Proposition UMP.
En l’espace de quelques années, le travail temporaire a profondément évolué dans ses pratiques professionnelles. Les agences se sont spécialisées afin de mieux répondre aux attentes des clients et des salariés intérimaires.
La contribution de la profession à l’emploi a changé de dimension. Les professionnels ont enrichi les services proposés aux intérimaires et aux candidats à l’emploi. L’accompagnement proposé par les 6 500 agences et la diversité des expériences acquises en intérim limitent le risque de chômage.
Compte tenu de la spécificité du contrat de travail temporaire qui repose sur une relation tripartite entre le salarié intérimaire, l’entreprise de travail temporaire (son employeur) et l’entreprise utilisatrice (au sein de laquelle il est délégué), il ne leur est pas permis de faire de l’apprentissage. Pourtant les entreprises de travail temporaire investissent massivement dans la formation professionnelle, au-delà de leurs obligations légales, à hauteur de 270 millions d’euros. La branche du travail temporaire propose plusieurs dispositifs d’insertion pour des publics intérimaires plus ou moins éloignés de l’emploi à travers des contrats de professionnalisation (1 942 en 2010) des contrats de développement professionnel intérimaire (3 724 en 2010) et des contrats d’insertion professionnelle intérimaire (2 996 en 2010).
A titre expérimental, nous proposons qu’une négociation de branche définisse les spécificités d’un contrat d’apprentissage pour les salariés intérimaires. Cette négociation de branche devrait encadrer la création d’un nouveau contrat d’apprentissage à travers la définition :
• d’une durée minimum du contrat d’apprentissage ;
• d’un nombre maximum de contrats d’apprentissage ;
• la définition d’un double tutorat (au sein de l’entreprise de travail temporaire et au sein de l’entreprise utilisatrice).
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