Garantir à la femme victime de violences conjugales le droit au logement

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Proposition UMP.

Une victime de violence conjugale qui risque sa vie et celle de ses enfants doit pouvoir se reconstruire sereinement et surtout, quitter rapidement un logement où elle est en danger. Pour beaucoup de femmes victimes de violence conjugale, quitter le domicile familial s’avère essentiel. L’urgence se trouve dans la séparation de corps avec leur conjoint violent.

Se reloger dans un contexte où l’on connait une pénurie de l’offre de logements sociaux, constitue une source de pression supplémentaire pour les victimes. Il est, en effet, souvent difficile d’assumer seule un loyer.

Il s’agirait donc de garantir à la victime le droit au logement, éventuellement à la garde des enfants et à un meilleur accès aux prestations sociales, notamment en cas de départ dans une autre commune.

Il est dans ce cadre nécessaire de prévoir des objectifs chiffrés pour rendre effectif l’hébergement social pour les victimes et leurs enfants.

Téléchargez les 26 propositions.

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6 commentaire(s) | Afficher tous les commentaires

  1. Publié le 25 juin 2011 à 12 h 24 min par Langlois

    Non et non c’est à l’élément perturbateur (car il peut aussi s’agit d’une femme) de partir pour aussi préserver les enfants qu’ils restent dans un cadre qu’ils connaissent avec leurs copains leur école, leur environnement. J’ai été confrontée à cette situation. La police m’avait proposé de faire mes valises et partir en foyer en abandonnant tout y compris les jeux les jouets de mes fils non désolée rien que pour eux impossible. J’ai fait autrement. J’ai eu (nous avons eu) beaucoup de chance j’ai pu rester -lui parti- avec des aides familiales -présence physiques et financières- et l’apl. J’ai changé de place les meubles les objets, les rires ont repris peu à peu. Les enfants ont été mieux. J’aurai été incapable de repartir de rien alors que pratiquement tout m’appartenait venait de mon histoire familiale. Impossible de lui faire ce cadeau qu’il ne méritait pas.

  2. Publié le 25 juin 2011 à 8 h 57 min par Schoonheere

    Bonjour; En parlant du logement,n oublié surtout pas les petits propriétaires avec une minable retraite aprés une carrière de travail intensif qui ont investi dans un logement pour arrondir leur fin de mois et qui se retrouve avec des loyers impayés en plus de leur crédit …Résultat Sarko…Ils bénéficient d un mois de caution depuis son élection et le petit propriétaire est de la revue…Merci Sarko!!!!

  3. Publié le 25 juin 2011 à 8 h 56 min par Delclaud

    Je pense que dans cette affaire, les enfants sont eux aussi à prendre en compte. Aussi, pourquoi envisager une solution radicale au lieu d’envisager dans un premier temps la consultation d’un psychiatre pour essayer de diagnostiquer les vraies raisons de cette violence conjugale puis d’envisager une thérapie. Car votre solution aboutit au divorce et tout le monde sait que les enfants de divorcés ont à résoudre des problèmes liés au divorce de leurs parents d’une part et d’autre part une société composée de familles divorcées coûte plus chère à tous les point de vue matériels et immatérielles.

  4. Publié le 23 juin 2011 à 17 h 55 min par WHITE Alain

    L’application de « sortir » la victime des violences conjugales est parfois et souvent diffcile en zone rurale. en l’éloignat. De nombreux problèmes subsistent, notamment en zone rurale reculée, ou l’absence d’associations ou de relais de l’Etat est inexistant : qui doit transporter la vicitime ? Où la transporter ? J’ai été plusieurs fois confronté à ce problème lorsque j’étais en activité et il était souvent insoluble lorsque le cas se présentait hors des villes ! Là également, il ya du travail à faire. C’est principalement dans cette « activité » que le rôle des travailleurs sociaux est primordial mais il faut reconnaître que leur nombre est trop restreint !!

  5. Publié le 23 juin 2011 à 16 h 07 min par BOUHOURS

    Et peut-on garantir aussi la vie ? L’Etat prenant tout en charge: est-ce vraiment ce que nous souhaitons? Moi pas. D’ailleurs nous avons des loi où l’existence elle-même n’est pas acquise à toutes les personnes conçues: certains vivront, d’autres pas (droits à l’avortement, à la sélection des embryons, …)

  6. Publié le 23 juin 2011 à 14 h 48 min par Donne jacques

    inviter plus le mari à quitter les lieux,mais souvent et les juges le savent bien malgré les risques les femmes veulent rester.

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