Faut-il donner plus d’autonomie dans les établissements scolaires ?

L’Education nationale est un système très centralisé. Une même circulaire parisienne est censée s’appliquer uniformément dans tous les établissements de France. Les innovations locales, même si elles sont autorisées sous certaines conditions, ne sont guère encouragées. Pourtant, on peut penser que pour améliorer les performances d’un système aussi gigantesque (un million trois cent mille personnes), le plus simple serait sans doute de faire confiance au terrain et de donner plus d’autonomie aux établissements. Il ne s’agirait évidemment pas d’abandonner tout contrôle, mais de piloter l’ensemble par trois leviers : 1) fixer des objectifs clairs et précis aux établissements ; 2) donner beaucoup plus de liberté aux établissements dans le choix des moyens pour atteindre les objectifs ; 3) procéder à des évaluations plus rigoureuses. Ainsi pourrait-on tirer profit de l’expérience et de l’inventivité des chefs d’établissements et des professeurs pour améliorer les performances du système tout entier. Découvrez l’article complet sur cette thématique.

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Vos commentaires

25 commentaire(s) | Afficher tous les commentaires

  1. Publié le 6 novembre 2011 à 17 h 42 min par D HALLUIN

    Rendre une certaine autonomie aux établissements scolaires(l’école de Jules Ferry était libérale sur le plan pédagogique),passe 1/par une remise en cause de la loi Jospin de 1989 qui a eu pour effet d’enfermer les enseignants dans un carcan pédagoqique imprégné d’utopie et de pédantisme
    2/par redéfinition des missions de la DGESCO, moteur du centralisme éducatif.

  2. Publié le 6 novembre 2011 à 16 h 22 min par Tamazount

    Je suis vraiment pour moins de discrimination et de racisme dans tous les etablissements scolaires !! Que le racisme soit interdit dans tous les lieux de formation!! je suis vraiment contre le racisme!!

  3. Publié le 2 novembre 2011 à 19 h 12 min par JAMET BERNARD

    Depuis de longues années, l’Education Nationale, notamment à l’école primaire et au collège, s’est détachée du concept qui a fait sa gloire: le mérite républicain.Cela est arrivé très vite; on peut même dater cet évènement: 1968.
    Par contre, les conséquences du « désastre » sont arrivées doucement, très inégalement réparties sur le territoire en fonction des résistances plus ou moins fortes des enseignants et des parents d’élèves.Beaucoup de parents se sont réfugiés auprès des écoles privées ( y compris ceux qui enseignent à l’école laïque); il suffit de regarder la courbe des effectifs de l’école privée et celle de l’école publique pour comprendre ce phénomène.
    Alors que faire pour donner du dynamisme à notre école?
    Remettre de la compétition dans le système en rétablissant l’examen d’entrée en sixième, en abolissant le collège unique qui est une absurdité pédagogique, en donnant de l’autonomie et de l’autorité aux chefs d’établissement.
    Bref, en mettant au centre du système, le principe de responsabilité individuelle et donc de mérite.
    Il s’agira alors de prévoir des possibilités de changer de filière, en fonction de la motivation et des résultats des élèves.Ce système serait ainsi beaucoup moins ostracisant que le système actuel.
    Cette proposition est très clivante par rapport au projet socialiste qui confond depuis toujours égalité et égalitarisme.
    Je ne pense pas qu’elle grèverait le budget ce l’état.
    Alors, chiche!

  4. Publié le 26 octobre 2011 à 14 h 22 min par Antigone

    Ces réformes sont beaucoup trop timides : des pansements sur jambe de bois ! Messieurs de l’UMP, ayez donc le courage d’aller plus loin, d’autant que le budget de l’Education Nationale (60 milliards ! pour cette énorme machine en panne) correspond à un remboursement annuel de la dette. Si tout ce secteur était enfin confié au privé (établissements vraiment autonomes, dans un système véritablement concurrentiel) que d’économies sur les deniers publics. Et de plus toute cette énorme masse salariale produirait du PIB et de la croissance… au lieu de nous coûter si cher en charge budgétaire. L’Etat n’aurait plus qu’à assurer la gratuité de l’enseignement (prime d’éducation versée à l’élève), diplômer les maîtres, réglementer les programmes et assurer les contrôles. Cela fonctionne très bien avec les autos écoles où quelques agents de l’Etat suffisent pour contrôler et attribuer les permis… au lieu que les enseignants soient juges et parties.
    Les crises ont ceci de bon qu’elles permettent de se débarrasser des poids morts.
    Etat garant mais non gérant : le secret de la réussite !

  5. Publié le 21 octobre 2011 à 17 h 48 min par Max

    Je partage les orientations proposées par Donne Jacques. J’y ajoute la mise en place d’un Conseil d’Etablissement (à l’image d’un Conseil d’Administration d’entreprise) qui fixe les objectifs mis en oeuvre par le Chef d’Etablissement; celui-ci devant rendre compte devant ce même Conseil au moins 2 fois par an.

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