Proposition UMP.
Entre spécialités médicales…
Sans remettre en cause l’examen national classant, nous pourrions envisager la création de passerelles entre les différentes spécialités médicales qui permettraient d’enrichir les perspectives des médecins au moyen de formations complémentaires théoriques et pratiques. Par exemple en permettant à un généraliste d’exercer la gériatrie ou la cardiologie, ou l’inverse. Un concours passé à 24 ans ne doit pas définir l’intégralité d’une carrière.
…entre professions médicales et paramédicales
De la même manière, nous devons faciliter les évolutions professionnelles entre les professions paramédicales et les professions médicales. Par exemple, en créant de nouvelles spécialités infirmières. La création de métiers intermédiaires renforcerait ces possibilités. Cette ouverture pourrait intéresser tous les métiers de la santé : pharmaciens, sages-femmes, kinésithérapeutes, etc.
L’organisation de ces passerelles doit être impérativement élaborée en étroite concertation avec les professions de santé.


















Publié le 20 octobre 2011 à 16 h 09 min par Alain Leboeuf
Le projet UMP de réformes de la santé est extraordinairement intuitif et intelligent, mais il faut l’appliquer , pour cela ,il faut donner les moyens à ceux qui l’ont compris de le faire partager entre les confraternités ,
en facilitant et en suggérant fortement les coordinnations entre professionnels de santé ou en permettant des les faciliter ,… ce travail compléterait,alors, excellemment le premier .
Publié le 13 octobre 2011 à 14 h 45 min par Teston Philippe
L’internat pour tous comme unique voie de choix de spécialité aurait été un bon principe (surtout bien faussement démagogique) si le nombre de postes ouverts avait été construit sur les besoins à 7 ans par spécialité. C’est l’inconvénient d’un système hyper rigide : l’inadaptabilité et la création d’un certain nombre de spécialistes qui au bout du compte n’étaient pas faits pour exercer dans la spécialité initialement choisie. Le droit au remord doit dépasser le deuxième année d’internat, la carrière médicale doit en effet laisser la place au changement, une plus grande soupplesse permettra de mieux adapter l’offre à la demande. Mais il est nécesaire à l’image des para médicaux de se poser la question de l’attractivité de certaines spécialités (pénibilité, salaire, durée d’exercice, possibilité de faire « autre chose »,…). Quid des multiples rapports sur la médecine hopitalière, la médecine salariée, ils ne plaisent pas, ne donnent pas les réponses que vous attendez : tenez en compte avant de construite une n ième réforme faite par 3 personnes bien placées politiquement dans un bureau.
Publié le 11 octobre 2011 à 15 h 37 min par FL
Le problème actuel est le cloisonnement des diplômes. Il est difficile d’élargir l’exercice de sa profession, au vu du diplôme acquis ou en cours d’acquisition.
Avec un diplôme de pharmacien d’officine, il m’a été difficile de partir exercer la toxicologie et l’épidémiologie à la médecine du travail, alors que ma fonction de commissaire enquêteur m’a confortée dans mes acquis en santé publique et environnement. Actuellement, je passe les modules du Master en Santé Publique afin de prouver mes capacités.
Mon mari, médecin généraliste, ancien sportif de haut niveau, n’a pas pu faire de spécialisation en raison du temps passé au sport. Il aimerait exercer l’ostéopathie, et d’autres activités médicales.
Ma proposition générale :
- Laisser des passerelles pour rejoindre la médecine du travail, car les médecins du travail sont en nombre insuffisant et en souffrance, ils ne peuvent plus suivre leurs patients par manque de praticiens.
- Donner aux médecins la possibilité de continuer de se former, car le concours classant de spécialité fait que les étudiants finissent souvent par ne pas exercer la spécialisation souhaitée.
- Augmenter le numérus clausus des médecins car seulement 15% des généralistes sortant de l’université s’installent en ville, les autres préférant s’orienter vers l’homéopathie, l’acuponcture… Les femmes, de plus en plus nombreuses, recherchent un salariat, plus compatible avec une vie de famille.
- Mettre en place des passerelles entre les différents corps de métiers de santé :
. les conditions pour accéder aux études de kiné sont trop difficiles, les étudiants se dirigent vers des écoles privées pour faire une ou deux années de prépa.
. donner des formations aux infirmières pour les spécialiser et les valoriser.
. conforter des passerelles entre les différents corps de métiers.
Ces propositions peuvent permettre de décloisonner les différents cursus, et de permettre à notre pays d’avoir un vrai potentiel de professionnels de santé.