La ruralité: un atout pour la France.
En 30 ans, la ruralité a évolué. Alors qu’elle a longtemps été perçue négativement, elle bénéficie aujourd’hui d’une nouvelle attractivité qui se caractérise notamment par le renouveau démographique des territoires ruraux. L’arrivée de ces nouveaux habitants, séduits par un cadre et une qualité de vie qu’ils estiment plus agréables que ceux des villes qu’ils ont quittées, engendre des exigences nouvelles notamment en matière de services qu’ils soient publics ou privés. Encourager le développement du monde rural, c’est donc d’abord soutenir ses habitants et leur offrir des services quotidiens adaptés à leurs besoins (commerces, services publics, accès aux soins, transports, culture…). Mais c’est aussi apporter un soutien au développement économique de ces territoires qui recèlent de nombreux atouts.
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Proposition UMP Mettre en place un numerus clausus régionalisé : Partant d’un niveau supérieur à 8 000 dans les années 1970, le numerus clausus a fortement baissé entre 1979 à 1993, atteignant 3 500. Dans les années 2000, il a été remonté … Lire la suite →
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Proposition UMP. Moduler le forfait du médecin traitant en fonction de sa zone d’installation.
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Proposition UMP. Dans le cadre des contrats d’engagement conclus avec les étudiants en médecine (bourse de 1200 euros/mois en échange d’une installation future en zone rurale. Pour la période 2010-2012, 400 bourses ont été créées. A ce jour, environ 250 contrats d’engagement … Lire la suite →
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Proposition UMP. Dans le cadre des contrats d’engagement conclus avec les étudiants en médecine (bourse de 1200 euros/mois en échange d’une installation future en zone rurale. Pour la période 2010-2012, 400 bourses ont été créées. A ce jour, environ 250 contrats d’engagement … Lire la suite →
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Proposition UMP. Il semble intéressant de développer un système de transport sanitaire par hélicoptère afin de pouvoir traiter rapidement les urgences dans les territoires très enclavés.
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Proposition UMP. Concernant les hôpitaux de proximité : Dans le cadre de la loi HPST, un certain nombre de critères ont été définis pour décider du maintien ou de la fermeture des établissements. Dans le cadre de l’organisation régionale des soins, … Lire la suite →
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Proposition UMP. Intensifier la création des maisons de santé
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Proposition UMP. Développer la télémédecine et le dossier médical personnalisé.
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Proposition UMP. Evaluer la situation de l’école sur une période, par exemple de 3 à 5 ans. La Charte sur les services publics en milieu rural de 2006 prévoit d’ailleurs que les maires des communes rurales soient informés par les autorités … Lire la suite →
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Proposition UMP. Tenir compte de la participation de l’école à un réseau d’écoles. En effet, des écoles rurales se sont organisées en réseaux d’écoles : plusieurs écoles, tout en gardant leur indépendance, se rassemblent autour d’un projet pédagogique afin de mutualiser … Lire la suite →
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Proposition UMP. Davantage lier enseignement supérieur et atouts économiques du territoire. Chaque territoire bénéficie d’atouts qui s’inscrivent dans son histoire, dans son patrimoine et qui font vivre et travailler des filières économiques. Il est nécessaire de mettre en valeur ces atouts, comme … Lire la suite →
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Proposition UMP. Prévoir une bonification des subventions aux collectivités territoriales ayant la plus faible densité qui s’engagent dans des projets de couverture numérique très haut débit qui répondent aux cahiers des charges fixés par l’Etat (subventions conditionnelles).
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Proposition UMP. Mettre en oeuvre, en fonction des besoins locaux, l’ensemble des solutions technologiques existantes (couverture par satellite ou par radio terrestre tel que la téléphonie de quatrième génération) pour couvrir le territoire en haut et très haut débit dans l’attente … Lire la suite →
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Proposition UMP. Développer les Relais de Services Publics avec au moins un par canton et créer au sein des RSP un guichet unique pour accompagner les acteurs économiques et associatifs.
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Proposition UMP. Favoriser le développement des services à la population (petite enfance notamment avec les relais d’assistantes maternelles mobiles, portage de repas à domicile, transports à la demande) : les dotations aux collectivités territoriales devraient être bonifiées en tenant compte de la … Lire la suite →
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Proposition UMP. Dans les maisons d’assistants maternels (MAM), assouplir la limite de 4 assistants maternels par maison d’assistants maternels, pour augmenter le nombre d’enfants gardés dans une MAM et favoriser les accords de délégation
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Proposition UMP. Pérenniser au-delà de 2013 la convention Etat-SNCF sur les trains d’équilibre du territoire
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Proposition UMP. Mettre en place des services de bus cadencés dans les zones rurales.
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Proposition UMP. Favoriser la multimodalité par le développement du billet unique entre différents modes de transports (ex. parking/bus/train) en renforçant notamment la coopération entre les autorités organisatrices de transports.
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Proposition UMP. Développer les plates-formes de covoiturage et de transport à la demande en milieu rural en encourageant les communes à financer ce type de services
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Proposition UMP. Permettre le paiement des factures d’essence avec des chèques restaurants quand le litre de sans plomb passe la barre des 1,30 euro/l
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Proposition UMP. Investir dans la rénovation d’un logement en milieu rural grâce à une réduction d’impôts et redynamiser ainsi nos campagnes tout en valorisant le patrimoine français.
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Proposition UMP. Augmenter le taux d’intervention du FISAC à destination des zones rurales.
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Proposition UMP. Conforter la commande publique locale dans le code des marchés publics (s’agissant de la restauration collective, le code des marchés publics devrait ainsi être réformé d’ici cet été afin de permettre un droit de préférence aux offres issues de circuits … Lire la suite →
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Proposition UMP. Créer des pépinières d’entreprises artisanales
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Proposition UMP. Favoriser la transmission d’entreprise : Même si les outils de type FISAC existent, il conviendrait de les intégrer à un dispositif plus global offrant un accompagnement aux cédants et aux repreneurs : conseil, diagnostic de l’entreprise notamment sur les aspects réglementaires, formation, … Lire la suite →
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Proposition UMP. Favoriser les projets innovants des jeunes agriculteurs en sanctuarisant le produit de la taxe sur la vente des terrains agricoles créée par la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche de juillet 2010
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Publié le 14 juillet 2011 à 14 h 02 min par LE FOUEST
Psychologiquement difficilement recevable, mais néanmoins peut-être possible à étudier : le regroupement de communes en zones rurales. Cela devrait changer la taille et la pertinence des projets possibles sur les secteurs concernés. Personnellement je pense que tous les projets devraient être cofinancés par 2 entités et 2 seulement (Commune et Département OU Région OU État , l’État étant juge de la répartition des dotations de l’Europe, qu’il finance lui-même par ailleurs)
Dans le même ordre d’idée, à mon sens, les Communautés de Communes ne devraient pas être en droit de lever des impôts, mais être financés directement par des dotations votées par les Conseils Municipaux, qui préciseraient donc eux-mêmes les domaines de compétences de ces CdC.
Publié le 28 juin 2011 à 11 h 15 min par BARONI
Favoriser, encourager, organiser des « centres » de ventes de produits fermiers, fruits, légumes, laiteries, en direct du producteur au consommateur, à condition bien entendu que ces « agriculteurs » ne vendent pas leur produit aussi chers que les grandes surfaces.
En effet ils se plaignent tous de l’abus des grandes surfaces sur les marges, ils se plaignent de vendre à perte, ou de détruire leur produits; alors que pour ceux qui vendent en directe alignent leur prix sur ceux des grandes surfaces.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 08 min par Maryse OSPITAL
Les sources d’énergie
Chacun sait que nous nous trouvons en un temps où les certitudes de naguère n’ont plus cours. En revanche, il en est une qui fait consensus : il est impératif de remplacer les sources d’énergie d’origine fossile, par des sources, propres et renouvelables. La ruralité Française offre des possibilités très intéressantes. Des espaces ventilés peuvent accueillir des batteries d’éoliennes, de nombreux bâtiments agricoles, artisanaux et industriels peuvent recevoir des panneaux solaires en grand nombre. La recherche, prometteuse en la matière, nous proposera à court terme, un rapport, surface / coût / performances, qui génèrera des installations en nombre appréciable.
La récente tempête a mis en exergue les faiblesses des réseaux aériens. Ceux-ci, très proches des arbres, n’ont pas manqué d’être atteints.
Que faire ?
L’action doit se porter dans deux directions :
- enfouir résolument les réseaux selon un plan décennal ambitieux.
- faire en sorte que les câbles ne passent plus dans les branchages. Le propriétaire du réseau doit payer un loyer au propriétaire du sol, à charge pour celui-ci d’élaguer régulièrement les arbres afin qu’ils n’atteignent pas les fils en cas de chute. S’il y a carence du propriétaire du sol, ou du voisin propriétaire des arbres, le gestionnaire du réseau effectue le travail et le facture au propriétaire défaillant.
Dans le domaine de l’énergie aussi, la ruralité apporte et apportera sa contribution à la construction de lendemains meilleurs.
Les transports en commun
Les personnes actives et en bonne santé, se préoccupent peu ou pas de l’existence de transport en commun. En règle générale, elles possèdent leur propre moyen de locomotion qui leur donne satisfaction, à savoir : leur véhicule personnel.
Là encore, nous devons penser aux personnes les plus vulnérables : malades, âgées, ne conduisant pas ou plus. Il y a certainement des villages qui ne possèdent aucune desserte en transport en commun, à part peut être, un taxi. Les lignes régulières, souvent subventionnées par le Conseil Général assurent peu ou prou, des liaisons entre BAYONNE et le Pays Basque intérieur.
Le Conseil général est semble t’il l’institution qui peut connaître les besoins (maillage du terrain par les conseillers généraux), et qui peut mettre en œuvre les services jugés indispensables.
Dans les villages, les seniors, incapables de se déplacer, doivent trouver un système de transport à la carte, qui ne coûte pas plus qu’un déplacement avec un véhicule personnel. Une association subventionnée peut être le gestionnaire de ce service indispensable. Les maires peuvent et doivent initier de tels services
La culture
Par le biais des nouvelles technologies, une partie de la culture pénètre dans les espaces ruraux, à condition toutefois, que la desserte en ADSL soit effective partout, ce qui n’est pas le cas.
On constate ici ou là, que des familles habitant devant une route départementale et qui plus est, devant un réseau de fibre optique, ne bénéficient toujours pas d’internet à haut débit.
Dans ce cas c’est l’opérateur téléphonique historique, qui ne fait évidemment pas son devoir.
Mais la culture va au-delà d’internet. Si l’acquisition de la culture est surtout une affaire personnelle, les municipalités et le réseau des associations peuvent apporter beaucoup en la matière. Malheureusement peu de maires se soucient de la culture dans leur commune. Les programmes électoraux sont généralement indigents, quant aux réalisations…
Les ruraux ont évidemment plus de difficultés que les citadins pour se rendre à un spectacle, un concert ou dans un théâtre, du fait notamment de la distance.
Il faut donc que la culture aille à la campagne. Les maires peuvent initier de nombreuses actions : jumelage avec un village étranger pour faciliter des séjours linguistiques et culturels, création d’une bibliothèque ou organisation du passage d’un bibliobus, organisation de conférences, etc…
Les nombreuses associations sont tout à fait disposées à accompagner les municipalités en la matière. Il est bien regrettable qu’au contraire, les associations ont parfois du mal à se faire accompagner par les maires.
Le sport
Si les manifestations culturelles font souvent défaut en milieu rural, l’offre sportive est au contraire bien présente. Fort heureusement, les villages ne se font pas concurrences sur le même terrain. Si un club est bien implanté sur un canton, personne n’envisage d’en créer un à côté pour le même sport. Au contraire les compétences sont réparties. Exemple : à BARDOS un club de rugby, à BIDACHE un club de football, à SAMES un club de basket. L’offre sportive porte aussi sur d’autres pratiques : judo, pelote basque, aviron, athlétisme, etc…
Ces sports ont le mérite de se pratiquer sur place, hors déplacement pour les compétitions évidemment. C’est pourquoi, ils connaissent une fréquentation élevée. Souffrir en groupe, avec les copains, ce n’est pas vraiment souffrir.
Il faut saluer ici, le dévouement des bénévoles qui constituent un réseau énorme de bonnes volontés. Ils ne reçoivent pas toujours la reconnaissance qu’ils méritent de la part de élus et de l’administration. Ils ont les honneurs des discours lors des campagnes électorales, puis après…
Soulignons que le dévouement des bénévoles est mis à rude épreuve par les tracasseries toujours plus nombreuses et contraignantes de la part des services de l’Etat , des Régions et des Départements. Prenons garde de ne pas décourager les bénévoles.
Pour conclure sur ce sujet, l’offre et la pratique des sports en milieu rural sont tout à fait satisfaisantes.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 08 min par Maryse OSPITAL
L’urbanisme et les Plans Locaux
Comme son nom l’indique, la ruralité implique évidemment l’agriculture, mais aussi, de multiples autres activités : l’artisanat, la petite (en taille) industrie et l’habitat de ceux qui ont un emploi sur place, dans la ville proche, et les retraités. Les Plans Locaux d’Urbanisme, à court terme, seuls documents en vigueur, doivent trouver un équilibre qui, à défaut d’être consensuel préservera l’essentiel. La question est de savoir s’il faut urbaniser les villages à l’infini ou si les espaces agricoles doivent être préservés.
Dans un premier temps, au moins, s’il est nécessaire de créer des logements, il y a lieu de transformer les friches industrielles et artisanales, les fermes délaissées et leurs dépendances en logements.
Les équipements collectifs qui desservent les habitations : réseaux d’eau, d’électricité, d’assainissement, impliquent que les habitations ne peuvent être disséminées. En conséquence, les P L U doivent concentrer les zones habitables autour des bourgs et bourgades. De ce fait les espaces agricoles peuvent être préservés. Mais nombre d’agriculteurs désirent faire don de terrains à bâtir à leurs enfants. Ces professionnels sont donc pris entre deux contradictions : préserver l’intégrité des exploitations et doter leurs enfants. La loi actuelle a tranché : seul l’exploitant agricole peut faire construire une maison. Les autres enfants sont soumis au droit commun. Cette sévérité, génère bien des frustrations. Il y a là, cependant, une certaine égalité de traitement des particuliers devant la loi.
L’élaboration des P L U par ailleurs très coûteuse, provoque des discussions sans fin dans les conseils municipaux ; puis dés qu’il y a alternance dans une commune, la nouvelle équipe s’empresse de réviser le P L U , sans se soucier outre mesure de son coût. Malgré que la loi encadre les P L U, les élus municipaux disposent tout de même d’une marge de manœuvre importante. Bien qu’en principe le « mitage » ne soit pas admis dans les P L U, on peut néanmoins en constater ici ou là. Les Préfets contrôlent ils assez ces documents d’urbanisme ?
Le quotidien des agriculteurs
Comme les autres professionnels, les agriculteurs aspirent à une vie sociale « normalisée ». Ils ne se résignent plus aux contraintes subies par leurs ascendants. Les regroupements sous forme de GAEC ou autres formules, connaîssent un développement certain. On constate même une mutualisation concernant l’achat et l’usage du matériel, mais aussi de la main- d’œuvre : emploi partagé.
Cette mutualisation peut sauvegarder ou, selon les cas, faciliter la survie d’exploitations, à condition cependant, que les partenaires s’imposent des règles de vie respectueuses de l’autre.
Les éleveurs sont tous confrontés au problème d’épandage des lisiers. Là aussi, des règles existent (plan d’épandage déposé en mairie, enfouissement obligatoire), mais une attitude respectueuse entre tous les habitants de l’espace rural est le gage d’une coexistence paisible.
On assiste encore actuellement à une vive concurrence quand il s’agit de louer ou acheter des terres qui se libèrent. En réalité, la concurrence existe pour ce qui concerne les parcelles plates et donc facilement exploitables. Les prairies en déclivité, suscitent moins de convoitise.
Gageons qu’à terme, vu le nombre de vocations en diminution, même les parcelles plates, susciteront moins de compétitions. Le jour où ce scénario se déroulera, l’agriculture et l’ensemble de la population, seront en danger.
En 2008, de nombreux verrous entravant le fonctionnement des exploitations ont sauté : facilité d’inséminer, contrôles laitiers effectués par des cabinets agrées, etc…
Il est un verrou qui subsiste : celui du monopole détenu par les vétérinaires pour ce qui concerne la pharmacie. En Pays Basque, un phénomène particulier se présente. Les médicaments vétérinaires à même molécule, se trouvent en vente non seulement chez les vétérinaires mais aussi dans les officines espagnoles, mais là, le prix est divisé par deux. La législation française interdit l’importation de ces produits, mais la législation européenne l’autorise, ce qui génère des procès inutiles.
Le gouvernement ne pourra éviter de régler ce problème en autorisant l’importation et en organisant la concurrence, pour ce qui concerne la vente des produits vétérinaires, sur le territoire national
Le principe de précaution, louable en lui-même, génère des difficultés dans l’agriculture. En son nom, des semences OGM, sont autorisées par l’Union Européenne, mais interdites en France. Si les organismes de contrôle auxquels se réfère l’Union Européenne ne sont pas crédibles, il faut s’en séparer, dans le cas contraire, il faut s’y référer.
Actuellement il existe des agriculteurs qui perçoivent une retraite ridiculement modeste. Le motif tient parfois au fait que leur cotisation était elle aussi trop modeste. Si l’on se réfère au montant du RMI, montant minimum pour vivre, ne faut il pas considérer qu’il ne doit pas y avoir de retraites inférieures au RMI, au moins pour les personnes qui ont travaillé toute leur vie et en règle générale, 70 heures par semaine, au minimum ?
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 07 min par Maryse OSPITAL
Les activités de plein air
En milieu rural, elles sont évidemment nombreuses : randonnées, chasse, pêche, circuits de moto, rallyes, etc…
Les pratiquants doivent naturellement coexister de manière harmonieuse entre eux et avec les habitants. S’agissant de la chasse, les acteurs ne doivent pas oublier qu’elle doit se pratiquer selon le principe de prélèvement d’excédent de gibier. En outre, les chasseurs n’étant pas propriétaires de la faune, ils ne doivent pas être tenus comme seuls responsables des dégâts occasionnés par les animaux sauvages. Notons aussi que les chasseurs régulent les espèces nuisibles, ce qui est tout de même appréciable.
Les lois régissant cette activité ont semble t’il trouvé un équilibre acceptable. Reste à chacun de les appliquer et de respecter les habitants, qu’ils soient chasseurs ou pas.
Depuis quelques années, nous assistons à un développement du sport moto trial. Cette pratique doit être fermement encadrée car elle incommode bien des riverains et des randonneurs, détériore des espaces naturels, pollue l’atmosphère et génère un bruit difficile à supporter. Les maires doivent intervenir car ils ont la responsabilité de la tranquillité publique.
Les collectivités territoriales (communes, Conseil Général), balisent des sentiers de randonnée, au bénéfice des pratiquants de cette activité en plein essor. Force est de constater que l’entretien de ces sentiers laisse parfois à désirer. Certes, la collectivité qui a initié le sentier doit faire des efforts en vue de son entretien régulier, mais il serait normal que les associations de randonneurs s’impliquent elles aussi dans cet entretien. Pourquoi attendre toujours tout, des autorités publiques et du contribuable ?
La sécurité de tous les usagers de la nature, étant un souci constant, il y aurait lieu de réglementer l’usage des pièges à taupes à cartouche de chasse. Une sécurisation de ces équipements s’impose afin d’éviter les accidents.
Enfin, les associations de pratique de loisirs de plein air, pourraient une fois par an, conduire une opération : « nettoyage de la nature », car il y a encore des personnes qui jètent des ordures n’importe où. Ces opérations, accompagnées d’une large communication, auraient aussi un effet pédagogique important.
L’agriculture, sa pérennité, la coexistence avec les non agriculteurs.
L’agriculture est évidemment l’activité essentielle, déployée un milieu rural. Il est d’autant plus important d’en parler que sur le plan économique, l’agriculture occupe une place prépondérante et touche l’existentiel.
La transmission de l’exploitation d’une génération à l’autre, fait l’objet de lois et de règles : droits de l’usufruitier face à l’aliénation des biens, exonération partielle des droits de succession, etc… Ces dispositions semblent être consensuelles dans le monde agricole.
S’agissant de l’installation d’agriculteurs qui ne reçoivent pas leur exploitation de leurs parents, un système de parrainage assorti d’indemnités issues de fonds publics, constitue un système assez intéressant. A l’issue de la période de stage, le nouvel agriculteur, bénéficie d’aides diverses : réduction des cotisations sociales, prêts bonifiés, etc… Ces aides sont conditionnées à un exercice de la fonction pendant au moins dix ans.
L’agriculture est, comme l’industrie, totalement dépendante de la mondialisation, ce qui inquiète la profession. Etre l’otage des cours des produits agricoles fixés à la bourse de NEW YORK est déstabilisant et angoissant.
Face à ces incertitudes, la profession constate qu’elle subit année après année, une augmentation de ses coûts de production du fait d’éléments extérieurs : prix des engrais et autres produits chimiques, carburants, matériels. L’application des 35 heures a contribué largement à cette augmentation, de même que les conséquences de l’explosion à l’usine A Z F de TOULOUSE, usine qui fournit les engrais et autres produits pour l’agriculture. Suite à cet incident, les contraintes de sécurité sont devenues plus draconiennes donc plus coûteuses.
Les prix à la production : la nouvelle P A C (politique agricole commune), de l’Union Européenne, menace de faire sauter les garanties de prix plancher, et de laisser ceux-ci à la merci de la concurrence mondiale et des industriels transformeurs. Qu’adviendra t’il si les prix à la production sont durablement inférieurs à leur coût ? Cette hypothèse ne peut être écartée. Il faut donc un mécanisme qui permettra à l’Union Européenne d’assurer un revenu minimum aux producteurs de lait, de céréales et de viande. Une mise à plat des prix et marges de la production à la consommation est indispensable et urgent. Parallèlement, l’agriculture doit s’inscrire dans une démarche de développement durable.
Ajoutons que les coûts de production en FRANCE, sont majorés par les normes sanitaires et sociales que ne connaissent pas nombre de concurrents : pays d’Amérique latine en particulier.
Sur l’augmentation voire la suppression des quotas laitiers, la profession est réservée. Chaque producteur voudrait produire plus pour augmenter ses revenus, mais redoute la surproduction qui entraînerait la chute des prix.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 07 min par Maryse OSPITAL
La sécurité sanitaire
Depuis quelques années, le milieu rural voit de nombreux auxiliaires de santé (kinésithérapeutes, infirmières, ostéopathes), s’installer. Chacun s’en réjouit. S’agissant des médecins, il y a une vraie inquiétude. En effet une consultation est toujours précédée d’une longue attente. La demande excède donc la capacité de soins, offerte par les médecins. A terme, un problème de manque de médecin se posera. Nul doute que les territoires moins séduisants (montagne ou isolés), connaîtront ce problème encore avant nous, et le connaissent déjà.
Les observateurs de la société française parlent fréquemment de ce phénomène, lequel s’invite d’ailleurs dans les campagnes électorales. A ce jour, constatons que les médecins trouvent un intérêt relatif à s’installer à la campagne. Constatons aussi ici ou là, que ces praticiens aspirent à avoir une vie sociale de qualité, ce qui les rend moins disponibles.
Désormais, les médecins « ancienne génération », qui étaient disponibles pratiquement en permanence, ont disparu sauf rare exception. Déjà aujourd’hui, il n’est pas facile de trouver un médecin en fin de semaine, et le « 15 » n’est pas toujours en mesure d’orienter un patient vers un médecin.
Le gouvernement ne fera pas l’économie d’une mise à plat du problème, dont une des solutions passera sans doute par une incitation matérielle. N’oublions cependant pas que la formation des médecins est financée par le contribuable et que celui-ci est fondé à ne pas être abandonné dans sa campagne profonde. Un juste retour des choses peut semble t’il être compris par tous, même en envisageant des contraintes en terme d’obligation de s’installer pendant un certain nombre d’années en milieu rural sous équipé.
Les évacuations sanitaires sont généralement effectuées par les ambulances des sapeurs pompiers volontaires, ou le SAMU, ou l’hélicoptère (celui-ci ne devant pas être utilisé pour constater les décès). Si en milieu urbain, la proximité des intervenants rassure le patient, en milieu rural, la relative disponibilité des sapeurs pompiers volontaires et les distances à couvrir, inquiète et angoisse les victimes potentielles ou réelles.
Là encore, les décideurs devront rechercher les meilleurs moyens de rassurer et d’assurer, peut être en mutualisant les moyens publics et privés au service de la rapidité d’évacuation.
S’agissant des pharmacies, leur instalation étant aujourd’hui encadré, le patient consommateur n’y trouve pas toujours son compte. Leur relative rareté oblige les clients à parcourir des distances parfois importantes. En outre, il n’est pas sûr que cette situation de non concurrence serve le consommateur. Le gouvernement ne pourra faire l’économie d’une réflexion en vue de mieux assurer le service du citoyen en milieu rural tout en pérennisant la vie économique des officines, lesquelles constituent un type de commerce très important dans la vie des plus âgés.
La scolarisation
L’espace rural comporte un maillage d’écoles publiques et privées qui constituent une offre satisfaisante pour les enfants et les parents. En outre, les communes complètent l’offre en prolongeant le temps scolaire par une garderie au service des parents qui travaillent.
Les ramassages scolaires offrent un service intéressant à la limite de l’assistanat, parfois décrié.
S’agissant des collèges, celui de BIDACHE, dont l’existence et l’emplacement sont tout à fait justifiés, sera à court terme modernisé à la satisfaction générale.
Pour le canton de LA BASTIDE CLAIRENCE, les seules offres sont : HASPARREN et bientôt SAINT PIERRE D’IRUBE.
N’aurait t’il pas été plus judicieux d’implanter ce collège à BRISCOUS, plus à portée des communes rurales voisines, plutôt qu’à SAINT PIERRE D’IRUBE, commune située aux portes de BAYONNE ? Le Conseil Général a-t-il pris cette décision en vertu d’éléments objectifs ou subjectifs ?
Certes, le « ramassage » scolaire assure le transport des élèves, mais rallonge d’autant les délais de route et donc, accroît la fatigue des enfants.
Pour ce qui concerne les lycées, les seules possibilités se situent à BAYONNE. Malheureusement, les distances étant incompressibles, pour résoudre les cas difficiles, il faut que les lycées offrent des conditions d’internat satisfaisantes.
Une remarque s’impose au sujet des stages de découverte des métiers que les collégiens effectuent en classe de 4ème. Le choix de stage que font les parents – et non les enfants- est guidé par des critères d’opportunité et de distance, ce qui dévoie complètement l’idée première de ces stages. En outre, il serait plus satisfaisant d’imposer la découverte d’un métier par jour à la place d’un en quatre jours.
S’agissant du niveau scolaire, il y a lieu de poursuivre les réformes tendant à faire acquérir les savoirs fondamentaux et indispensables.
Rappelons quelques principes :
- un enfant ne doit pas intégrer la classe de 6ème, s’il ne maîtrise pas la lecture, la compréhension d’un texte et le calcul.
- un collégien de doit pas passer en seconde s’il n’a pas le niveau.
- Un lycéen ne doit pas intégrer l’enseignement supérieur s’il n’y est pas prêt.
Enfin, du fait de la diminution des heures de cours, il y a lieu de relancer le travail personnel des enfants à domicile, avec comme corollaire une exigence accrue des enseignants pour le contrôle de ces travaux. Cette manière de procéder préparera les élèves pour les études secondaires et supérieures.
Vieillir en milieu rural
Nous touchons là, un sujet sensible. Nombre de séniors sont en situation difficile car ils se trouvent isolés de part leur incapacité à se déplacer et donc de se procurer les biens et les services dont ils ont besoin. Malgré leur autonomie physique, certains sont incapables de préparer leurs repas, d’autres de se rendre dans le magasin, même le plus proche. Pourtant il est impératif de créer les conditions pour que ces personnes continuent de vivre chez elles.
Ici ou là, et notamment sur le canton de BIDACHE, une association née à BARDOS : « Aide et Service à Domicile », propose un catalogue complet de services à toute personne qui en a besoin et spécialement aux plus de 60 ans.
Cette association est subventionnée, notamment par toutes les communes du canton.
Le recours à une association subventionnée parait être une bonne formule. Sa structure est souple et son budget de fonctionnement est réduit au minimum.
Dans le domaine de la qualité de vie des séniors les plus défavorisés, il faut que les exécutifs municipaux fassent preuve de vigilance et de tact afin d’intervenir ou de faire intervenir, chaque fois que nécessaire. Les maires de village, connaissent tous les séniors et leurs conditions de vie. Il peuvent et doivent intervenir, si nécessaire, en cas de situation critique.
Une véritable solidarité vigilante et active, envers les anciens, reste à inventer en milieu rural. A notre époque, l’assistance générationnelle n’existe pas forcément. En effet, les enfants, quand il y en a, sont parfois éloignés ou même en rupture de relation.
La grande majorité des séniors désire finir ses jours à domicile. C’est seulement en cas d’incapacité physique que tel ou tel envisage d’intégrer une maison de retraite. Là, se pose la question du coût. Peu de personnes obligées d’entrer en maison de retraite peuvent régler 2500 ou 3000€ par mois. La plupart des offres sont faites par des sociétés privées sous contrôle du Conseil Général. Il reste qu’il est indécent de réaliser des profits, au détriment de personnes économiquement démunies et physiquement déficientes. Certes, sur le marché des maisons de retraite il peut et il doit y avoir des établissements de confort, destinées aux personnes qui peuvent y financer leur pension ; mais il doit y avoir aussi des établissements qui hébergent les personnes à faible revenu, et ce, à prix coûtant. La création et le fonctionnement de ces établissements sont de la responsabilité des collectivités territoriales.
Ils doivent être de petite taille (pour autant que le permet l’amortissement des équipements) et s’intégrer dans l’habitat des villages ou des quartiers et non dans une situation ségrégationnelle.
La dernière tempête a révélé que nombre de maisons de retraite n’étaient pas équipées de groupe électrogène. Il faut imposer cet équipement
La société française doit perfectionner le « traitement » de ses anciens. C’est un « chantier » que nos décideurs devront rouvrir à l’occasion des prochaines échéances électorales.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 07 min par Maryse OSPITAL
Février 2009
Les présentes réflexions ne constituent ni un panégyrique ni un catalogue de doléances relatif à la vie en milieu rural. Elles se veulent un constat du réel actuel, à partir duquel il sera possible de trouver des pistes en vue d’améliorer les conditions de vie dans la ruralité, car la politique tient sa légitimité dans cet objectif.
Dans ce document, nous avons voulu examiner la vie en milieu rural, au travers de tous ses actes de la vie quotidienne, en laissant à d’autres, l’étude des sujets de fonds.
La représentation politique
Actuellement, on trouve le schéma classique : le maire, la communauté de communes, le canton, le pays et de multiples syndicats et associations ayant un objectif spécifique.
Bien qu’ici ou là, des propositions de suppression des maires au bénéfice des présidents de communautés de communes soient avancées, il nous semble que l’institution du conseil municipal et du maire doive être maintenue. En effet, avoir un représentant avec une double casquette (Etat et population), au plus prés du terrain, constitue un atout intéressant à la fois pour les administrations et pour la population. Le maire doit se saisir immédiatement de tous les dysfonctionnements dont pâtissent les administrés et en particulier les plus vulnérables.
Cependant, certains services et équipements ne peuvent être raisonnablement financés que par une communauté de communes : piscine, confection et portage de repas aux anciens, crèche, évènements culturels, etc.…
Ces deux structures doivent donc être maintenues sous réserve de transferts de compétences examinés et décidés ponctuellement et à condition que les budgets de fonctionnement ne s’additionnent pas pour la même mission.
S’agissant du conseiller général, la commission « BALLADUR », s’apprête à déposer des propositions à son égard. Constatons cependant que bien de décennies se sont écoulées depuis la création des cantons et que les moyens de communication et de déplacement n’ont plus rien à voir avec les années cinquante. Ne craignons donc pas de proposer qu’un conseiller général puisse exercer ses fonctions sur un territoire bien plus vaste qu’un Président de communauté de communes et donc qu’un canton actuel.
En ce qui concerne les multiples syndicats et associations, même si leur existence peut se justifier, il y a lieu d’être vigilant quant à leur budget de fonctionnement par rapport à l’investissement. Là encore, le bénévolat doit être privilégié.
La sécurité des personnes et des biens
Comme chacun sait, c’est la Gendarmerie Nationale qui en est chargée du moins pour l’essentiel. La mission est elle remplie ? Chacun peut avoir sa réponse. La seule certitude que l’on a, c’est que la recherche de la meilleure efficacité doit être permanente. Cette recherche, conduite par les responsables de l’institution, doit s’effectuer avec les représentants de la population, à savoir les maires.
Actuellement les administrés qui font appel au 17, sont parfois déroutés quand ils entendent que leur appel tombe à PAU. Si ce fait se justifie par une rationalisation de fonctionnement, le requérant doit avoir une réponse plus adaptée et plus rassurante. Il faut prendre en charge la détresse d’une manière compassionnelle et rassurante.
En milieu rural, les délais de déplacement étant souvent conséquents, une recherche permanente de réduction de ces délais doit être conduite. Dans cet esprit, il y a lieu de privilégier la présence au plus prés de la population et donc de renoncer aux regroupements des effectifs, dans l’espace.
Enfin, les équipements techniques tendant à prévenir et constater les infractions doivent être mis à contribution chaque fois que possible et pertinent.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 06 min par Sylvie Boullenger Saussier
- Créer des avantages fiscaux et sociaux aux personnes qui veulent ouvrir un commerce dans une petite commune.
- Avantages aussi pour les métiers qui se déplacent aux domiciles ( coiffeurs , bouchers , maraichers , boulangers , podologues , aides ménagères , esthèticiennnes ) dans l ‘ esprit de solidarité aux personnes isolées , trop agées , meres de familles débordées, handicapés .
- Développer les moyennes maisons de retraites pour créer des emplois dans le périmetre de moyennes communes.
- Interdire les grandes et moyennes surfaces qui dénaturent la nature.
- Dans le cadre de l aménagement du territoire et de l accueil pour le logement des gens qui ont des métiers qui requiérent une grande mobilité , construire des logements décents avec jardins qui respectent l architecture locale.
- Créer des crèches et haltes garderies .
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 05 min par Martine Faure
Le monde rural à besoin d’être comme ceux des villes et d’avoir un travail qui n’est pas un complément.
De plus en plus de chambres d’hôtes, gîtes, roulottes etc….. ouvrent dans nos campagnes encouragées par des subventions de la région, du conseil général et parfois, de la chambre d’agriculture.
Ce sont des gens qui viennent nous faire de la concurrence déloyales. Ils arrivent pour profiter des aides financières (argents des contribuables)pour s’offrir des biens et revendre après sans payer de cotisations sociales, impôts, taxes que nous payons. Ils se prennent pour des sauveurs et finissent vite par déchanter, mais le male est fait et l’argent des français gaspillé.
De ce fait nous ne pouvons plus vivre du tourisme.
Il faut absolument revaloriser et réglementer ce secteur
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 04 min par Moreau François
Bonjour,
Je suis habitant d’un bourg de 2500 habitants qui est indépendant et qui est jalousé par les communes environnantes, la communauté de communes penne à développer un projet, je me suis battu à un moment donné où j’étais délégué pour prendre une compétence communautaire d’assainissement, cela a pris du temps mais cela marche car l’ambition de chaque maire de commune n’était pas en cause et chacun ne pouvait pas faire seul cet assainissement.
La revitalisation des zones rurales passe par une concentration des pouvoirs à un échelon plus élevé, ce sera fait cela prend du temps, mais attention à ne pas laisser en place à force d’habitude des structures obsolètes.
Revitaliser, c’est aussi éduquer les gens qui ne doivent pas attendre tout de l’administratif, c’est aussi assouplir les règles d’urbanisme, une commune de moins de 3000 habitant n’a pas besoin de la contrainte d’un PLU, c’est faciliter les voies d’accès, création de quatre voies vers les centres où seront les hôpitaux, les lycées et collèges
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 04 min par Claude Cotrel
Bonsoir et merci de cette consultation
Constat : L’industrialisation ,en milieu du 19 e siècle à progressivement vidé nos campagnes de ses jeunes habitants.
La mécanisation et le regroupement des terres ont amplifié le phénomène.
Aujourd’hui la vie y est si peu attractive qu’une majorité de jeunes ruraux ne parvient plus à fonder un foyer.
Au nom de la rentabilité , les administrations se replient sur les Villes, les commerçants tirent le rideau.
L’accès aux soins pose problème (médecins préférant s’établir en ville et les hôpitaux de proximité supprimés.
L’éducation n’est pas épargnée…faute d’élèves en nombre suffisant les classes ferment.etc….etc. (effet boule de neige)
En contre -partie on développe une région ILE de FRANCE tentaculaire ( le Gand PARIS)avec à terme peut-être plus de 20Millions d’habitants ,voir plus ?? Toujours plus…toujours plus Haut…..toujours plus vite, toujours plus de mal de vivre ( il suffit de voir chaque fin de semaine l’exode massif des Parisiens vers la province ,et les prescriptions massives de tranquillisants)
Conséquences essentielles
- un développement de l’insécurité
- un engorgement des moyens de transport
- Des logements en nombre toujours insuffisants
- Des approvisionnements coûteux
- Une énorme pollution préjudiciable à la santé
Propositions : Mettre à profit la prochaine réforme territoriale pour redonner vie à nos régions ,en prenant un certain nombre de mesures propre à opérer des transferts de populations.
- Développement du réseau ferré TGV (à l’exemple du TGV EST)
- Rétablissement de voies ferrées de l’ex réseau secondaire
- Compléments du réseau autoroutier lorsque nécessaire
- Incitations à la délocalisation des entreprises à forte main d’œuvre (à l’exemple de assurances Niortaises)
- Création de centrales d’achat spécifiques aux petits commerçants faisant le
choix de s’établir en province ; Ceci pour leur garantir des coûts d’approvisionnement raisonnables.
Et surtout redonner aux provinces une véritable Gouvernance Responsable
- La centralisation amorcée au 17 eme siècle et amplifiée depuis ,à atteint ses limites .
- L’Allemagne qui s’est construite sur un modèle opposé ,ne souffre pas des mêmes maux .
Pour redonner du dynamisme au monde rural ,il conviendrait je pense, de recréer autour des agriculteurs ,éleveurs ,un environnement
hétérogène (emploi , approvisionnement , soins , loisirs etc…) Certains villages en périphérie de villes de moyenne importance y parviennent
déjà (lorsque leurs élus s’y attachent)
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 03 min par Henriette septfonds
Quelques problèmes de ruralité à résoudre :
1- Desserte ferroviaire des villes et villages
Actuellement les départements vivent une véritable régression en matière de transport SNCF au profit du TGV mais qui est limité aux grandes villes :
- Chef-lieu du département très mal desservi depuis Paris, pour les autres villes c’est inexistant.
Exemple pour me rendre à Rodez en cours de journée, je dois changer à Brive et prendre un TER, il arrive que ce TER soit remplacé par un car qui dessert toutes les gares (une dizaine) avant d’arriver à Rodez, c’est très, très inconfortable par rapport au TER.
Pour le train de nuit Paris-Rodez il était question de le supprimer.
- Dans certains départements il existe une infrastructure ferroviaire importante et vouée à l’abandon
Certains villages avaient autrefois une gare SNCF (voir le Gard) qui permettait aux ruraux de se rendre à la ville principale où ils travaillaient, maintenant ils sont obligés de prendre leur voiture et cela crée des embouteillages monstres à l’entrée/sortie des villes. C’est également pénalisant pour les étudiants et lycéens. Pour ces personnes c’est double peine avec l’augmentation du coût de l’essence et les problèmes de radar.
- En contrepartie de l’abandon du réseau SNCF, le réseau bus est peu développé et à des horaires fantaisistes
- Chaque canton devrait pouvoir mettre à disposition de ses habitants un minibus à la demande, cela se fait dans certains cantons mais pas dans tous.
3- Villages (type bastide) qui va investir pour rénover ces vieux villages ?
Ces villages sont voués à l’abandon car ils n’intéressent pas les jeunes, ils n’ont aucune aide pour se loger dans ce type d’habitat, ils préfèrent du neuf avec un terrain.
4- Développement du réseau numérique (réseau ADSL très lent ne permettant pas une exploitation professionnelle)
5- Suppression des bureaux de poste peu rentable, c’est enlever un lieu de vie à un village, c’est le condamner à mourir …
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 01 min par Michel Durand
Bonjour,
Paysan depuis toujours, je veux porter témoignage d’une vie riche et de beaucoup de travail. Je ne sais ce qui se cache derrière votre expression « défendre la ruralité »?
Je souhaite que chacun vive dignement de son travail, s’il travaille. Les agriculteurs dans leur diversité sont souvent des laissas pour compte. Il n’est pas évident de défendre « la libre entreprise » et défendre chacun. Tout est en fonction des mérites, de l’intelligence, du savoir-faire, du combat de chaque jour.
C’est ce que je revendique. On ne peut soutenir que des personnes qui MERITENT.
Mais l’ETAT doit impulser, doit donner les moyens tant de meilleures communications, hôpitaux, écoles, postes, aujourd’hui INTERNET haut débit partout sur les territoires les plus dépeuplés. Chacun dans son rôle. J’ai entendu parler de développer des LACS collinaires. Il faut un programme de stockage et de réseaux partout où il y a de la terre cultivable pour lisser les risques de sécheresse, mais aussi obtenir des production en abondance et moins chers. Nous sommes ici, dans la Haute Lande. Nous avons l’eau à volonté pour irriguer. Quelle sécurité ! cf mon blog ci-après.
Concernant le Haut débit: J’ai une belle-fille qui travaille à domicile en traitant des petites annonces et en traduisant des ouvrages et revues. Mais il lui a fallu vivre en VILLE, loins de la ferme. Choisir des écoles privées Etc. Ce n’est pas normal.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 01 min par Claude GIRARDIN
Les ruraux doivent pouvoir vivre de leur travail. En particulier concernant les producteurs de fruits et légumes nous ne devrions accepter d’importer en France que des marchandises cultivées selon les normes que nous imposons à nos propres producteurs.Il faut responsabiliser les importateurs et ne pas se contenter de certaines déclarations. Nous devons éxiger de pouvoir contrôler nous-mêmes que les normes sont bien appliquées et non pas déléguer ce contrôle à des organismes locaux.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 00 min par Catherine Couineau
Certaines régions de notre pays souffrent actuellement d’une grande sécheresse. Pourquoi ne pas rétablir un impôt-sécheresse comme en 1976 (sauf erreur, cet impôt qui s’élevait alors à 300F nous a été remboursé quelques années plus tard). Nous ne devons pas attendre qu’il soit trop tard, en particulier pour nos éleveurs, dont certains envisagent d’abatttre leur troupeau faute de pouvoir le nourrir.On attire tous les jours notre attention sur la situation des paysans de pays lointains comme le MALAWI ou l’EQUATEUR, pour lesquels tout le monde éprouve bien sûr de la sympathie, et dont nous achetons les produits dans le cadre d’une agriculture équitable. Mais on a l’ardente obligation de s’occuper en priorité de nos éleveurs et de nos agriculteurs, qui ont le droit de vivre décemment de leur travail, et auxquels nous sommes redevables de maintenir la beauté de nos paysages et la qualité de notre alimentation. Il y a un nombre important de suicides dans cette profession, ce qui est tout à fait anormal, et certains se sentent « au bout du rouleau ».
Publié le 20 juin 2011 à 21 h 38 min par J.C. de Grossouvre
Lors d’une randonnée pédestre ce jour en Touraine, nous avons été surpris d’entendre un agriculteur nous signaler que sa production de colza ,très importante,partait dans une usine de Bordeaux pour faire entrer, après traitement, ce produit dans du biodiesel.Est-ce bien raisonnable de poursuivre ceci quand on sait que bon nombre de pays sont encore en manque de nourriture?L’huile de colza est aussi une denrée alimentaire.
Publié le 20 juin 2011 à 17 h 58 min par Boubel Daniel
Redonner une vie aux villages.
je vis la moitié de mon temps dans un coin des Pyrénées Orientales.de nombreux villages de 90 à 200 habitants.Il n’y a plus de commerce,de lieu de rencontre,de facilités commerciales..
Une idée: inciter/favoriser les communes à créer un point focal où l’on peut acheter son pain,une carte postale,un timbre,prendre un café ou une boisson non alcoolisée,et autres services de vie courante .
Dans ces villages,les habitants-souvent agés-n’ont plus de lieu de rencontre,les touristes n’ont pas de point d’arrêt..
outre du service aux habitants, cela pourrait générer nombre d’emplois locaux..
Publié le 19 juin 2011 à 17 h 59 min par monique
l’agriculture est le ciment de la ruralité , quand celui-ci se fissure quelle est la durée de vie de l’édifice ? Le but de l’agriculture est-il de faire vivre ou survivre ? Il ne peut pas y avoir de politique sur le maintien d’une vie rurale dynamique sans une politique forte pour la sauvegarde de l’agriculture .
Publié le 19 juin 2011 à 11 h 42 min par mondot françoise-laure
Creer des entreprises artisanales;accompagner les jeunes « handicapés »que la « maladie »,le hasard a frappées(je pense à ma filleBenjamine,hospitalisée à PAU,depuis 5ans et demi…..ERREUR INADMISSIBLE de SECTORISATION PSYCHIATRIQUE à PAU(j’habitais ROYAN)…..Favoriser la réinsertion ,la reprise d’etudes encadréegrâce aux ASSOCIATIONS SERIEUSES:retour à « l’intelligence de la main »même si l’a jeune femme a 35 ans(je ne prétends pas qu’elle fasse polytechnique….)HOSPITALISATION beaucoup trop LONGUE à 1000kms de sa famille qui provoque. chez moi :INDIGNATION,INJUSTICE,et COLERE!!!C’est l’HUMANITE de la Societe que de tendre la main….PLUS aucune confiance en l’HÖPITAL PSY de PAU(avenue des PYRENEES).BENJAMINE se doit d’AVOIR UN PROJET!!!!(je précise que je ne tire « aucun benefice de cette hospitalisation »Benjamine ayant ete mise ss »petite curatelle provisoire à ma « demande »(ne souhaitant pas que l’affectif soit « amalgamé à l’économique… »RIEN n’est FAIT à PAU pour la resocialiser….(viticulture;artisanat,parc floral,equitherapieetc……)RIEN.J’ai saisi le ministère de la Santé;à présent je saisis le ministére de la justice…..DERIVES DE PAU,trop fréquentes….IL y a un très beau parc;des petits pavillons(les chambres sont petites…(ma fille est « trimballée d’un pavillon à un autre « (traitements différents,médecins différents…..EST ce la façon la plus LOGIQUE de re-stabiliser une enfant fragile????original en tout cas…..!!!!desesperée par son avenir(18 au Bac en ANGLAIS;15 en FRANCAIS….et n’ayant plus le goût de rien…….sinon de mettre fin à ses jours.Je souhaite que les projets innovantsdes JEUNES UMP;leur réflexion,accompagnées par les ACTEURS ECONOMIQUESet ASSOCIATIFS ,Ainsi que le PRESIDENT de la REPUBLIQUE le souhaitait vivement lors de sa conférence Nationale surle Handicap ce 8juin soient un des coeurs du projet et de l’ELAN vers 2012.La visibilité des parents des soins donnés à leur enfant;N ‘EXISTE PAS àPAU.;ni même leur état de santé…..arguments: »votre fille a 35ans…..!!!!!).Je me battrai pour que ma fille retrouve LA DIGNITE(elle n’est pas née dans le ruisseau….bien au contraire!!!!Je remercie Mme Roselyne BACHELOT ,ancienne Ministre de la SAnté,pour ses courriers; »confirmant que l’Hospitalisation Psychiatrique se fait ,près du domicile des parents……. »Je garde l’ESPOIR »…je remercie le DOCTEUR et PDG de la VILLA du PARC à SAUJON(pour son soutien,ainsi que sa famille proche).Je remercie l’EMINENT chef de service du SHU de l’HÖpital ste ANNE à PARIS:Monsieur le Professeur OLIE,qui avait sû redonner l’envie de vivre à BENJAMINE.OUVRONS la SOCIETE (villes et ruralité confondues aux plus « fragiles »Fermons les Hôpitaux……qui prolongent,prolongent……l’HOSPITALISATION!!!Transformons les en MAISONS de SANTE pour les parents qui vieillissent et qui sont dépendants.C’est aussi la JUSTICE SOCIALE!!(les infirmières et aide -soignantes ne seront pas au chômage.IL est vraiment regrettable de constater que la « spécialité:études psychiatriques « n’existe plus……Comment peuvent elles être à l’écoute du patient,de la famille……..Elles n’ont d’autres choix que d’appliquer « LES CONSIGNES MEDICALES! » [email protected](courrier à bien voulir transmettre à MONSIEUR JEAN FRANCOIS COPE avec mes sentiments dévoués,et mon profond respect.tel:0380410275 DIJON;19 JUIN.
Publié le 18 juin 2011 à 16 h 46 min par Anne
Certaines mesures relèvent de l’Etat, d’autres des collectivités territoriales. Pour ces dernières les propositions consistent à augmenter les subventions versées, mais au vu des piètres résultats actuels et des gaspillages avérés cela ne peut plus durer. Pourquoi ne pas inciter aux reroupements directs entre les acteurs concernés, favoriser et aider les coopératives, les associations professionnelles ? Le milieu rural et tous ceux qui en dépendent y trouveraient beaucoup d’avantages.
Publié le 18 juin 2011 à 13 h 33 min par alombert
Les « jeunes retraités » sont de plus en plus nombreux à s’installer en territoires non urbins .
Tout ce qui sera mis en place pour favoiser et facilité ce nouveau mode de vie contribra au dévevoppement de ce milieu rural
Publié le 18 juin 2011 à 12 h 33 min par Monique COUTANT
Publier les appels d’offres des marchés de l’Etat dans les journaux locaux
Publié le 18 juin 2011 à 12 h 30 min par Nannini
Faire la chasse au travail au noir qui est très important dans le milieu rural
Publié le 18 juin 2011 à 11 h 36 min par vidal
Je trouve, par certains côtés, ce programme sur la ruralité plus soucieux de panser les plaies repérées dans les départements les moins en difficulté, que de traiter de façon radicale la fracture territoriale du pays (cosmétique ou chirurgie ?).
En effet, comment peut-on aujourd’hui passer outre la situation des Départements qui ont déjà décroché, notamment dans le centre de la France et le sud-ouest ?
Si vous voulez un exemple pour illustrer le propos, regardez la gare de Lyon à Paris: que des TGV; regardez ensuite la gare d’Austerlitz, située l’autre côté de la seine: zéro TGV, et que des trains datant du siècle dernier !; et si vous voulez pousser l’analyse, observez les temps de parcours pour relier par le fer les villes du sud-ouest de la France (hormis Toulouse dans le cadre du projet TGV), comparativement à celles du sud-est, de l’est, de l’ouest et du nord.
Cette image récapitule parfaitement la situation d’abandon dans lequel l’Etat a laissé s’enfoncer une trentaine de Départements dans la grande zone transverse qui va des Ardennes aux Pyrénées en passant le limousin, l’auvergne et le midi-pyrénées; Pour ceux-là, il n’y a pas de TGV, ni d’autoroutes, ni de décentralisation d’Etablissement national, ni d’accompagnement au maintien des quelques industries qui tentent de survivre; en revanche, ces mêmes Départements, dont la population vieillit plus vite que la moyenne nationale, voient leurs écoles se fermer, comme les lignes secondaires SNCF, les bureau de poste, les maternités de proximité et les caisses d’Epargne.
Si rien n’est fait, de façon volontariste et rapide, ce quart de France ne pourra plus entretenir ses routes, ses réseaux d’énergie, son offre de soins et de services de proximité, son action sociale. Le renouvellement des générations n’y sera plus assuré, les jeunes partent se former et n’y reviennent pas, et les plus âgés devront en partir pour cause d’insécurité médicale.
Pour compléter le tableau, cette évolution qui désespère tant les populations constitue un excellent terreau pour développer des stratégies de récupération politique sur le thème porteur de « l’abandon de l’Etat »; regardez à ce titre les résultats des dernières élections, notamment cantonales, dans ces mêmes régions, et vous verrez clairement à qui profite cette injustice territoriale !
Merci à tous ceux qui partagent ce point de vue de le faire savoir et de relayer l’information pour que soit prise en compte dans le programme cette dure réalité de la France rurale et de cette fracture dont on ne parle pas..
Publié le 18 juin 2011 à 9 h 53 min par LASCAUD
Propositions intéressantes; il serait bien que des militants motivés développent ces propositions lors de réunions communales ou cantonales au niveau national; il faudra ensuite tenir les engagements en fixant des délais.
Publié le 18 juin 2011 à 9 h 51 min par BLANIE
POURQUOI ne pas détaxer un peu les carburants tolérer aux vieux de nos campagne de rouler au rouge comme nos tracteurs fournir des bons de carburants cela nous rappellerai 39/45 .Le cout des dé)placements devient insupportable car chez nous transports publics ? Ni métro ni bus ni TGV
Publié le 18 juin 2011 à 9 h 43 min par JR de Laroche
Il existe dans nos campagnes, de nombreux petits terrains qui pourraient être cultivés alors qu’ ils sont pas ou mal utilisés : communaux, délaissés , jachères etc … Il existe également de nombreux logements désertés . En face de cela il y a une pression énorme d’ immigration . Réunissons les deux problèmes en donnant a des émigrés des logements a remettre en état et des petites surfaces a cultiver traditionnellement, a la main : On aura ainsi réglé le problème de l’ émigré ,on obtiendra une petite production » traditionnelle » que l’ on appelle BIO aujourd’hui et enfin on revitalisera nos campagnes en évitant de plus d’ augmenter la concentration urbaine
Publié le 18 juin 2011 à 9 h 30 min par jfberne
Je suis peut être dans le détail mais le loup prend trop de place et vient apporter un désordre dans nos montagnes plutôt qu’une régulation.
Publié le 17 juin 2011 à 15 h 43 min par dumans
la question de la ruralité montre que c’est un tissus d’entreprise qui offrira un redéveloppement économique. il faudrait oser aborder les questions avec un oeil neuf ! ainsi un statut juridique commun à toutes les entreprises, quelles soient agricoles, industrielles ou commerciales faciliterait des synergies, des complémentarités.
oserons-nous admetttre que l ‘agriculture offre une mosaîque de situations humaines, culturelles, géographiques, économiques, etc…le dénominateur commun est l ‘entreprise et cela d’autant que l ‘agriculture se diversifie vers les services par ex. penser à une auttre vision globale. nier la diversité crèe des confusions
le débat sur les structures n’est plus de mise, au regard des évolutions technologiques. le travail est un facteur de relations humaines, et donc de developpement. c ‘est, en partie, l ‘isolement, la solitude qui engendre le célibat, les suicides. quand nous travaillons en groupe, nous partageons.
une autre réalité est là, c’est celle de l ‘éfficacité économique. la compétitivité est une réalité incontournable. développer des entreprises performantes pour aller vers l ‘autonomie des décisions, pour contribuer au développement de la Société au lieu d’être tributaire de ses subsides….l ‘évolution se fait elle est souterraine parce que le système législatif est obsolète
l ‘agriculture ne peut à elle seule réaliser la ruralité. le développement nécessite une analyse systémique intégrant un grand nombre de facteur humains, culturels, économiques etc..: créer des synergies.
quand nos politiques vont visiter le salon de la Porte de Versailles , ils en retirent une vision, le bonheur est dans le Pré
Publié le 17 juin 2011 à 15 h 29 min par roseline guigon
Les citadins qui quittent les centres villes pour une meilleure qualité de vie moyennant d’autres inconvénients (coût des trajets, absence de diverses structures …) font un choix qu’ils doivent assumer. Ce n’est pas à ceux qui restent dans leur HLM de le faire.
L’essentiel, c’est le maintien de nos agriculteurs qui entretiennent la campagne française et font son charme. La disparition des terres agricoles et le mitage de la campagne par des lotissements dortoirs n’est pas une solution.
Publié le 17 juin 2011 à 7 h 17 min par Van Den Aweele André
Que fait on pour tous ces bars clandestins, ces travaux au noir que tout le monde connait. Ces jeunes qui ne veulent pas travailler bien qu’il y a des demandes.
C’est peut-être a étudier de plus prés
Publié le 16 juin 2011 à 23 h 23 min par patrick
Vos projets sont les bienvenus. Les villages ont besoin de continuer de vivre. Avec l’évolution des progrès comme internet et l’évolution du bien etre, des services de la ville. Une grande différence est en train de se creuser entre la campagne et la ville.
Mais attention ! Pensez à conserver le statut de village, pensez à l’ agriculture. Les agriculteurs font vivre le village et ne pourrons pas partir s’installer sur une autre planète. Je vis dans un petit village dont les maisons poussent comme des champignons. Les nouveaux habitants ne sont présents que du soir au matin (village dortoir). Les agriculteurs éleveurs sont paralysés pour l’évolution de leur exploitation du à ces arrivants qui portent plaintes pour le moindre petit point genant ! (routes un peu salies en saison de récolte d’automne, odeurs d’élevage…).
Dans vos projets, pensez à laisser la possibilité aux agriculteurs de se développer (qui n’avance pas recule).
Publié le 16 juin 2011 à 20 h 22 min par Nicole NATHAN-MOUTARDE
S’il vous plaît,laissez-nous notre cohérence !C’est sans doute ce qui correspond le mieux à ce que je pense!On veut tout regrouper,centraliser,et le monde rural se vide de toute substance!
On veut faite disparaître les petites communes!Combien coûte à la société une petite mairie?A-t-on pris en compte le coût de l’insécurité et de la délinquance dans ces villes qui deviennent impossibles à gérer…et tous les services sociaux qui vont avec….et avec quels résultats?????Laissez-nous nos petites écoles (4 classes chez nous)notre bureau de poste ,la gendarmerie à 10km,mais où les effectifs sont tellement réduits qu’il leur est impossible d’intervenir quand il y a un problème!!!!
C’est cela aujourd’hui notre ruralité QUI NE DEMANDE QU’A VIVRE et de GRÂCE,cessez de raisonner SEULEMENT en fonction de cette « FICHUE » densité!Arrêtez la course folle à ce toujours plus QUI N’A MÊME PLUS DE SENS!!!!!!!
Fille d’agriculteurs,enseignante,épouse de chef d’entreprise,maman de 4 enfants,après 2 années à Paris nous avons choisi de vivre ici pour y vivre dignement.
Comment NOS ENFANTS VONT-ILS POUVOIR eux aussi vivre ici DIGNEMENT et pas EN ASSISTES?????
REDONNEZ UN SENS à NOTRE RURALITE!!!!!
Sincères salutations
Publié le 16 juin 2011 à 17 h 53 min par Dobbé Jacques
âgé de 81 ans, Officier supérieur de l’Armée de terre à la retraite, je ne suis pas suffisamment compétent pour vous adresser une proposition cohérente. Respectueusement.
Publié le 16 juin 2011 à 13 h 01 min par Labaco
Nos territoires ruraux vieillissent. Les jeunes ne trouvent pas d’enseignement adapté. Il n’y a pas assez de travail. Les soins médicaux ne sont pas acceptables en milieu rural.
Trop peu nombreuses sont les personnes qui décident de quitter la ville pour s’installer en milieu rural à plein temps.
Les villages se meurent, les petits commerces de proximité disparaissent.
Pourtant, nous y avons tous de la famille et il fait bon vivre en milieu rural le week end, en vacances, ou en famille. Mais pas le reste du temps…
La ruralité est un atout pour la France, j’en suis la première convaincue. Mais encore faut-il le reconnaitre.
A mon sens, il faut moderniser l’idée que nous avons de la campagne (et de ses habitants !) et faire la promotion de nos territoires ruraux et rappeler la qualité de vie que l’on y trouve (logement, produit locaux, qualité de l’air, lien social, tissu associatif…).
Il faudrait encourager et favoriser l’installation des indépendants, des auto entrepreneurs, de libéraux à venir s’installer définitivement dans nos campagnes. Internet facilite le travail à domicile, alors encourageons cette possibilité.
Les médecins et surtout les étudiants en médecine doivent être fortement sensibilisés et effectuer des « missions », des stages ou autres en milieu rural.
Bien entendu, s’en suivent le réseau routier, l’accessibilité internet haut débit, le soutien aux petites communes…
Bien à vous.
Publié le 16 juin 2011 à 11 h 12 min par Sliva
Il convient aussi de revenir à des exploitations plus petites et favoriser l’installation des jeunes agriculteurs: ils sont l’avenir de nos campagnes. La France devrait aussi avoir moins de jachères et créer plus de retenues d’eau.
Les OGMs doivent être considérés comme « présumés coupables » d’atteinte à la santé humaine et à l’environnement plutôt que l’inverse.
Les produits agricoles des pays de l’Est (plus archaïques) vont devenir plus attractifs que les nôtres si l’on n’y prend pas garde. Tant pis pour Monsanto et les spéculateurs !
Publié le 16 juin 2011 à 10 h 19 min par laval
Non, vous n’avez pas à développer des plates-formes de co-voiturage(etc),ce sont les citoyens qui doivent s’arranger entre eux,avec des voisins, des amis, des connaissances.L’Etat est trop interventionniste dans la vie des gens,les communes pas assez riches pour financer des transports de qualité à la demande.
-non, les atouts économiques des territoires que vous appelz « ruraux » sont avant tout le maitien de l’agriculture, par des aides conséquentes, afin de ne pas décourager les jeunes à reprendre les exploitations qui restent.Vous êtes en train de faire une France de technocrates,que reste-t’il aux Français,sinon le tourisme et l’agriculture.
Vous devez faire de le France le pays numéro un de la gastronomie de qualité,du vrai, du bon, du pur ,quitte à augmenter le prix des produits labelisés,augmenter le prix du lait, etc, et surtaxer les produits frelatés par l’ajou de soja.Les Français mangeront mieux, moins, et seront moins accrocs aux anti-cholestérol, et j’en passe sur l’obésité et les disfonctionnements
hormonaux.Que voulez-vous exactement pour la France et les Français de demain?Des importations de riz,de porcs, de volailles,de soja CHINOIS!
-C’est aux maires et collectivités locales de demander une couverture numérique correcte pour tout le monde, mais ce n’est pas à l’Etat de subventionner cette demande, ce sont les opérateurs qui doivent satisfaire leur clientéle.
Pour assurer le développement économique des zones « rurale », comme vous dites!il faudrait déjà aménager des structures routiéres compatibles,faire passer les cables etc… compte tenu du cout des aménagement,autant dire que vous êtes loin d’être dans le réel de la « ruralité »!
En bref, toutes vos propositions sont mal venues,attendu que nous, en zone « rurale »!,ce qui nous manque, c’est un petit bar-tabac-presse-épicerie-bio, juste à côté de l’église, de proximié! comme nous ne pouvons plus ni boire ni fumer,nous avons l’internet, et personne ne veux relever les manches, et pourtant, ce sont ces petits métiers qu’il faudrait encourager,faire baisser le prix du tabac,cessez de sanctionner ces pauvres buveurs de Calvas!et non pas l’associatif co-voiturage et autre: de vos toutes vos propositions , aucune ne sont valables pour ma part!
Cordialement.
Publié le 16 juin 2011 à 10 h 14 min par delpech
1- favoriser le developpement de l’agriculture biologique
2- favoriser l’installation de PME en zone rurale
3-aider à sauvegader le patrimoine rural : bati , paysager qui sont un element important de la qualite de la vie et qui utilisent des emplois locaux
Publié le 16 juin 2011 à 10 h 03 min par LEROY
Il faut revoir administrativement la ruralité : le canton ne sert plus à rien sinon à définir le territoire du sénateur ! le département est dépassé et obsolète sauf pour l’aide sociale.
Restent la commune, la communauté de communes et la région. A quand diminuerez-vous le coût des redondances ?
Publié le 16 juin 2011 à 7 h 55 min par A. L-E
Bien qu’habitant le Nord, je suis depuis peu adjoint au maire d’une très petite commune de montagne du Cantal, je connais donc particulièrement bien la situation de la ruralité. J’ai vu se dépeupler cette commune en 30 ans de façon significative et dans un fatalisme qui me surprend encore ! Précision : j’ai refusé toute indemnité !
Mes propositions viseront donc les communes de montagnes (ça vaut ce que ça vaut !).
En vrac ! (Aux grands maux les grands remèdes)
1- Les élus manquent souvent d’ambition
2- Imposer une formation aux élus des communes (Gratuite), sous peine de minoration d’indemnité !
3- Maintenir les conseils municipaux dans les petites communes et faire passer le nombre de conseillers pour les communes de moins de 100 habitants à 7 et non plus 9.
4- Les commerces :
4-1 : Exemple typique, l’ouverture temporaire des auberges estivales dans les villages de montagne (étudier la taille pour appliquer ces mesures par un ratio nombre d’habitants à demeure et nombre d’habitants entre le 15 juillet et le 15 aout). Le plus souvent ces auberges n’ouvrent que d’avril à fin septembre (aucun intérêt pour les communes). Proposition : Réduire de façon significative les charges pour que ces établissements ouvrent toute l’année et les augmenter pour les ouvertures saisonnières. C’est-à-dire la somme des charges à payer pour 6 mois serait supérieure à celle payée pour un an. (Idem pour un trimestre).
4.2 : Subventionner les véhicules des commerçants itinérants (Boulangers épiciers, bouchers) et réduire également leurs charges. S’ils vivotent l’été grâce aux touristes, dès septembre et jusqu’en juin hormis pendant les vacances scolaires, ces commerçants se déplacent souvent pour quelques âmes !
4-3 Inciter les producteurs des biens de consommation (groupes) a pratiquer des prix de vente pour ces commerçants comparables à ceux offerts aux géants de la distribution. (Convention avec l’état)
5- Agriculture :
5-1 Favoriser la réimplantation d’exploitants pour la fabrication de produits de consommation de qualité et de terroirs comme le fromage par exemple. Les subventions accordées s’élèvent actuellement dans le meilleur des cas à 50%. C’est insuffisant car la réglementation européenne exige des normes de fabrication drastiques et couteuses. Personnellement, j’ai contribué modestement à la réinstallation d’un éleveur dans la commune pour une production de Cantal fermier en 2012 et je puis vous assurer que c’est le parcours du combattant ! Donc :
Faire passer les subventions à 60%, voire 80% en prenant des garanties pour tout ce qui dépasse 50%.
Simplifier des obligations administratives (un seul point pour toutes les démarches).
5-2 Inciter les écoles de formation en Agriculture à envoyer des stagiaires en pays de montagne. Accorder des bonifications de points pour les examens pour les volontaires.
5-3 Favoriser les fermes auberges par une politique nationale sous l’égide du ministère de l’agriculture.
6- Imposer l’installation de jeunes médecins (et pharmacies) en ouvrant des cabinets médicaux à moins de 30km des villages les plus reculés, et adapter la fiscalité, c’est-à-dire imposer moins les médecins ruraux et plus les citadins.
7- Inciter les retraités à revenir dans les campagnes les plus désertées, alléger leurs impôts sur les revenus s’ils y font leur résidence principale et s’ils y habitent plus de 10 mois l’an.
Ces mesures génèreraient à fortiori des besoins en salariés d’horizons très divers.
Couvrir les mesures par un effort médiatique des chaines de TV.
Publié le 15 juin 2011 à 23 h 43 min par bollard
dans les annèes 40, j’ai vécu dans un petit village de la Haute Saone de 350 habitants.Il y avait tout ce qui était nécessaire à la vie de ses habitants: une agence postale, 2 écoles, une boucherie, une boulangerie deux épiceries, une coopérative laitière, un menuisier, un plombier, un maréchal ferrant, un mécanicien auto, une gare sncf régulant deux voies ferrées, deux bistrots, deux maçons, deux gardes barrières, une quinzaines d’exploitations agricoles qui vivaient à l’aise de leur travail, j’allais oublier une église et son curé.Le reste de la population formée de quelques retraités et de journaliers vivaient chichement certes, mais s’en sortaient avec les produits de jardins et le petit élevage de volailles et de lapins, il y avait des pêcheurs , des chasseurs, une fois par semaine une séance de cinéma itinérante venait égayer la vie de tous, le dimanche les bistrots ouvraient leur jeu de quilles, bref tout cela tournait rond et je crois me souvenir que les gens étaient heureux. Mais voila, les voies ferrées ont été supprimées , remplacées par un autocar qui faisait la liaison Gray Besançon deux fois par jour. Puis le car a lui aussi disparu, les exploitations agricoles,les unes après les autres ont fermées. il n’y a plus de bistrot, plus de menuisier ,de plombier, plus de mécanicien, toute l’animation rurale s’est envolée y compris l’agence postale. Il reste encore, mais pour combien de temps la boulangerie , la boucherie. Les champs si prospères ont étéréunis et loués ou vendus à un exploitant qui n’est même pas du Pays, l’église est toujours là, mais il n’y a plus de curé depuis longtemps, donc plus d’offices religieux. Les habitants du village ne se connaissent pas , c’est devenu un village dortoir. Les personnes agées n’ont plus de moyens de transport , plus de services public. Voila ce que nos hommes politiques ont réalisés, une destruction totale du tissus rural.Alors cher Monsieur Copé, j’espère que vous allez faire quelque chose de bien. Il faut redonner vie à nos campagnes. L’Etat doit remettre en place un minimum de service public et non tout sacrifier sur l’autel des économies, dont depuis le temps, on peut se demander à qui ou à quoi elles profitent.Il parait que nous donnons 28 milliards d’euros à l’Europe chaque année. Combien nous coute notre politique étrangère? nos interventions armées de gendarme du monde, alors que nous n’avons même pas de politique de défense pour notre Pays, la France. ce point n’étant d’ailleurs jamais évoqué.Je suis membre de l’UMP, je vous ai exposé franchement ce que je ressens.
Publié le 15 juin 2011 à 22 h 58 min par Paladel Evelyne
N’oubliez pas que si les citadins viennent en vacances dans les campagnes c’est parce que des petits agriculteurs, éleveurs, vignerons ont su sauvegarder les territoires. Si nos « paysans »venaient à disparaître, le tourisme disparaîtrait aussi et ce serait toute l’économie d’une région qui serait sinistré. Alors aidez nous à conserver nos commissariats, nos bureaux de postes, nos écoles, nos petits commerces qui font que l’on aime vivre dans nos campagnes !
campagne.
Publié le 15 juin 2011 à 22 h 45 min par gantier
s’il vous plait rendez nous de la cohérence .Arrêtez de fermer les gendarmeries , arrêtez de fermer les hopitaux , rendez nous un vrai service de proximité , que les gents ne meurent plus de problème cardiaque faute d’intervention assez rapide avec des questions à n’en plus finir du samu .Rendez nous nos écoles , même en classe unique , les enfants y sont bien mieux suivit .Rendez nous notre ruralité et sa joie de vivre .
Publié le 15 juin 2011 à 22 h 41 min par vidal
Je trouve, par certains côtés, ce programme plus soucieux de panser les plaies repérées dans les départements les moins en difficulté, que de traiter de façon chirurgicale la fracture territoriale du pays:
En effet, comment peut-on aujourd’hui passer outre la situation des Départements qui ont déjà décroché, notamment dans le centre de la France et le sud-ouest ?
Si vous voulez un exemple pour illustrer le propos, regardez la gare de Lyon à Paris: que des TGV; regardez ensuite la gare d’Austerlitz, située l’autre côté de la seine: zéro TGV, et que des trains datant du siècle dernier !; et si vous voulez pousser l’analyse, observez les temps de parcours pour relier par le fer les villes du sud-ouest de la France, comparativement à celles du sud-est, de l’est, de l’ouest et du nord.
Cette image récapitule parfaitement la situation d’abandon dans lequel l’Etat a laissé s’enfoncer une vingtaine de Départements au cours des 30 dernières années; Pour ceux-là, il n’y a pas de TGV, ni d’autoroutes, ni de décentralisation d’Etablissement national, ni d’accompagnement au maintien des quelques industries qui tentent de survivre; en revanche, ces mêmes Départements dont la population vieillit plus vite que la moyenne nationale voient leurs écoles se fermer, comme les lignes secondaires SNCF, les bureau de poste, les maternités de proximité et les caisses d’Epargne.
Si rien n’est fait, de façon volontariste et rapide, ce quart de France ne pourra plus entretenir ses routes, ses réseaux d’énergie, son offre de soins et de services de proximité. Le renouvellement des générations n’y sera plus assuré, les jeunes partent se former et n’y reviennent pas, et les plus âgés devront en partir pour cause d’insécurité médicale.
Pour compléter le tableau, cette évolution qui désespère tant les populations constitue un excellent terreau pour développer des stratégies de récupération politique sur le thème porteur de « l’abandon de l’Etat »; regardez à ce titre les résultats des dernières élections, notamment cantonales, dans ces mêmes régions, et vous verrez clairement à qui profite cette injustice territoriale !
Merci à tous ceux qui partagent ce point de vue de le faire savoir et de relayer l’information pour que soit prise en compte dans le programme cette dure réalité de la France rurale.
Publié le 15 juin 2011 à 22 h 36 min par vidal
Je trouve, par certains côtés, ce programme plus soucieux de panser les plaies repérées dans les départements les moins en difficulté, que de traiter de façon chirurgicale la fracture territoriale du pays:
En effet, comment peut-on aujourd’hui passer outre la situation des Départements qui ont déjà décroché, notamment dans le centre de la France et le sud-ouest ?
Si vous voulez un exemple pour illustrer le propos, regardez la gare de Lyon à Paris: que des TGV; regardez ensuite la gare d’Austerlitz, située l’autre côté de la seine: zéro TGV, et que des trains datant du siècle dernier !; et si vous voulez pousser l’analyse, observez les temps de parcours pour relier par le fer les villes du sud-ouest de la France, comparativement à celles du sud-est, de l’est, de l’ouest et du nord.
Cette image récapitule parfaitement la situation d’abandon dans lequel l’Etat a laissé s’enfoncer une vingtaine de Départements au cours des 30 dernières années; Pour ceux-là, il n’y a pas de TGV, ni d’autoroutes, ni de décentralisation d’Etablissement national, ni d’accompagnement au maintien des quelques industries qui tentent de survivre; en revanche, ces mêmes Départements dont la population vieillit plus vite que la moyenne nationale voient leurs écoles se fermer, comme les lignes secondaires SNCF, les bureau de poste, les maternité de proximité et les caisses d’Epargne.
Si rien n’est fait, de façon volontariste et rapide, ce quart de France ne pourra plus entretenir ses routes, ses réseaux d’énergie, son offre de soins et de services de proximité. Le renouvellement des générations n’y sera plus assuré et les plus âgés devront en partir pour cause d’insécurité médicale.
Pour compléter le tableau, cette évolution qui désespère les populations constitue un excellent terreau pour développer des stratégies de récupération politique sur le thème porteur de « l’abandon de l’Etat »; regardez à ce titre les résultats des dernières élections, notamment cantonales, dans ces mêmes régions, et vous verrez clairement à qui profite cette injustice territoriale !
Merci à tous ceux qui partagent ce point de vue de le faire savoir et de relayer l’information pour que soit prise en compte dans le programme cette dure réalité de la France rurale.
.situation s régions de France es jeunes a population et u peu d’indistrie à ar, en effet,
au détriment de ceux qui ont déjà décroché:
très installés dans très insuffisants op
Publié le 15 juin 2011 à 22 h 31 min par LENOIR Claudine
Bonsoir,
très, très bien, tous ces projets
affaire à suivre
félicitations
Publié le 15 juin 2011 à 22 h 23 min par Donne jacques
Il est dommage que malgré tous les ministères de l’aménagement du territoire , on doit maintenant se reposer tant que questions. la centralisation jacobine a du mal à comprendre comment la France , le grand pays du tourisme n’a pas fait mieux.
Publié le 15 juin 2011 à 22 h 16 min par mlh
Oui la France c’est la ruralité! oui à ces actions qui visent à maintenir un service public complet et de qualité sur l’ensemble du territoire et un maillage d’équipements publics. Oui à des activités économiques rentables parce que adaptées à leur territoire.
Mais non à la dispersion des maillages, à la consommation du foncier et des ressources naturelles sans discernement! Les services doivent être organisés autour des bourgs, villages, villes existantes pour les réactiver et diminuer les besoins en transports collectifs et individuels. Ensuite, à la population qui souhaite avoir un service de grande proximité de s’en rapprocher. Ne cherchons pas à accompagner une dissémination de la population par un service public disséminé. Encourageons les français à aller vers une organisation de l’espace économe en foncier et en transports et riche en services à la personne et en vie sociale.
Publié le 15 juin 2011 à 22 h 15 min par Grandjean
développer la ruralité serait bie névidemment un atout.
J’habite une commune de 30000 habitants depuis 6 ans.
Je constate avant tout un fonctionnement en cirucit fermé avec artisants qui fuient la TVA et les impôts. Alors ne comptez pas sur eux pour remflouer les caisses de l’Etat.
Je veux bien contribuer de par mon expérience à cette initiative
Publié le 15 juin 2011 à 21 h 18 min par Sylvain Damiani
incroyable tout les commentaires ne sont pas pris en compte ni publiés notament sur tous les bars clandestins des associations sportives ou il est formellement interdits de vendre de l’alcool et ou bon nombres d’élus sont parfaitement informé de ces commerces illégal qui nuisent au dévelloppement de tout les bar brasseries qui peuvent créer plus de deux cent milles emploie si la loi est appliquée avec un contrôle renfonrcer des agents de la répréssion de fraudes sans compter tous les faux bilans de certaines associations sportives les maires de villes et de villages doivent restez Garants des lois de la république si non alors qu’ils démissione tous car l’alcool est strictement interdit dans les associations sportives qui ouvrent des bars clandestin pratiquement tous les jours sans compter le détournement des repas c omplémentaires appelés petites soirtées fesons appliqués ces lois sinon pourquoi restez à ump ???????????
Publié le 15 juin 2011 à 21 h 07 min par POUPONNOT Yves
A part la couverture informatique, je ne pense pas que la ruralité soit une affaire d’Etat. Par contre l’Etat doit être un facilitateur de projets des conseils municipaux via le Conseil général. La France est tellement diverseque les besoins ne sont pas identiques partout. Cependant l’incitation à ouvrir des Maisons médicales et à fixer les médecins à la campagne sont de bonnes choses.
Publié le 15 juin 2011 à 21 h 01 min par Morinet Georges
Il n’y a plus de ruralité Monsieur Copé mais une rurbanité. Pour faire court, il me semble tout d’abord indispensable qu’il soit mis en place des groupes de réflexion dans les circonscriptions tout d’abord et de faire le point sur l’évolution démographique des campagnes. Aujourd’hui vous pratiquez une communication « à l’arrosoir ». Il est difficile de se sentir concerné car ayant l’impression de ne pas être écouté. J’habite un village de 600 habitants. Merci.
Publié le 15 juin 2011 à 20 h 58 min par M.AMELAL
Je propose le developpement du tourisme gastronomique dans le monde rurale.La ruralité dispose d’un patrimoine immobilier important mais vide.Les 500 millions alloués à la rénovation de l’habitat c’est bien mais pour qui? Si on ne profite pas de cette occasion pour tansformer le « vide »par son inverse le « plein ».Pour une renovation innovante et créatrice de travail ,et donc de la richesse.Peupler les territoires est une autre priorité ,comment lutter efficacement contre l’exode rural et inverser la tendance ? Comment donner l’envie aux Français de renouer avec la ruralité ?
Publié le 15 juin 2011 à 20 h 42 min par DELBAERE JACQUES
La « ruralité », le mot me fait un peu peur. Il renvoit à certaines « valeurs » douteuses…dont on est pas fier si on se rapporte à la Résistance. Moi, issu du monde agricole, vivant dans un village perdu dans un territoire rude (argonne), je préfère dire « la campagne »… par rapport à « la ville ».
Ceci dit, on vit bien ici. Les habitants de souche étaient bien pauvres au temps où ils étaient ouvriers agricoles, petits artisans etc…ils savaient vivre de peu, mais aujourd’hui ils ont des ressources assurées (même les minima sociaux ici c’est pas mal!), leurs maisons ont pris de la valeur. Ajoutez qu’ici on se connait et on s’entr’aide (pas plus de ragots ici que dans une cage d’immeuble). On est un conservatoire.
Les jeunes partis, les entrants sont des retraités de « la ville » ET il n’y a pas de perspective économique.
Alors quels LIENS peut-on imaginer entre la grand ville voisine et ma campagne? Est-ce que le petit gars dézingué de la grand ville, apprécierait de vivre quelques jours avec nous, en zone blanche! allant sur nos chemins boueux, ne rencontrant que des « vieux »…pas sûr.
Conclusion, y a du boulot mais, pourquoi pas, tentons…des expériences. La rencontre des DIFFERENCES c’est ça qui est porteur. JACQUES DELBAERE
Publié le 15 juin 2011 à 20 h 29 min par JP
Voici une note élaborée en 2006 par un groupe de jeunes ruraux. Plusieurs points demeurent d’actualité :
« La ruralité
Avant toute chose, il est important de souligner le rôle essentiel joué par les espaces ruraux dans les grands équilibres géographiques, économiques et sociaux de notre pays.
Quelques chiffres clés :
- Le milieu rural c’est 70 % du territoire national
- près de 15 millions d’habitants
- deux communes sur trois présentent un caractère rural
La ruralité, qui est une notion subjective, se caractérise par une très grande diversité de situations, en termes géographiques, économiques et sociologiques. Tout comme la ville, la ruralité se conjugue au pluriel et recouvre en fait une réalité très diverse.
Certains territoires ruraux ne cessent depuis quelques années de regagner en population et en activité. A l’inverse, d’autres continuent à perdre des habitants et des emplois.
Tenant compte de ces différences, nous parlerons de « territoires ruraux », et nous ciblerons plus particulièrement les zones rurales en proie à la désertification et à l’isolement.
DIAGNOSTIC :
Atouts du monde rural :
- qualité de l’environnement, paysages agréables, diversité de la faune et de la flore, faible pollution (au niveau de l’air, sonore et visuelle)
- rythme de vie agréable (contrairement au « métro, boulot, dodo »)
- coût de la vie plus bas qu’en ville (logement, assurance auto…)
- solidarités de voisinage, fort tissu associatif
- niveau de sécurité élevé
- facilités pour trouver un logement
Handicaps du monde rural :
- faible offre de formations post-baccalauréat
- difficultés pour trouver un emploi
- faible niveau des salaires
- peu de possibilités en matière d’évolution de carrière
- tissu économique composé essentiellement de TPE (peu de PME et d’industries)
- manque d’infrastructures commerciales de proximité
- manque d’infrastructures routières, ferroviaires, aériennes
- difficultés rencontrées par les jeunes en matière de mobilité : problème du déplacement des mineurs et des jeunes sans permis (pas de transports en commun)
- isolement, solitude
- vieillissement de la population
- accès à la culture et aux loisirs limité
- difficultés pour la mise en œuvre de la formation tout au long de la vie
- insuffisances en matière de technologies de l’information et de la communication (très haut débit, réseau de téléphonie mobile…)
- mentalité plutôt fataliste / volonté de ne rien changer
- détérioration du réseau de santé (problème de l’implantation des médecins généralistes et spécialistes en milieu rural)
ENJEUX :
« Faire rimer ruralité avec vitalité ! »
Pour « bien vivre au pays » il faut préserver un milieu rural vivant et assurer une égalité des chances entre la ville et la campagne grâce à un aménagement du territoire équilibré.
La population rurale doit être actrice de ce développement en agissant dans plusieurs domaines fondamentaux : l’animation des territoires, la vie économique, la vie sociale, l’agriculture,…
Objectif à atteindre : assurer la cohésion économique, sociale et territoriale / assurer la solidarité nationale en faveur des territoires les plus fragiles (égalité des chances)
Axes majeurs de revitalisation des territoires ruraux :
- développer l’activité économique et l’emploi / améliorer la compétitivité des secteurs agricoles et forestiers
- renforcer l’attractivité des territoires ruraux / améliorer la qualité de vie dans les zones rurales
- aménager et préserver les paysages et l’environnement / une économie performante doit aller de pair avec une utilisation durable des ressources naturelles
Approche spécifique aux jeunes :
Chez les jeunes, il y a ceux qui veulent rester en milieu rural, ceux qui veulent partir, ceux qui veulent s’y installer, ceux qui veulent revenir : comment faire face à ces diverses situations ?
Les pistes de réflexion à engager devront tenir compte de multiples problématiques : Travail / emploi ; Education / formation ; Logement ; Environnement / développement durable ; Agriculture / forêt ; Infrastructures commerciales ; Transport ; TIC ; Services à la personne ; Accueil de la petite enfance ; Réseau de santé ; Services au public ; Organisation territoriale ; Equilibre sur le territoire national ; Tourisme…
PROPOSITIONS :
« Faire rimer ruralité avec vitalité ! »
passer d’une logique de service public à une logique de service au public
1 - Mettre réellement les usagers (particuliers et entreprises) au cœur des services publics :
Associer les usagers à la définition des besoins et à l’organisation des services publics
2 - Respecter le principe d’adaptabilité qui impose aux services publics de s’adapter continuellement à l’évolution des besoins de la population et de l’intérêt général.
Ce n’est pas l’usager qui doit s’adapter au service public : c’est au service public de s’adapter à l’usager.
3 - La problématique de la vie en milieu rural doit être abordée de manière plus globale
La problématique de l’aménagement du territoire dépasse la question des seuls services publics d’Etat. L’approche doit être globale : d’autres services indispensables à la vie des territoires et à l’installation de nouveaux arrivants doivent également être pris en compte. Ainsi, les divers commerces de proximité, les services à la personne et l’ensemble du réseau de santé doivent aussi être au cœur des préoccupations
Garantir, à tous, l’accès aux technologies de l’information et de la communication
• Assurer la couverture de l’ensemble du territoire en haut débit et à la téléphonie mobile
• Mettre en place des actions de formation TIC grand public, notamment en faveur des jeunes qui sont restés à l’écart du mouvement
• Systématiser l’administration électronique
Chaque administration départementale doit mettre à disposition des usagers un accès Internet
Tous les formulaires administratifs doivent être disponibles « en ligne » (remplissage / envoi)
Des notes d’informations thématiques doivent être mises « en ligne »
Les demandes d’informations et les réclamations doivent pouvoir être posées « en ligne »… (ce qui permet notamment de contourner le problème des horaires d’accès aux services publics)
• accompagner le développement du télétravail (au niveau du salariat) et promouvoir le statut de télétravailleur indépendant (complément de revenus pour les salariés, les chômeurs, les retraités, les mères ou pères au foyer, les personnes handicapées…).
prestations de services immatérielles : secrétariat, traduction, publication assistée par ordinateur, développement informatique, graphisme, conseil, expertise, vente, marketing, prospection, organisation de voyages, d’évènements, assistance administrative, assistance à l’export ; vente de produits matériels (bâtir une boutique virtuelle) : artisanat d’art, brocante en ligne, vente de produits rares et originaux.
Economie rurale
• Propositions en faveur des jeunes agriculteurs : réforme des droits de succession, revaloriser le plafond des aides à l’installation, relever le plafond des prêts bonifiés, politique ambitieuse en matière de biocarburants (à base de colza / utiliser les jachères), harmoniser les règles relatives à l’agriculture biologique dans l’union européenne, simplification des démarches administratives…
• Financer de nouvelles vagues de pôles d’excellence rurale (agriculture / enseignement agricole, filière bois, services à la personne…)
• Déconcentrer certaines administrations vers les territoires ruraux
• Rapprocher les acteurs publics et privés au service du public : les points multi services / les points Poste
Il s’agit là d’une démarche gagnant gagnant : l’activité des commerces de proximité est confortée et les usagers bénéficient d’une amplitude horaire plus adaptée à leurs rythmes de vie.
• Développer le concept de « guichet unique » : notamment via les maisons de l’emploi (rassembler en un même lieu les services de l’Etat, l’ANPE, l’ASSEDIC et les multiples acteurs et partenaires tels que l’AFPA, le CIO, la Mission locale, le CIJ, la PAIO, les chambres consulaires, les collectivités locales…)
• permettre aux agents de la fonction publique d’être embauchés dans le cadre du CESU afin d’accompagner le développement des services à la personne, d’améliorer le pouvoir d’achat et de lutter contre le travail illégal (libérer les possibilités de cumul d’un emploi public avec un emploi privé)
• Développer les filières d’enseignement technologiques et professionnelles en zone rurale : Bac pro, bac techno, BTS et DUT, filière de formation des services à la personne (veiller à l’adéquation entre les formations proposées et les besoins sur le marché du travail).
Promouvoir les stages en entreprise et l’apprentissage
Ne plus faire d’annonces de fermetures de classes brutales : dès l’annonce d’un projet de fermeture, laisser deux années à la collectivité pour faire en sorte de remplir les conditions pour le maintien de la classe (concertation / parvenir à accueillir de nouveaux élèves)
• Exiger des bénéficiaires de minima sociaux une contrepartie effective en termes d’activité. Qu’il s’agisse d’une formation qualifiante, de la recherche active d’un emploi ou de la participation à des tâches d’intérêt général, la collectivité ne peut valablement aider que ceux qui fournissent un effort. Tout RMIste doit ainsi se voir proposer une activité. Les communes doivent être placées au centre du dispositif en ce qui concerne les tâches d’intérêt général, tel que l’entretien du paysage.
• Faire des territoires ruraux des territoires d’excellence en matière d’accueil des personnes âgés dépendantes et non-dépendantes
Exemple : les « villa family » (juxtaposition de maisons individuelles, avec d’un côté la ou les personnes âgées et de l’autre la famille d’accueil)
Créer des partenariats entre départements ruraux et urbains (exemple : Creuse et Hauts de Seine) pour l’accueil des personnes âgées (exemple : la Creuse s’occupe de l’accueil et les Hauts de Seine financent l’APA)
• Généraliser l’accès au permis à 1 € (ne plus le réserver aux jeunes de moins de 25 ans) afin d’améliorer la mobilité en zone rurale
• Favoriser les déplacements des jeunes : location de mobylettes ou scooters aux jeunes de moins de 18 ans et aux jeunes de plus de 18 ans sans permis (permettre d’effectuer des stages, suivre un apprentissage, accéder aux loisirs…)
• Des infrastructures routières et ferroviaires au service du désenclavement des territoires ruraux
Santé
• favoriser l’implantation de maisons médicales : il s’agit de regrouper des médecins et autres professionnels de santé (infirmières, kiné, dentiste…) / mise à disposition de locaux par la collectivité / secrétariat commun / système locatif attractif
• Inciter les jeunes professionnels de santé à s’installer en milieu rural (incitations financières pérennes de type abaissement de la TP, aides à l’équipement en matériel, fourniture de locaux…)
Education civique / Développement durable
• formation obligatoire aux premiers secours, aux gestes qui sauvent
• accueil en milieu rural de jeunes délinquants condamnés à des travaux d’intérêt général
• Intégrer aux programmes scolaires une sensibilisation à l’écologie, au développement durable et à la biodiversité (dès le cours élémentaire)
Education aux bons gestes pour l’environnement
Rapprocher ville et campagnes : Inciter aux sorties pédagogiques extrascolaires en milieu rural (fermes pédagogiques, activités sportives, découverte de la faune et de la flore…)
«
Publié le 15 juin 2011 à 20 h 26 min par M.AMELAL
Lire attirer
Publié le 15 juin 2011 à 20 h 21 min par M.AMELAL
Le tourisme, un secteur innovant ?
« La France ne vend pas assez à nos touristes,pourquoi ? »Libérer l’innovation dans les territoires.L’innovation et la créativité dans le tourisme est trés important pour le developpement du monde rural. le tourisme rural,un enjeu déterminant et de première grandeur pour les innovations de toutes de toutes tailles et de toutes sortes.Moderniser les zones rurales est une priorité pour pouvoir attirez les créateurs de la valeurs ajoutée et ainsi améliorer la qualité de la vie dans le monde rural et surtout rendre » les cartes postales « réalité »pour nos touristes et nos citadins.
Publié le 15 juin 2011 à 20 h 19 min par RAMBAULT
La ruralité va disparaître avec le réforme territoriale qui est décidée de façon autoritaire par les préfets sans tenir compte de l’avis des élus locaux . C’est une des erreurs les plus dangereuses de notre groupe . Dommage !
Publié le 15 juin 2011 à 20 h 10 min par chamois
commence par répondre aux ruraux qui vous écrivent avant de nous appliquer vos placebos concoctés à Paris…………………
Publié le 15 juin 2011 à 19 h 37 min par ROUXCHANTAL@ALICEADSL
Directrice d’une parfumerie,créatrice d’un champ de fleurs avec un parcours olfactif, à ce jour aucun politicien n’a daigné le visiter,alors que nous sommes dans le guide Michelin. Nous sommes dans un secteur touristique et rural.Peut-être aurons nous l’honneur de vous y reçevoir sur un de vos passage cote-d’azur afin de dévelloper « cette réalité « de l’arrière pays qui offre une image internationale. bien floralement
Publié le 15 juin 2011 à 19 h 36 min par Borek Jacques
Je reste sidéré de lire des Politiques encore « croyants » de l’urbanisation définitive et totale du Monde….
La Ville tentaculaire est le Contraire de l’Urbain au sens civilisation de la politesse et du fameux « vivre ensemble », tarte à la crème actuelle.
L’avenir était prévisible car JE l’ai prévu voici environ 40 ans(????) et je ne suis qu’un profane….Mais la rentabilité financière (foncière) et Politique (électeurs et subsides) ont réalisé le catastrophique que l’on vit à présent….
Alors, cher Mr Copé, continuez dans ce sens ici développé; et vu sa complexité terrible..(réversibilité difficile et organisation nouvelle Gigantesque) je vous souhaite le meilleurs….
Publié le 11 juin 2011 à 7 h 50 min par Groupe Réflexion Vichy
Nous voulons sauvegarder notre Ruralité. pour cela, il est impératif de définir les éléments necessaires au maintien d’une vie sociale intense dans les territoires ruraux; Services collectifs, Santé, transports, logement, loisirs.
Certains de ces sujets ont déjà été traités par ailleurs , tels que Transports, logements, Santé..
Mais le sujet essentiel est la péréquation financière entre les territoires urbains et ruraux pour ne pas pénaliser les territoires n’ayant que des moyens limités; chaque territoire communal devrait un indice de richesse spécifique, déterminant ainsi la part qui pourrait redistribuer ou recevoir; cet indice ne serait pas immuable ;il varierait d’année en année.
Chaque année le parlement devrait voter ainsi, une Loi de péréquation financière entre les territoires.
Publié le 9 juin 2011 à 21 h 27 min par Trey Paule Marie
Tour à fait d’accord avec le pacte républicain
Publié le 7 juin 2011 à 7 h 37 min par BRIAND
je vais essayer par ce message d’apporter le meilleur de moi même. J’essaye donc en 6 points de vous résumer mes idées.
1) La Ruralité, souffre, je pense d’un manque de formation. Les VAE, la Formation ouverte et à distance , les e-learning sont donc à développer, en aidant financièrement les ruraux pour y accéder.
2)Les familles souffrent de manque de cohésion. Un peu déboussolé, il me semble par le progrès technologique et les habitudes socio-culturels, elle aussi en profondes mutations. Il faut donc soutenir la famille, dès l’école, puisque les parents sont très attachés à la réussite scolaire de leurs enfants. L’idée sous une forme ou une autre de planning familiale en milieu rurale serait peut-être nécessaire ( surtout pour prévenir des comportements à risques qui n’épargnent pas cette population : addiction diverses comme le jeu, l’alcool, la drogue. Education à la sexualité pour les adolescents dans ce planning familiale aussi ( ça parait anecdotique mais c’est très important)).
3) Le monde rural n’est pas épargné par la solitude et les accidents de la vie. Il faut ici développer une écoute et des solutions au cas par cas. Un numéro vert d’information, est sans doute à développer avec des aides financières aussi. Une bonne demi heure d’écoute, quand la personne est en grande détresse c’est un bien considérable ! Il faut trouver un moyen pour apprendre à écouter et répondre à la détresse des plus démunis, et des plus isolés ( personnes agées, mères célibataire, alcooliques en rupture familiale, jeunes en détresse…)
4) Il faut aussi accentuer la formation des élus, souvent démunis par la complexité de leur mandat. La première chose à leur apprendre est une joie de vivre ( qu’ils doivent transmettre d’une manière ou d’une autre à leurs administrés) et une joie d’exercer cette fonction de maire en milieu rurale. L’austérité comportementale n’est plus à l’ordre du jour je crois.
5)Je suis extrêmement agacé ( notamment par mon métier d’artiste) par le ragotage en milieu rural. Quelques un(e)s développent du ragotage et en font leur spécialité. Sans doute malheureux et s’ennuyant, ils n’ont pas trouvé de mieux que de démolir tout ce qui bouge et vit un peu dans leur commune. Certes ragoter est lien social, mais ça pourrit vraiment la vie locale. Ces gens souffrent de manque de reconnaissance et de solitude existencielle peut-être. Pourquoi alors ne pas développer la presse locale en soutenant l’embauche de journalistes de presse locaux, spécialisés à ce monde rurale. Ou encore développer des journaux de villages par le biais d’associations existantes ? ( les feuilles d’informations des communes ou encore, les feuilles paroissiales ont un grand succès dans les villages. Il y a aussi internet… les blogs. Il faut court circuiter, je crois les quelques un(e)s qui passent leur temps à ragoter, en focalisant l’information sur la vie locale réelle, si riche de diversité.
6) La ruralité est trop mono industrielle ( l’agro alimentaire par chez moi) ; or le tourisme est un secteur d’activité qui plait ( les gîtes, les chambres d’hôtes…) Pourquoi ne pas booster cette volonté ? Une enquête sur le tourisme en milieu rural serait la bienvenue…
Voilà donc ma contribution… J’espère qu’elle est suffisamment claire pour que vous y trouviez de l’intérêt.
Cordialement
Publié le 6 juin 2011 à 23 h 18 min par SAVORNIN BRUNO
le problème de la ruralité est que au lieu de donner les même atouts qu’au autres département on préfère donner des subventions « de survie.pendant que les grandes villes font des périphérique autour des boulevard périphérique qui allégeaient les boulevards circulaire, on a toujours pas fini le maillage autoroutier des zones rurales. Qui plus est, j’ai voté, je vote RPR puis UMP et finalement mon gouvernement laisse un pacte écologiste barrer la route au développement rural! sans la proportionnelle l’écologie serait une option politique et non une base de gouvernement. il n’y a pas d’écologiste dans le monde rural.. il y a des gens de la terre qui font évoluer le milieu de vie en faisant de l’écologie sans le savoir.
l’état doit reprendre en main ses fonctions régaliennes son devoir d’égalité.
Ou sont les barrages hydroélectriques (énergie plus que renouvelable) source d’irrigation, de tourisme, d’énergie..
ou en est la régulation des entreprises para-commerciale qui viennent grignoter les parts de marché des hôtels restaurants
comment peut-on traiter de la même façon un bureau de tabac sur les champ Elysée et le même magasin en milieu rural.
le monde rural est malade de sa représentation, de ses représentants. La difficulté à se déplacer!!
Publié le 27 mai 2011 à 10 h 12 min par nana
Vous nous parlez de communauté nationale !!! Commencez donc par réintégrer toutes les régions françaises au drapeau national et légitimez vous en tant qu’administrateur ou tuteur du développement socio-économique. Trop d’élus ou de pseudo représentants de votre institution contrecarrent la mise en place de vos mesures ou l’exploitent à des fins toutes personnelles. Vivant dans le rural depuis quelques années, je contaste que la désertification sera de mise dans quelques années. Cela se traduira probablement par la fermeture des écoles dans les petits villages, le service public voué à l’extinction ainsi que le service médical. Aussi, me permettrais-je de vous soustraire l’idée que nos petits élus locaux ne commencent à prendre quelques cours de théorie et de pratique sur l’administration de leur commune. Envoyez nous quelques membres de vos cités ou villes pour donner quelques leçons de français ou de mathématiques à nos élus. Sortez nous ces conseils généraux et donnez à chaque territoire, sous le regard de vos services, une légitimité qui lui est propre.
Publié le 17 mai 2011 à 16 h 33 min par laurent
La DGF par habitant versée par l’Etat dans les arrondissements à dominante rurale généralement animés par une sous-préfecture est très inférieure à celle versée dans les arrondissements à dominante urbaine généralement animés par une préfecture. Vous ne cessez de concentrer par ailleurs les équipements dans les seules préfectures : tribunaux, hôpitaux, casernes de pompiers, syndicats d’électrification rurale, etc. Le projet de l’UMP pour le monde rural ne serait-il pas que simple affichage destiné à gagner des voix ?
Publié le 3 mai 2011 à 17 h 35 min par LAMPERIER
Certe la ruralité doit être développée, la décentralisation d’entreprises est possible avec les faciltés de communications internet.
Mais parfois le contact avec les clients demande des déplacements.
Compte tenu des prix des carburants et de la sécurité routière, les déplacements routiers devraient-être réduits aux maxi. Pour cela, il faudrait penser au transport ferrivière (ex : j’habite dans une région indistrualisée d’environ 30.000 habitants non déservie par le transport sncf des personnes, la gare principale est à plus de 20 kms et cela est regrettable.
Publié le 29 avril 2011 à 22 h 01 min par lobo
Je vis dans une région très rurale. Une bonne politique pour 2012.
Faire tout le contraire de ce qui a été fait par le Gouvernement pour enfoncer les territoires ruraux : rouvrir les écoles, les cliniques, redonner aux Collectivités des capacités d’auto financement.
Moins de com, plus de bougisme et des actions concrètes.
Demandez à Borloo. Il a compris les 5 problèmes de la France.