Proposition UMP.
Le prix du médicament générique est plus élevé en france que dans les autres pays européens. Si cette différence s’expliquait historiquement par la nécessité d’installer le marché du générique en france, elle ne se justifie plus aujourd’hui. Nous proposons donc que le comité économique des produits de santé (ceps) révise de manière plus dynamique les prix des médicaments génériques en partenariat avec les acteurs industriels, les grossistes/répartiteurs et les pharmaciens.
Pour les médicaments dits de marque ou innovants, nous proposons là aussi d’instaurer une gestion plus dynamique de la fixation des prix. Il s’agirait ici de réviser plus rapidement et plus systématiquement le prix d’un médicament ou des médicaments d’une classe, chaque fois qu’un concurrent entre sur le marché. Afin d’assurer de la visibilité nécessaire à l’industrie pharmaceutique sur le marché français, ceci se ferait sur la base de l’accord-cadre entre l’industrie pharmaceutique et le ceps.
De plus, pour arriver à un niveau de prix comparable à nos voisins européens, nous proposons que soient mis en place des mécanismes d’incitation à la négociation des prix des médicaments génériques au niveau des pharmaciens. L’objectif serait d’encourager les pharmaciens à négocier un prix des médicaments génériques inférieur au prix de remboursement auprès de leurs fournisseurs. Le bénéfice de cette négociation serait ensuite partagé entre le pharmacien et l’assurance maladie. Ce dispositif, qui existe déjà pour les médicaments inscrits sur la « liste en sus » à l’hôpital, étendu aux génériques en ville, s’inscrit dans une logique de responsabilité des acteurs et d’efficience pour notre système de santé.


















Publié le 15 octobre 2011 à 18 h 15 min par chatenet de sousa laurence
pensez déjà à modifier la présentation des médicaments, nombre de comprimés adapté au traitement ex: boite de plavix 28 jours! plus de consultations ou pour les traitements ponctuels ou il reste des comprimés.
Publié le 15 octobre 2011 à 2 h 40 min par Anna
Attention au n’importe quoi avec les génériqueurs. On arrive à des incohérences, et certains laboratoires qui font des efforts de formation des équipes officinales (et donc qui ont des coûts) se voient détrônés dans les pharmacies par des génériqueurs « discount ». Le cas devient critique pour certains médicaments à effets secondaires notoire comme par ex l’isotrétinoine dans l’acné.
Publié le 14 octobre 2011 à 0 h 31 min par Jean-Yves
Je suis médecin et j’ai plusieurs problèmes à soulever avec les génériques :
- J’ai constaté que certains génériques de la classe des IPP (Inhibiteurs de la Pompe à Protons prescrits dans l’ulcère d’estomac) sont plus chers qu’un médicament de la même classe non génériqué plus récent et au moins aussi efficace. Les signataires du CAPPI ont donc intérêt dans ce cas précis, s’ils veulent soigner leur profil, à prescrire les génériques même s’ils sont plus chers que le médicament non générique : c’est une aberration qu’il faut corriger.
- Ce qui est pris en compte dans le CAPPI par la Sécurité Sociale, ce n’est pas ce qui est prescrit par les médecins mais ce qui est remboursé par la Sécurité Sociale ce qui n’est pas la même chose
- Les patients font pression sur les médecins pour qu’ils inscrivent sur les ordonnances la mention « Non Substituable » à côté des noms commerciaux sous prétexte qu’il y a une marge d’erreur acceptée dans le dosage de la molécule princeps pour les génériques et que ceux-ci sont fabriqués en Inde ou autre pays où il n’y a pas de contrôle.
- Avec les génériques, les boites et inscriptions sur les emballages peuvent changer d’un mois à l’autre pour les traitements au long cours ce qui est une source d’erreur pour les personnes âgées. J’ai des patients qui ont pris 2 fois le même médicament à cause de cela.
Je propose :
1) Que les médecins prescrivent en DCI c’est-à -dire prescrivent le nom de la molécule et pas le nom commercial. Le nom commercial ne serait donc plus leur problème et il n’y aurait plus de pression sur eux par les patients. Il y aurait moins de suspicion de connivence avec l’industrie pharmaceutique.
2) Que le nom de la molécule soit inscrit en gros caractère sur l’emballage et que le nom commercial soit inscrit en petit caractère. Cela limiterait le risque d’erreurs. Et pourquoi pas d’autres règles plus strictes sur les emballages ?
3) Qu’il y ait de la transparence sur les génériques et qu’il y ait des messages d’information sur les media pour rassurer la population.