Par exemple concernant les prescriptions alimentaires (menus végétariens) et les fêtes religieuses (dates des examens ou concours) – voie législative.
Ce principe vise à réaffirmer que le service public n’a pas à se plier à toutes les exigences exprimées par tel ou tel, selon ses convictions personnelles ou son appartenance à une communauté. Le modèle français refuse le communautarisme : les règles des communautés ne se substituent pas aux règles communes dans le domaine public.
Cela n’interdit évidemment pas de trouver des aménagements quand ils ne remettent pas en cause le principe d’égalité et le fonctionnement des services. Les règles collectives déterminent les principes indispensables au vivre ensemble et ne constituent en aucun cas des brimades.
Téléchargez les 26 propositions sur la laïcité.


















Publié le 6 avril 2011 à 14 h 44 min par BERSAC Patrice
Le fonctionnement des services publics est le fruit d’une histoire nationale de plusieurs siècles et n’est plus spécifiquement religieux mais constitue une organisation sociétale conventionnelle et stable qui conduit à refuser de nouvelles prescriptions alimentaires ou calendaires.
Publié le 6 avril 2011 à 12 h 09 min par Dautzenberg
J’ai souvent eu des réunions de parents d’élèves, le jour de kippour, jamais le jour de Noel ou le lundi de Paques ?
Nous sommes dans un pays à tradition chrétienne, et une bonne partie des congés scolaires, et presque tous les jours fériés, sont basées sur les fêtes religieuses Chretiennes (un peu moins actuellement, que ca ne l’a été). Pourquoi être hypocrite ?
Dans les entreprises et les administrations, il pourrait être
commode, de proposer à chacun un calendrier de jours fériés, basé à partir des calendriers des principales religions (sans bien sur, qu’il soit nécessaire de justifier d’une quelconque appartenance religieuse pour choisir l’un ou l’autre). Celà permettrait de maintenir certains services actifs, les jours de fêtes chrétiennes, sans ennuyer les salariés concernés.
Dans l’enseignement, sans totalement désorganiser les cours, il pourrait être envisageable de communiquer aux chefs d’établissements, les dates des 2 ou 3 principales fêtes religieuses des religions les plus représentées en France, leur recommander de ne pas prévoir d’activités supplémentaires ou de contrôles importants ces jours là, et d’être tolérants en cas d’absence de certains élèves ?
Pour moi, la laïcité ne correspond pas à l’exclusion des minorités, mais de permettre aux enfants, y compris des minorités religieuses à tendances intégristes, de découvrir les valeurs de la république, et d’avoir une chance d’y adhérer …
Concernant le menu des cantines, vous savez que prévoir du cochon au menu, sans autre choix, revient à priver 10% des enfants de la cantine de déjeuner. Chacun sa bonne conscience … Dans ce cas, annoncez systématiquement les menus, et autorisez ces enfants à venir à la cantine avec leur gamelle (comme le font déjà les enfants allergiques)
Publié le 6 avril 2011 à 11 h 41 min par BERSAC Patrice
Il convient de fixer la liste positive des obligations de conscience, qu’elles soient religieuses ou autre, qui sont compatibles ou non avec le service public ou avec la vie professionnelle en veillant à éliminer toute forme d’impôt religieux découlant de ces pratiques tel l’abattage rituel.
Publié le 6 avril 2011 à 7 h 47 min par robertyoki
non aux aménagements ! les aménagements constituent une brèche à toutes dérives
Publié le 6 avril 2011 à 0 h 21 min par Paul Lindemann
La France dispose déjà d’un calendrier de fêtes officielles. Je ne vois pas pourquoi le remettre en cause. Pour le problème alimentaire je ne crois que nous devions aller au delà des problèmes d’allergies…