Proposition UMP.
La formation professionnelle est encore trop peu développée dans les universités. Or, elle est un vrai tremplin dans la vie professionnelle du salarié et permet de doter les universités de ressources financières supplémentaires.
Il faudrait mettre en place dans chaque université au sein du BAIP, le bureau d’aide à l’insertion professionnelle, un spécialiste juridique capable de guider les candidats à la reprise d’études dans la recherche des financements auxquels ils peuvent prétendre.
Si les coûts de la formation demeurent moins élevés que ceux pratiqués par la plupart des écoles spécialisées et organismes de formation, ils restent néanmoins substantiels. Il s’agit ici de proposer un véritable accompagnement administratif permettant aux candidats de s’y retrouver dans le maquis évolutif des dispositifs de prise en charge financière.
D’autre part, les candidats à la reprise d’études estiment souvent que les critères de valorisation de leur expérience professionnelle sont peu connus. Ce manque de transparence constitue un frein du développement de la formation continue en milieu universitaire. Il faudrait donc mettre en place un référentiel national permettant d’harmoniser le fonctionnement des jurys de reprise d’études.
Par ailleurs, il est nécessaire de développer des diplômes universitaires (DU) qualifiants, c’est à dire des formations courtes permettant l’acquisition ou le renouvellement de compétences précises pour les salariés.

















