011 à 15 h 47 min par YVEL

    D’accord pour ces durées minimales.
    Mais pour assurer un suivi efficace dans le cadre de la libération conditionnelle, ce suivi doit être confié à une structure professionnelle responsable de la bonne fin de sa mission, même si la aussi il y a un impact financier a la clé.

  5. Publié le 9 mars 2011 à 10 h 54 min par BOUSQUET JF

    Absolument d’accord !

  6. Publié le 8 mars 2011 à 23 h 55 min par JUMEAU

    Je ne souhaite pas de libération conditionnelle pour les crimimels,
    c’ est mettre la vie d’ autrui en danger de mort !!!

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