Croissance

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  1. Publié le 28 décembre 2011 à 11 h 55 min par Bonneville

    Je suis chef d’entreprise d’une PME industrielle de 25 salariés. la désindustrialisation de la France ne m’étonne guère. Je ne vais pas parler ici des 35 heures (tout à été dit). Les multiples contraintes réglementaires que nous subissons sont de nature à décourager les meilleures volontés et à détourner les dirigeants d’entreprises de leur mission de développer leur activité et donc l’emploi. Les contraintes de la Drire (devenu Dreal), les contrôles des inspecteurs du travail (dont quelques uns se conduisent comme des cow boys), les contrôles fiscaux, etc.. finissent par décrédibiliser la fonction publique et surtout par désindustrialiser notre pays. La concurrence déloyale commence par là (pensez vous que les chinois et les turcs on les mêmes contraintes). Propositions :
    - moins de réglementation et plus de négociation entre les différents acteurs (mettre du bon sens dans les relations entre les acteurs de la fonction publique et les chefs d’entreprise)
    -créer une fonction de médiateur de l’industrie (un par département ou région), fonction qui viendrait mettre de l’huile dans les rouages (ferait le lien avec l’administration en cas de blocage) et proposerait des améliorations dans la législation parfois absurde

    Il est grand temps de comprendre que les contraintes internes (lois françaises) sont aussi pénalisantes que la concurrence débridée due à la mondialisation.

  2. Publié le 27 décembre 2011 à 11 h 18 min par Antony

    La situation économique de la France est très inquiétante.
    Toute idée mérite d’être suggérée. La crise économique que nous subissons amène les employeurs à supprimer des postes. Les moyens utilisés sont divers et relativement simples et efficaces pour l’employeur : Plan de départ volontaire (plan de départ anticipé à la retraite, compensation pour quitter l’entreprise avec projet de création d’entreprise, compensation financière pour quitter l’entreprise,…) et pratique en interne de démotivation, dévalorisation pour qu’une partie des salariés partent d’usure.
    Ceci est vrai partout et n’épargne aucunement les grandes entreprises mêmes Françaises qui réalisent d’énormes bénéfices.
    Déjà, il est purement scandaleux que des entreprises qui font du bénéfice se séparent des effectifs et suppriment des postes en toute discrétion. Ils seraient bien de trouver des mesures visant à freiner cette démarche.
    La situation est telle que le salarié est confronté en permanence à la survie dans l’entreprise. Nombre de salariés ne supporte plus les conditions de travail qui se dégradent et la pression mise en permanence par la hiérarchie avec manque de moyen et de ressources. Le salarié est impuissant car tout ceci lui est imposé. S’il pouvait partir ca serait d’autant mieux !
    Une envie légitime est alors de quitter l’entreprise pour trouver mieux. Un départ de l’entreprise pour une autre entreprise est très risqué en contexte de crise.
    Un salarié qui quitte son entreprise avec un salaire est très conscient qu’avec la période d’essai en changeant de société, il s’expose à de graves déconvenues. Il peut être remercié du jour au lendemain sans explication.
    Cette période d’essai est néfaste au changement, à la croissance et donne encore tous les droits à l’employeur. Elle n’a cessé d’être amplifiée dans sa durée sans aucun contrôle. Dans les années 1995, elle était à 3 mois, puis elle a pris une ampleur phénoménale avec pour des grands groupes, 6 mois avec 3 mois renouvelables soit 9 mois de période d’essai. C’est inacceptable de faire vivre le salarié avec un couperet pendant 9 mois.
    Je suggère que la période d’essai ne soit plus un frein à la croissance économique et au développement professionnel, en considérant qu’une personne ayant eu au minimum 2 expériences professionnelles et 4 ans d’expériences cumulées a le droit de ne plus être jugé comme un débutant.
    L’entreprise doit être remise face à ses responsabilités lors du recrutement en réalisant des tests, faire plusieurs entretiens d’embauche, prendre contact avec les références. Le salarié n’aurait plus à subir le résultat d’un mauvais processus de recrutement souvent trop rapide. Une période d’essai de 3 mois pour le salarié serait à conserver pour partir si son poste n’est pas celui qui lui avait été décrit.
    Le salarié pourra alors renégocier son salaire, prendre un poste avec plus de responsabilité. Tout ceci s’inscrit dans un mode dynamique, de croissance.
    Cette idée de la période d’essai pourrait bien être un avantage certain dans une élection à la présidentielle.

  3. Publié le 26 décembre 2011 à 11 h 35 min par SAKHI MOMEN

    Bonjour,
    Je crois que pour une croissance durable il faut que M. SARKOZY crée des grands projets de construction pour ainsi pouvoir crée des emplois dans tout les secteurs économiques. Mais il faut bien de l’argent c’est pour cela qu’il faut très vite lancée le grand emprunt national pour financer ses projets. De même il faudrait aussi donner des avantages sur ses projets immobiliers pour ceux qui on investit.
    Mais la solution selon moi la plus radical serait de faire des différences de taxe sur les produits fabriquée en France 5.5% et sur les autres produits gardée la taxe à 19.6%, cela permetterat un boom du secteurs industrielle pour que l’argent investit en France reviennent en France.

  4. Publié le 14 décembre 2011 à 15 h 01 min par Philippe Dalbin

    Bonjour,
    J’ai soumis ces derniers mois des propositions Ă  des collaborateurs de Messieurs Wauquiez (alors secrĂ©taire d’Etat Ă  l’Emploi) et Novelli (id Ă  l’industrie … entre autre).
    Cette proposition vise à soutenir tous les porteurs de projet œuvrant de concert avec une entreprise, en particulier une PME, existante.
    Objectif : renforcer l’offre de l’entreprise avec les idées du porteur et renforcer la probabilité de survie de la nouvelle activité grâce aux apports opérationnels de l’entreprise.
    Moyen : mettre en place, d’une part des outils de rapprochement des porteurs et des entreprises, et d’autre part des incitations matérielles pour ces co-créations.
    Effet escompté : développement pseudo-externe des TPE/PME existantes grâce à l’apport de porteurs de projet pour les amener vers des tailles plus importantes et réduire fortement les défaillances dans les premières années de vie des jeunes entreprises (en particulier si elles sont innovantes, ce qui conduit aujourd’hui à un véritable gâchis de créativité).

    Je possède un dossier complet décrivant ces propositions. Il a été présenté à plusieurs institutionnels nationaux, régionaux et consulaires. Mes divers interlocuteurs ont trouvé les idées très pertinentes mais ont renoncé à reprendre celles-ci, ne serait-ce que dans le cadre d’une opération pilote, au motif que des outils d’accompagnement des porteurs existent déjà.
    Et j’ajouterais … avec l’efficacité que l’on sait quand on considère le paysage des PME français.

    Offrez-moi une possibilité de vous présenter plus en détail mes propositions : l’idée centrale est d’infléchir la sacro-sainte doctrine de l’entrepreneur individuel au profit d’une démarche concertée de groupe.
    Cordialement

  5. Publié le 14 décembre 2011 à 7 h 20 min par AZZOUZI

    A PROPOS DE PATRIOTISME ECONOMIQUE : Je suis heureux de voir que ce que je prĂŞchais depuis 30 ans soit repris par nombre de candidats aux Ă©lections prĂ©sidentielles. Il n’est jamais trop tard pour bien faire mĂŞme si chez certains il y a une terrible odeur de dĂ©magogie. Ceci Ă©tant, pour moi le patriotisme Ă©conomique ne se rĂ©sume pas au fait qu’à qualitĂ© Ă©gale et prix Ă©gale il faut acheter FRANCAIS. Je vais plus loin que ça. Je pense que mĂŞme Ă  qualitĂ© lĂ©gèrement infĂ©rieure ou Ă  un prix lĂ©gèrement supĂ©rieur il faut quand mĂŞme acheter FRANCAIS. A mĂ©diter…N’est-ce pas Mr BAYROU ?

  6. Publié le 13 décembre 2011 à 12 h 48 min par LECOINTE

    j espere que la crise ne va pas emputer notre victoire svp pas hollande a la tete de ce pays seul NICOLAS est capable de remettre la france sur ses rails alors mobillisons pour notre pays

  7. Publié le 13 décembre 2011 à 8 h 52 min par lutun

    Sortir de l’euro coûterait un million d’emplois, selon une étude de L’institut Montaigne

    Source : Reuters
    13/12/2011 Ă  08:02 / Mis Ă  jour le 13/12/2011 Ă  08:02

    PARIS (Reuters) - Une sortie volontaire de la France de la zone euro détruirait jusqu’à un cinquième de la richesse nationale sur dix ans et coûterait un million d’emplois, selon une projection de l’institut Montaigne parue mardi dans Les Echos.
    En pleine crise de la zone euro, l’idée d’un retour au franc est envisagé par la candidate du Front national à l’élection présidentielle, Marine le Pen.
    Selon les scénarios, du plus optimiste au plus pessimiste, envisagés par l’institut, une telle mesure détruirait entre 6% et 19% de Produit intérieur brut en dix ans.
    « Plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de milliers d’emplois seraient supprimĂ©s dès la première annĂ©e. A long terme, il faudrait mĂŞme s’attendre Ă  la destruction de plus d’un million d’emplois », Ă©crit le journal Ă©conomique.
    Les exportations seraient plus dynamiques mais les ménages, qui consomment beaucoup de produits importés, perdraient du pouvoir d’achat - jouets et voitures étrangères deviendraient 20% plus chers, selon l’institut Montaigne.
    La dette serait creusĂ©e par la dĂ©valuation de la monnaie au point que « la France se trouverait rapidement dans la situation de l’Italie aujourd’hui (118% de dette) », ajoute-t-on.
    Elizabeth Pineau, édité par Marine Pennetier

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