Proposition UMP.
- Mettre en place une évaluation des enseignants par le chef d’établissement, en lien avec l’inspecteur pédagogique régional.
Les enseignants ne devraient plus subir une évaluation purement quantitative, qui ne vise qu’à vérifier leur bon respect du programme national et leur aptitude à le finir dans les temps.
Elle devrait s’appuyer sur une dimension qualitative, qui mesurerait leur capacité à faire progresser les élèves.
Dans les grands établissements, un responsable disciplinaire (un « chef de département » pour chaque ensemble disciplinaire), désigné parmi les enseignants pourrait animer l’équipe de professeurs de sa discipline et participer à leur évaluation. Il pourrait notamment accompagner les jeunes enseignants au début de leur parcours. Il serait le responsable du travail en équipe au sein de la discipline.
- Renforcer le soutien pédagogique des jeunes enseignants lors de leur entrée dans le métier
En 2011, la moitié des académies expérimente le master en alternance qui vise à initier les étudiants à leur future pratique professionnelle pendant leurs études. Il est faut généraliser ces masters en alternance afin de familiariser davantage les étudiants avec les réalités de l’enseignement, d’assurer le soutien scolaire à des petits groupes d’élèves puis, progressivement de prendre la responsabilité de toute une classe.
Cette mesure vise à améliorer l’entrée dans le métier des jeunes enseignants, mais aussi à élargir la base sociale de leur recrutement, l’alternance étant rémunérée. Il s’agirait donc de renforcer le soutien pédagogique des jeunes enseignants lors de stages pré-mastérisation. En effet, la formation des enseignants doit comporter une phase d’apprentissage comme c’est le cas dans d’autres métiers et cette étape est indispensable.
- Revoir les obligations de service des enseignants
Il faut réfléchir à un nouveau statut des enseignants qui permette d’intégrer dans les missions des enseignants non seulement les cours mais l’accompagnement : tutorat, orientation, concertation. Cette redéfinition des missions pourrait aboutir à la création d’un nouveau corps qui concernerait les candidats à l’actuel CAPES et qui serait ouvert aux professeurs certifiés en exercice, sur la base du volontariat.

















