Sur le fond, rien ne justifie cette procédure ; elle n’a été mise en place que pour faire face au sous-dimensionnement du parc carcéral, exactement comme les amnisties et grâces collectives, que le président de la République a supprimées à juste raison. Les remises de peines automatiques devraient donc connaître le même sort, à mesure que notre parc pénitentiaire sera mis à niveau. Ces réductions de peine, qui s’élèvent à trois mois la première année et à deux mois les années suivantes, choquent nos concitoyens parce qu’il n’est nullement tenu compte, pour en bénéficier, de la « bonne conduite » du condamné. Elles sont accordées de droit et ne sont retirées qu’en cas de mauvaise conduite caractérisée.
Ces réductions de peines sont d’autant plus inutiles que les aménagements de peine (accessibles à mi-peine) et les réductions de peine supplémentaires (de trois mois par an) permettent déjà d’encourager les détenus à bien se conduire, à suivre un traitement ou à indemniser leurs victimes. Cette suppression serait conforme au principe général d’individualisation des peines, qui s’accommode mal de mesures automatiques.
Téléchargez toutes les propositions de l’UMP sur « La sanction, première des préventions: Comment s’assurer qu’elle est appliqué »


















Publié le 8 août 2011 à 14 h 22 min par François BARDE
Quel vaste et difficile sujet !
Je travaille à proximité immédiate d’un TGI important et vais, lorsque j’en ai le temps, assister à quelques audiences.
Ce que je vois et entends me fait souvent frémir… et craindre, les exemples médiatisés sont très nombreux, une banalisation de la délinquance en général, de la petite (???) délinquance en particulier.
Même les Juges semblent pris dans une sorte de routine, d’habitude et de minimisation de nombre de ces actes lesquels, rappellons-le, sont le plus souvent vécus par les victimes comme un traumatisme absolument indélébile.
D’ailleurs, quid de la « réduction de la peine et du traumatisme de la victime » ???
Alors, bien entendu nous manquons de places en milieu carcéral et les réductions de peines ont pu, à un moment, être LA solution pour désengorger nos prisons. Mais alors, pourquoi laisser perdurer une automatisation de ce système ?
Pourquoi ne pas le réserver aux seuls détenus qui auraient réellement indemnisé leur(s) victime(s) et substituer plus souvent dès le Tribunal, l’enfermement par de vrais travaux d’intérêt général ?
Et qu’on ne nous dise pas qu’il s’agit là d’un manque de « moyens » (financiers…) lorsque on voit l’augmentation du budget de la Justice depuis 2007 !
Que de conservatisme pour ne pas dire autre chose dans cette administration !
De telles mesures permettraient sans aucun doute de ne réserver les réductions de peines qu’aux seuls cas de condamnés qui ont vraiment démontré un certain repenti en indemnisant les victimes ET qui ont eu un comportement « d’humain » dans le cadre de leur détention.
La société ne doit rien aux autres.
Pour autant, les Bobos qui croient encore aux Bisounours ou certains Juges, sont-ils prêts à envisager de nouvelles pistes dans ce domaine ? Rien n’est moins sûr et il faudra beaucoup de force de persuasion à notre Gouvernement pour que les choses changent.
D’ailleurs, pourquoi ne pas interroger tous ces acteurs de justice sur ces sujets ? Et les Juges d’abord dans un grand débat avec la population. Qu’en pensent-ils, eux ? Beaucoup de Français seraient curieux de les entendre sur des solutions, non ?
Publié le 4 août 2011 à 21 h 14 min par X
J’ai une proposition à vous soumettre : n’étouffer pas les libertés !
Publié le 23 juillet 2011 à 20 h 04 min par allorant
Il apparait indispensable à tous les citoyens ayant du simple bon sens que les responsables politiques Français prennent vraiment leurs responsabilités - et pas seulement des mesures cosmétique ou des effets de manche- face à ce fléau que représente l’insécurité, et qui possède plusieurs facettes:
- les criminels et délinquants multi récidivistes, dont la dangerosité est affirmée, ne doivent plus bénéficier du système de remise automatique de peine. Au contraire , ils doivent etre mis à l’écart de la société aussi longtemps qu’ils représentent un danger . pour ce faire , le système pénitentiaire doit disposer de plus de places et de moyens; les hopitaux psychiatriques aussi. C’est au gouvernement d’expliquer aux citoyens ces choix budgétaires , qui supposent des sacrifices par ailleurs.
- les agresseurs de policiers, de pompiers , de professeurs doivent être traités avec beaucoup plus de sévérité , car ils sont les représentants des citoyens. Là aussi, pas de remise automatique de peine.En revanche , leurs éventuels écarts doivent etre d’autant plus sévèrement sanctionnés.
- les petits délinquants doivent aussi effectuer leurs peines, sous forme de TIG,
Publié le 22 juillet 2011 à 22 h 57 min par charlou
Il est tout à fait anormal que beaucoup de peines prononcées ne soient pas exécutées. N’y a t’il pas lieu de dévelloper des « contraintes » à l’adresse des petits délinquants du genre TIG et Controles-Pointages de manière à maintenir une certaine pression sur l’individu fautif au cours de la période punitive décidée par le juge?
De plus il est urgent de ne plus laisser le JAP décider seul dans l’ombre de son cabinet des remises de peines, supprimer tout automatisme, conserver le « mérite » afin de ne pas gommer tout espoir de réhabilitation.
La présence de jurés populaires devrait mettre un peu d’humanité lors des décisions de remise et réguler ainsi l’approche purement technique des JAP et des « experts » dont chacun connait pour ces derniers la légèreté des conclusions.
Publié le 20 juillet 2011 à 18 h 22 min par Déclic
Votre multi-kulti a renoncé à l’assimilation et même l’intégration échoue. Comme résultat il y a les émeutes, la progression des crimes, de telle sorte que 2/3 des prisonniers en France sont des étrangers ou nés à l’étranger (!) et comme les prisons débordent (bonjour amis des droits de l’homme !) vous n’admettez plus les criminels condamnés à moins de 2 ans ferme ! Renvoyez les étrangers dans les prisons de leurs pays et il y aura à nouveau beaucoup de places de libre dans les prisons Françaises ….
Ah j’oubliais, tous ces multi-récidivistes (parfois à 14 ans déjà !) se tiendraient plus à carreau s’ils savaient que 1 mois de prison ferme = 1 mois en taule ! Mais ce n’est pas assez, l’avantage du crime est actuellement trop GRAND en France par rapport au RISQUE encourus par le criminel : au pire nourri logé avec des compatriotes en taule avec téléphones mobiles, drogue, argent etc… Rouvrez de vrais BAGNES, Poutine et Kadafhi , moyennant finances peuvent vous louer des territoires très froid ou bien très chaud , c’est à convenance. Ca c’est dissuasif. Vieillir de 20 ans en 10 ans de bagne pour pas un rond, voilà qui va faire réfléchir les lâches et les paresseux parmi nos nombreux invités LAMPEDOUSIENS ou d’ailleurs, qui viennent en Europe faire leur loi et leurs crimes (et leurs bénefs) à (très) petit risque.
Publié le 20 juillet 2011 à 15 h 51 min par MADER LIONEL
Vraie définition de « la confusion des peines » : lorsque la peine judiciaire est à la hauteur de la peine des victimes.
Dans une Société où l’on refuse de se faire justice soi-même, celle-ci doit être rendue au nom des victimes. Il est temps que notre justice s’intéresse davantage aux victimes qu’aux criminels.
La violence gratuite, barbare atteint un niveau inacceptable dans la Société française. La Vie n’est pas une barrière infranchissable pour les criminels quelque soit la valeur du risque ou du gain.
Reconnaître la barbarie.
Il faut reconnaître la barbarie de certains crimes comme une circonstance inexcusable et aggravante.
L’irresponsabilité pénale est irresponsable.
De la même manière, on n peut plus accepter la notion d’irresponsabilité pénale en matière de crime. L’acte seul doit être jugé et la folie reconnue comme facteur aggravant et non pas excusable.
Les grands criminels ne doivent plus recouvrer la liberté ou la même liberté. Toute sa vie durant le criminel doit porter le même fardeau que leur victime « encore » vivante ou leur famille.
Ceci n’a rien de choquant, il s’agit simplement de la « confusion de la peine ». Autrement dit lorsque la peine judiciaire est à la hauteur de la peine des victimes.
Si la justice doit être intransigeante pour certains crimes avec lesquels elle fait preuve de trop de faiblesses, en revanche, il est temps que de nouvelles peines de substitution plus éducatives apparaissent pour les petits délits et avec des prises en charge sur le long terme.
Depuis trop longtemps la responsabilité parentale n’est plus engagée, or les parents sont responsables des actes de leurs enfants mineurs. Trop d’enfants sombrent très tôt dans la délinquance du fait de l’abandon de l’investissement familiale donc de l’autorité. Les parents, malgré leurs difficultés, doivent recevoir des messages forts de l’institution judiciaire qui les contraint en les investissant, à reprendre leur autorité légitime sur leurs enfants.
En matière de délinquance, dès lors qu’un parent abandonne ou perd son autorité, le temps est compté.
Publié le 8 juillet 2011 à 18 h 05 min par Felix74
Il est tout à fait regrettable de gérer la question de la peine carcérale par la pénurie de places. La peine a en effet deux fonctions : sanctionner et éduquer. Car la plupart des condamnés sortant un jour de prison, seul un supplément d’éducation et/ou de soins pourra garantir une diminution des récidives. Les remise de peine devraient donc être conditionnées par la restauration des personnalités et leur aptitude à se comporter en société.
Publié le 6 juillet 2011 à 15 h 34 min par Xavier
Le problème en France est le nombre de places carcérales.
Le slogan est » la France tu l’aimes ou tu la quitte » c’est pourquoi il serait judicieux que les étrangers condamnés en France purgent leurs peines dans leurs pays et non en France. Cela ferait de la place et des économies!
Si tel était le cas un grand nombre d’étrangers réflechirai avant dêtre obligés de repartir dans son pays d’origine certainement moins accueillant que le notre.
Les Français en ont marre de toute cette violence au quotidien, dans les transports en commun, à la sortie des écoles, dans les centres villes etc… Cette violence trop souvent commise par des jeunes et qui devraient être jugés dans certains cas comme des adultes.
Pourquoi ne pas pour les petites peines condamner les gens à du travail d’intêret général dans les communes pour l’aménagement et le nettoyage des communes. Cette sanction servirait les intêrets de tous.
Publié le 27 juin 2011 à 22 h 08 min par laurent
je pense que c’est une reforme nécessaire, mais comme d’habitude on ne va pas assez loin dans nos réforme pour éviter de choquer du monde. On est pas obligé de mettre tout le monde en prison. Pour les petits délits on pourrait leur faire effectuer des travaux d’intérêt général. Il faudrait durcir les peines pour les crimes. Comme avec les automobilistes tolerance zèro
On est dans un pays ou il y a une justice à double vitesse. Ou alors on cherche a rentabiliser les policiers?
Publié le 23 juin 2011 à 14 h 32 min par SEURET
Je n’arrive pas à comprendre que lorsque l’on parle d’immigration et de ce fléau social qu’elle a déclenché et qu’elle maintient, il y ait encore tant de tabou et de langue de bois à ce sujet. Le maniement des concepts philosophiques humanitariste, d’égalité de générosité obligatoire, d’acceptation d’intrus sans demande d’avis au peuple (référendum) de je ne sais quel artifice pour rendre coupable ceux qui n’acceptent plus de se faire prendre pour des étrangers dans leur propre pays, de se faire agresser perpétuellement, devient INSUPPORTABLE.
Ou il faut admettre que cet envahissement est inexorable et qu’en 2030 nous serons gouvernés par des arabes et des noirs, ou alors il y a quelque chose à faire pour que le vivre ensemble ne soit pas qu’un concept creux de salons parisiens et apporter un REMEDE efficace. La couardise des politiques me fait repenser au représentant de commerce qui abonde dans un argument qui va à l’encontre de sa pensée profonde pour ne pas louper une vente et c’est très triste de contempler cette misère…
Publié le 23 juin 2011 à 14 h 20 min par SEURET
Le fonctionnement de l’institution judiciaire est à remettre complètement en ordre à commencer par l’obligation pour les magistrats de ne pas « appliquer » la justice au travers de leur filtre idéologique de « gauche » syndicat de la magistrature, mais en fonction des lois votées par les assemblées représentatives du peuple.
Publié le 23 juin 2011 à 9 h 44 min par WHITE Alain
Le canstant premier est effecti
vement le manque de places carcérales. Il faudrait augmenter le parc carcéral, mais il faudrait les moyens financiers. peut-être que la solution qui était proposée en son temps par l’anciern Garde des Sceaux Albin Chalandon était à retenir : construction d’établissements par des fonds privés mais avec la gestion à la charge de l’Etat.
L’avantage des réductions e peines se trouve également dans la conduite des détenus. En effet, supprimer ce « principe » pourrait avoir des conséquences non négligeables sur l’évolution de la conduite des détenus incarcérés à de longues peines. Ce système permet de leur « donner une carotte ». Il ne faut pas oublier le dur métier des surveillants de prison.
En effet, les citoyens ne comprennent pas toujours le bien-fondé de cette mesure, notamment lorsque des cas défrayent l’actualité. Ceci est naturel, mais il ne faut pas tomber dans l’émotionnel du moment qui est compréhensible.
Enfin la réforme de la justice doit être réalisée dans un climat serein, sans précipitation et en y associant le maximum de personnes représentatives du sujet. Il en va de l’enjeu et de l’avenir de notre société.