Proposition UMP.
En 2008, le financement des CFA représentait 2,7 milliards d’euros.
Actuellement, la part de la taxe d’apprentissage réservée à l’apprentissage (QUOTA correspondant à 52 % de la taxe d’apprentissage) est parfois insuffisante pour financer le coût réel des formations en alternance, tandis que certains établissements d’enseignement supérieur bénéficient du produit de la taxe d’apprentissage (BAREME), alors qu’ils ont peu développé les formations en alternance. L’augmentation prévue du nombre d’alternants à l’horizon 2015 accentuera d’autant plus cette difficulté de financement pour les CFA.
Par conséquent, nous souhaitons que le produit de la taxe d’apprentissage soit affecté prioritairement et principalement aux organismes qui pratiquent de l’alternance dans des proportions importantes.
Téléchargez toutes les propositions.


















Publié le 3 mai 2011 à 16 h 20 min par Marc
Pas compris cette dernière intervention…
Publié le 3 mai 2011 à 15 h 22 min par Donne jacques
Tenir compte de la remarque de Nicolas Sené sur les proportions de réussites.
Publié le 3 mai 2011 à 0 h 23 min par PERIGAUD
Nous avons expérimenté la valorisation des efforts immatériels et des efforts de groupe. Ca marche super.
Ya plus qu’à finir tous les softs et les supports de cours.
On peut continuer en travaillant le soir et le we … faudra juste attendre l’après élections !
Publié le 2 mai 2011 à 23 h 04 min par Nicolas Sené
La limite de cette proposition est que les CFA ont tendance à sélectionner les candidats présentant le moins de « risque » pour eux, donc les profils les moins en difficulté, alors que c’est justement les jeunes les plus éloignés de l’entreprise qui ont à gagner à l’apprentissage. Pourtant le tissu associatif peut être une solution pour corriger cette tendance naturelle :
notre association, Réussir Moi Aussi, intervient dans les CFA, dans la prévention du décrochage scolaire, pour les jeunes en pré apprentissage (95% d’élèves vont au bout de l’année, contre 15% sans accompagnement, sur un programme pilote) et dans la promotion de l’apprentissage pour les élèves en difficulté (élèves de 4ème et 3ème poly exclus notamment).
La réduction aveugle des financements attribués aux associations par les représentants de l’Etat (préfecture) dans un grand nombre de départements (en banlieue parisienne notamment) supprime toute chance de mener des expérimentations efficaces pour promouvoir concrètement l’apprentissage…