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  1. Publié le 13 décembre 2011 à 9 h 32 min par Tamazount

    L’UMP, pour avoir tous ses diplômes universitaires à la faculté et dans les grandes écoles; à l’avance par rapport à sa tranche d’âge!! (Et non en retard!!)

  2. Publié le 29 novembre 2011 à 11 h 03 min par PB

    Objet : Banlieue et commerce international
    Nous avons un potentiel formidable dans nos banlieues. Nous devons former et lancer ces jeunes sur tous les fronts du commerce international.
    Leurs origines et leurs cultures doivent être utilisées de façon à développer notre commerce mondial.
    Installons dans ces banlieues des écoles spécialisées, notamment de commerce, en relation avec nos entreprises, ministères concernés et ambassades. Ces structures doivent être ciblées pour être vraiment efficaces
    Nous avons aussi, avec les événements actuels, un marché méditerranéen qui s’ouvre et qui était dans les projets présidentiels.
    Ne passons pas à côté de ce potentiel qui solutionnerait beaucoup de problèmes et pourrait être un argument fort pour la prochaine campagne Présidentielle.

  3. Publié le 6 novembre 2011 à 18 h 35 min par groboillot jean louis

    les jeunes ne savent plus faire de démonstration de théorème de mathématiques
    il est urgent de remonter le niveau en mathématiques
    le programme d’histoire est ridicule: le monde entier vient voir Louis XIV à Versailles mais Louis XIV ne fait plus partie du programme d’histoire

  4. Publié le 6 novembre 2011 à 18 h 18 min par A. BIANCARELLI

    Soit le système éducatif a un coût que le gouvernement a réduit et cherche encore à réduire. Les dernières orientations de ce système restent trop fortement guidées par les contraintes de restriction budgétaires.
    Certes la crise nous affecte tous aujourd’hui, cependant l’investissement ne m’apparait pas suffisant : le VISAGE DE SOCIETE DE DEMAIN réside de façon importante dans la façon d’éduquer nos jeunes.
    Il me semble important de REVALORISER l’enseignement et de notamment REINVESTIR entre autres :
    - dans la formation initiale et continue des enseignants et de façon plus large dans une revalorisation de cette profession,
    - dans l’adéquation des organes d’enseignements aux différentes populations d’élèves.

  5. Publié le 6 novembre 2011 à 14 h 44 min par mabille

    au programme collège :
    cours de savoir vivre
    au lycée :
    cours de technique de recherche d’emploi
    stage en entreprise de courte durée
    cours d’informatique
    cours d’éducation sexuelle

  6. Publié le 6 novembre 2011 à 13 h 59 min par Chapuis

    L’idéal des Lumières proposait une émancipation de l’homme par l’instruction.
    Il est bien dit instruction et non éducation.
    L’éducation nationale n’atteint pas ses objectifs et veut à tout prix former des bacheliers avec des élèves qui n’ont pa la capacité pour l’être.
    Le mépris de cette branche de fonctionnaires, hautement privilégiés, pour le travail manuel fait que nous avons sur les bras de merveilleux manuels qui ne seront jamais des universitaires et qui resteront sur voie de garage faute d’une instruction appropriée.
    Je descend d’une longue lignée de compagnons ayant accedé à la maîtrise et je vous garantis qu’ils en savaient plus que vos enseignants d’aujourd’hui qui ne sauraient même pas tailler un crayon.

  7. Publié le 5 novembre 2011 à 17 h 41 min par Tamazount

    Je suis pour une augmentation du recrutement des professeurs dans l’éducation nationale dans tous les domaines ainsi que des bibliothécaires!

  8. Publié le 4 novembre 2011 à 9 h 52 min par Tardif Hubert

    Il est nécessaire d’intégrer les jeunes dans le monde du travail. Il faut donc augmenter les liens entre les entreprises et l’enseignement,
    pour que la formation soit mieux adaptée aux besoins des entreprises.
    Il serait peut ĂŞtre utile que les entreprises
    interviennent dans les C.I.O. afin d’aider à
    l’orientation des jeunes dès le lycée.
    Hubert Tardif

  9. Publié le 3 novembre 2011 à 19 h 41 min par agnes

    Pour que les enfants sachent lire et écrire correctement, il faut rétablir dès le CP l’apprentissage par la méthode syllabique, la dictée quotidienne et les exercices de grammaire sur le Bled. Pourquoi ces méthodes qui ont permis à des générations entières d’avoir une orthographe parfaite ne sont elles pas réhabilitées dans le service public ? Il est dommage que ces méthodes soient jugées rétrogrades par le corps enseignant alors qu’elles ont prouvé leur efficacité et que souvent l’école privée continue de les utiliser !

  10. Publié le 3 novembre 2011 à 10 h 50 min par Aldric

    il faut rétablir l’uniforme à l’école.

    Objectif : rétablir l’autorité et le principe d’égalité.

  11. Publié le 3 novembre 2011 à 9 h 53 min par Jean Carayon

    L’Enseignement technologique en France est actuellement dans une tres mauvaise situation que l’Inspection générale de l’Education nationale, qui définit les programmes, en toute bonne conscience, ne veut pas reconnaitre: l’informatique, la modélisation c’est tres bien mais dangereux sans le bon sens, l’expérience du concret et de l’ordre de grandeur, et à tous les niveaux. Les industriels, les bureaux d’études, l’Académie des technologies l’affirment, mais ne sont pas entendus. Comment sauver dans ces conditions notre Industrie. Les pays anglo-saxons, et les pays asistiques, ne perdent pas eux la formation par le concret et l’intelligence de la main.

  12. Publié le 2 novembre 2011 à 20 h 47 min par Valérie bruneau

    Fraîchement diplômée d’un master EEME , je me permets d’indiquer l’intitulé exact dudit diplôme , Sciences humaines et sociales à finalité professionnelle mention éducation et formation spécialité métiers de l’éducation et de l’enseignement du premier degré , à 43 ans je me retrouve assistante d’éducation et pédagogique dans un College . Je n’ai pas réussi le concours de professeur des écoles ( 3 échecs au compteur) qui finaliserait ma formation masterisante et me permettrait surtout d’enseigner en primaire. Il est bien beau et sonne bien mon nouveau master mais je ne peux rien en faire si j’échoue au concours . Quelle belle reconversion me direz-vous ! Je me sens surtout frustrée et bafouée et mon avenir professionnel ressemble surtout à un no man’s land . Quelle heureuse décision cette nouvelle formation des enseignants ! Où cela mène t’il si ce n’est un sentiment d’échec et d’inutilité ?
    Je vous le demande , j’aime enseigner et écrire et je ne peux pas le faire . J’encadre des collégiens mais je n’enseigne pas pour autant. Cette reconversion Professionnelle me laisse un goût bien amer . J’ai seulement réussi à être payée au Smic avec un beau nouveau master et croyez moi , je ne vous félicite pas !

  13. Publié le 2 novembre 2011 à 20 h 39 min par Valérie bruneau

    Fraîchement diplômée d’un master EEME , je me permets d’indiquer l’intitulé exact dudit diplôme , Sciences humaines et sociales à finalité professionnelle mention éducation et formation spécialité métiers de l’éducation et de l’enseignement du premier degré , à 43 ans je me retrouve assistante d’éducation et pédagogique dans un College . Je n’ai pas réussi le concours de professeur des écoles ( 3 échecs au compteur) qui finaliserait ma formation masterisante et me permettrait surtout d’enseigner en primaire. Il est bien beau et sonne bien m

  14. Publié le 2 novembre 2011 à 20 h 22 min par santereau

    MARDI QUI SIGNIFIE JOUR DE GUERRE 8 OCTOBRE 2011 AURA LIEU LA CONVENTION SUR L’EDUCATION

    LE CHANT DE MARS SIGNE DU FER DE L’AIMANT ,DE L’ATTIRANCE, DE LA CONTRACTION, DU CONTRAT SERA FAIRE L’ELOGE DE L’EDUCATION MARIAGE AVEC LA NATION.

    MAIS QU’EST CE QUE CONVENTION SUR L’EDUCATION?

    JUSTE POUR ETRE POINTILLIEUX SUR CE QUI EST SPATIALEMENT PARLER PAR RAPPORT AU TITRE DE CONVENTION SUR L’EDUCATION .

    IL N’Y A PAS DE COMPOSITION SANS DECOMPOSITION.
    C’EST A DIRE QUE L’EDUCATION EST LE FRUIT , DE L’ETUDE SOIT L’EFFET.

    AU FOND EST CE CAUSER DE LA CONVENTION QUE LE MEILLEUR DIPLOME RESTE LE CONTRAT DE TRAVAIL.

    CE TRAVAIL CE TRYPTIQUE QU’EST ETUDIE EDUQUE ET CONTRACTE

  15. Publié le 2 novembre 2011 à 19 h 30 min par binet de vauxclairs

    Faire vivre un lien prospectif Economie-Formation pérenne

    La rapidité de l’évolution des technologies et des marchés confronte tant les entreprises que le système éducatif, à un double défi :
    - Celui de l’élévation générale des connaissances et des compétences ;
    - Celui de la corrélation de ces compétences avec les besoins de l’économie, de la recherche et de la transmission des savoirs.
    Le monde de l’entreprise dans la compétition mondiale doit s’adapter en permanence et se trouve dans l’incapacité de faire des prévisions quantitatives fiables de recrutement. Le monde de l’éducation a des contraintes qui limitent sa capacité de réactivité à la demande de formation, réactivité qui doit être d’autant plus forte qu’on se rapproche du marché du travail.
    Dans un contexte d’internationalisation générale accélérée, tous, pouvoirs publics, système éducatif et entreprises, doivent faire preuve à la fois :
    - D’une grande capacité d’adaptation, sans pouvoir toujours s’appuyer sur des tendances claires et parfaitement identifiées, voire même faire face à des ruptures ;
    - D’une grande efficacité collective y compris dans l’optimisation de l’emploi des ressources.
    Aussi, il est de l’intérêt général de ne pas se contenter d’un examen au début de chaque mandature de la collectivité territoriale concernée mais de bâtir un lien prospectif Economie-Formation permanent, avec des rendez-vous programmés, permettant une réflexion en commun et l’échange d’informations qui, même imprécises et évolutives, peuvent et doivent nourrir une stratégie concertée.
    L’évolution de la carte des formations technologiques et professionnelles, du secondaire au supérieur, constitue un axe récurrent de concertation nécessaire avec les milieux économiques, en terme de définition des besoins de formation, de capacité d’accueil dans les entreprises des jeunes en formation et de débouchés à l’issue des formations. Formasup est à cet égard un modèle d’organisation d’une concertation permanente et prospective pour préparer la carte de l’apprentissage du supérieur. De bonnes pratiques se sont aussi mises en œuvre à l’opportunité des derniers COM régionaux sectoriels (réparation automobile, bâtiment, transports par exemple).
    Cela vaut aussi pour les ouvertures et les fermetures de formations auxquelles une attention particulière doit être portée. La réduction en nombre des classes d’âge a conduit dans les dernières années à fermer de nombreuses formations spécialisées faute d’un nombre suffisant de candidats à ces formations. De telles fermetures sont nécessaires mais elles peuvent compromettre l’avenir de certaines entreprises. Aucune fermeture ne devrait se faire sans concertation avec les professions concernées afin que puissent être considérées toutes les possibilités : regroupement géographique, rapprochement et partage de formations, aides apportées à la mobilité, au logement… Le bon compromis proximité-coût est difficile à trouver et peut nécessiter une meilleure collaboration sur le terrain entre établissements et entreprises pour améliorer conjointement l’image et l’attractivité de telle ou telle formation.
    Un processus annuel de concertation pour la préparation de la carte des formations est à construire (acteurs, contenus et calendrier) ; d’abord secteur par secteur, puis finalisé par une étape transversale pour mieux asseoir les décisions sur des besoins concernant plusieurs secteurs d’activité ou peu structurés au plan régional, proposer les derniers arbitrages et travailler sur des solutions innovantes pour pallier les situations à risque (cf ci-dessus). Cette concertation serait conduite à l’initiative du Rectorat pour le secondaire et à l’initiative du PRES pour le supérieur professionnel, en particulier jusqu’au niveau licence.
    C’est dans ce cadre que pourrait être particulièrement travaillée l’articulation des voies de formation pour certains cursus (BAC PRO par exemple). Mais aussi que pourraient être communiquées à tous les informations utiles sur les flux de sortants, l’insertion, les taux de pression en terme de vœux d’orientation, la maîtrise des pré-requis. Cela permettrait également d’envisager des actions pour l’aide à l’orientation et à l’insertion (par exemple, le positionnement du contrat de PRO en étape d’insertion suite à des formations généralistes).
    Par delà les scénarios et observatoires macroéconomiques, l’information réciproque sur le terrain est indispensable (niveau micro) dans un partenariat approfondi entre des entreprises et des établissements de formation initiale, par exemple, lorsque deux ans se sont écoulés, par un suivi de l’insertion auprès du salarié et de son employeur, ainsi qu’il est déjà pratiqué par certaines formations universitaires. Cela est certainement utile pour faire évoluer le contenu des formations.
    Pourquoi ne pas disposer pour chaque formation d’un partenariat d’une entreprise de référence ?
    Les remontées d’observations de ces partenariats viendraient utilement conforter la concertation macroéconomique.
    D’une manière plus générale, le fonctionnement en temps réel d’une méthode d’observation régionale des emplois et des formations permettant de saisir, selon les secteurs et en parallèle pour chacun d’eux, les besoins en compétences et les offres de formation, serait utile pour la réussite du futur CPRDFP. La saisie des informations individuelles concernant l’embauche et l’évolution professionnelle des personnes en provenance des différents opérateurs de formation devrait être renforcée. Il en irait de même de la connaissance des taux de remplissage ou de pression des formations.
    La conjonction d’examens macroéconomiques programmés, d’un système d’informations en temps réel, fondés sur des liens renforcés entre formations et entreprises, avec une finalité mieux affirmée serait une clé de la réussite de la formation professionnelle en région ; en un mot savoir ce qui se passe et se concerter plus souvent pour mieux s’adapter au fur et à mesure.

    Favoriser une orientation professionnelle active

    1. Permettre à chaque jeune et à chaque actif d’être acteur de son parcours professionnel
    Tout homme ou femme, tout au long de sa vie, change, a des périodes de fort développement ou de maturation, de façon non linéaire voire même imprévisible; aussi il importe que les institutions qui s’occupent d’eux fassent preuve de flexibilité, par exemple au sein du système éducatif, mais aussi entre les différents âges de la vie, par exemple entre formation initiale et continue.
    L’environnement change continuellement; aussi il faut que tout homme ou femme au cours de sa vie puisse être accompagné(e), s’il( si elle) le souhaite ou le nécessite, afin de s’adapter et faire évoluer son projet.
    Il est également essentiel que la finalité des cursus de formation initiale soit claire : un enseignement professionnel est fait pour s’insérer, un enseignement technologique fait pour être suivi d’une professionnalisation sans que cela ne conduise à enfermer dans des cadres rigides prédestinés. Clarté et souplesse sont de mise.
    On peut distinguer quatre situations : celle du jeune en formation initiale, celle du salarié en activité, celle du salarié qui veut faire évoluer son projet en dehors de son entreprise ( ou organisation), et enfin celle du demandeur d’emploi.
    Mais, dans ces quatre situations, le bénéficiaire a besoin de façon plus ou moins intense :
    - de quelqu’un qui lui donne en effet miroir une bonne appréciation de ce qu’il est et de son potentiel ;
    - de quelqu’un qui l’aide à bâtir son projet et, si nécessaire, l’accompagne psychologiquement ;
    - d’un système d’information pertinent.

    Le système d’information doit être global : la connaissance des métiers, des formations à suivre pour y accéder, des formations existantes, de leur financement, de la façon dont se déroule l’insertion à l’issue d’un parcours de formation, de l’évolution du marché du travail…
    Il importe aussi que les possibilités offertes de formation tout au long de la vie par les accords et les lois, soient bien connus des jeunes et de ceux qui les aident. De nombreuses institutions publiques ou syndicales s’emploient à recueillir et diffuser l’information. La mise en réseau de ces institutions devrait permettre :
    - de s’assurer que toute l’information nécessaire est disponible dans les délais voulus, et cohérente ;
    - de mettre cette information accessible à tous, immédiatement, aisément et sans contrainte, et structuré dans l’esprit de l’utilisateur et non sous forme d’une simple publication (notamment via internet, information interactive, mais aussi forums et rencontres ciblés).

    L’effet miroir relève :
    - pour un jeune en formation initiale, à l’évidence de l’équipe pédagogique représentée par l’un de ses membres : Evaluation des connaissances du jeune mais aussi de son potentiel et de ses autres compétences et expériences reportées dans un livret de compétences
    - pour un salarié, de son responsable hiérarchique direct : Entretiens de développement de tous types et passeport formation. L’entretien de développement à mi-carrière est une des clés du maintien en activité des seniors. C’est une occasion également de s’assurer que le socle de compétences acquis dans la formation initiale a bien été entretenu.
    - pour un salarié qui cherche à construire un nouveau projet dans une autre institution ou créer son entreprise, le FONGECIF est là pour organiser le conseil en évolution professionnelle, en faisant notamment appel à des expertises extérieures.
    - pour un demandeur d’emploi, ce devrait être le précédent employeur qui au moment de la séparation, qu’elle soit de nature économique ou même due à une inadéquation, devrait donner une évaluation positive ; le pôle emploi devrait là aussi compléter l’employeur, en faisant appel à des expertises extérieures.

    L’aide à la construction d’un projet revêt deux aspects :
    - l’un est technique : utiliser le résultat du miroir et le système d’informations pour faire son choix, définir les compétences à acquérir pour réaliser son projet, choisir le parcours de formation (compétence de type outplacement). La mise en réseau des acteurs capables d’aider dans les différentes institutions serait une voie de progrès.
    - l’autre est l’assistance psychologique plus ou moins nécessaire ou lourde. Aussi, cela peut nécessiter l’intervention d’un psychologue, que l’on doit trouver aisément dans l’institution concernée : COP, DRH ou coach, psychologue du pôle emploi ou expertise extérieure sollicitée.

    Il apparait donc que le vocable « orienteur » est à proscrire car il s’agit d’aide à l’orientation et non d’orientation, la responsabilité reste toujours à la personne concernée même si elle doit être parfois très aidée (les scolaires par exemple) ; mais aussi parce qu’il ne peut y avoir de monopole de l’orientation, il s’agit d’une démarche collective qui doit rassembler des compétences multiples mais également prendre en considération des questions économiques et de toute nature. A cet égard, les familles peuvent avoir besoin aussi d’être aidées pour les scolaires et nécessiter le concours d’une assistante sociale. On ne pourra pas éviter les contraintes familiales (facilités familiales de proximité, transport et logement) ; mais comment éviter qu’elles ne soient totalement prédominantes et concilier proximité et coût, sans oublier les besoins des entreprises ? C’est la réponse que doit apporter le lien prospectif sur le terrain pour les jeunes : collégiens, lycéens, étudiants, et pour les actifs.

    2. Piloter en région le service public de l’orientation tout au long de la vie
    La dimension politique d’une démarche régionale trouve sa place dans le CCREFP.
    Le C2RP apparaît de fait comme le porteur opérationnel du service public de l’orientation, en raison de son expertise actuelle et du consensus des acteurs pour lui faire porter des ingénieries régionales. Il est déjà le support de nombreux dispositifs d’informations sur les formations (SOFIA) et les métiers (Portail PRIM’), animateur des points VAE ; il dispose des travaux de l’OREF et est en charge de les diffuser ; il assure le portage de PARTAJ, de MOP. L’ensemble de ces actions devront être mises en synergie par un pilotage en mode projet « orientation ».

    Son activité essentielle devrait être la mise en réseau des acteurs pour construire et entretenir le système d’informations unique à l’usage de tous, c’est-à-dire rassembler dans un portail, toutes les bases de données alimentées par toutes les institutions. Le C2RP devrait donc commencer par recenser tout ce qui existe, étudier ce qui manque ou ce qui n’est pas satisfaisant en délais d’obtention et en présentation des informations notamment.
    La finalité de ce système serait bien l’orientation, mais chacun resterait libre de construire les applicatifs qu’il souhaite pour sa propre activité. Il pourrait être mis en place très rapidement avec ce qui existe et s’améliorer ensuite. L’essentiel étant de créer le réflexe de ce système unique de bases de données sur internet et la formation de ceux qui ont à s’en servir, principe déjà en vigueur pour le portail PRIM.
    La mise en réseau des acteurs chargés d’aider à la construction des parcours dans les institutions serait sa deuxième responsabilité. Il aurait notamment vocation à former les acteurs à l’utilisation du système d’informations, pour une vision partagée de l’orientation et l’utilisation de méthodologies et d’outils communs.
    Enfin, le C2RP devrait définir et suivre les paramètres « mesurant » la qualité de l’orientation.

    3. Outiller les démarches d’orientation active
    La nécessaire continuité de la démarche d’orientation tout au long de la vie s’accompagnerait bien d’un support matériel enregistrant les validations très variées des compétences. Livret de compétences, passeport formation tels sont les outils embryonnaires d’une démarche qui devra être encore développée et diffusée ;
    L’aide à l’orientation et à l’insertion doit être omniprésente dans les systèmes de formation. L’existence de bureaux d’insertion dans l’enseignement secondaire analogues à ceux qui sont mis en place dans les universités serait nécessaire. Car c’est la moitié d’une classe d’âge environ qui doit s’insérer à l’issue de sa scolarité au niveau secondaire, quel qu’en soit l’aboutissement.
    Il faut également veiller à utiliser des supports de communication plus en phase avec les nouveaux usages et outils qui se diffusent largement chez les jeunes et les actifs; bien sûr internet, mais également les réseaux sociaux pour compléter les actions plus classiques de type rencontres, forums qui gardent du sens à des étapes-clés des processus d’orientation.

    4. Développer les relations éducation/entreprise
    Il n’en reste pas moins que la bonne connaissance de l’économie et des entreprises par tous ceux qui sont dans un processus d’orientation est indispensable. Les cultures doivent encore évoluer et les préjugés disparaître. Le rapprochement éducation-entreprise est vital. De nombreuses conventions existent pour donner des cadres de partenariat, mais une stratégie régionale entre grands acteurs concernés gagnerait à être mise en place pour gagner en cohérence et en efficacité.

    L’expérience montre que l’action au plus près du terrain est une des clés de la réussite.

    A cet égard, les clubs école-entreprise ont un rôle essentiel à jouer. Rassemblant tous les acteurs intéressés par ce rapprochement, un club est animé par un binôme de volontaires (référent de l’éducation nationale et chef d’entreprise pilote). C’est un lieu d’échanges libres, conduisant des actions, menant des projets et mettant en œuvre des partenariats divers. Treize clubs, constitués au niveau des bassins d’éducation, existent en NPC. A leur actif, on peut déjà mettre un grand nombre d’actions très variées telles que la déclinaison des grands projets nationaux (semaine école-entreprise, découverte professionnelle (DP3, DP6), Entreprendre pour Apprendre (mini-entreprises)…) et nombre d’initiatives locales ou régionales (formation des enseignants à la connaissance de l’entreprise, plateformes de stages..). Tout ceci ne demande qu’à être développé.

    Une prise en compte de cette dimension dans des conventionnements régionaux (COT, COM..) permettrait de mieux assurer le financement d’un plan d’action régional concerté.

    Réussir la formation professionnelle des jeunes et leur entrée dans la vie active

    1. Garantir à tout jeune un socle de compétences clés lui permettant de s’insérer durablement avec succès
    La notion de compétences d’insertion prend tout son sens à l’entrée dans la vie active. La réussite de l’insertion en dépend et, à cet égard, un minimum, ou socle, doit être acquis au plus tard dans la phase de professionnalisation des études. Ce minimum dépend bien évidemment du niveau d’insertion. Ces compétences sont aussi une des conditions de la mobilité, qu’elle soit voulue ou subie.

    Le socle de connaissances et de compétences minimum en formation initiale devrait correspondre par exemple à un CFG (certificat de formation générale) et être un pré-requis pour la poursuite des études au-delà du collège, à vérifier au plus tard dès l’entrée au lycée. Aucun jeune ne devrait arrêter ses études sans en être muni.
    Mais pour l’insertion, il convient de l’élargir à d’autres compétences que des savoirs fondamentaux. Les trois domaines essentiels sont :
    - Capacité à communiquer, expression écrite et orale, maîtrise du français et d’au moins une langue étrangère (de préférence l’anglais), bureautique et internet.
    - Capacité à travailler en équipe, en réseau et en groupe projet, pratique du travail dans un contexte d’autorité et d’autonomie, capacité à organiser ses activités et à s’adapter aux situations et à réinvestir ses acquis mais aussi éducation civique et citoyenne.
    - Capacité à s’approprier les principes d’organisation de son contexte professionnel et son rôle (entreprise ou institution) ainsi que celle de son environnement socio-économique.
    La qualité et l’étendue des connaissances, savoirs, savoir-faire et savoir-être, dans ces trois domaines sont la base du leadership, sans préjuger des savoirs académiques et professionnels et des aptitudes naturelles.

    2. Mieux articuler dispositifs et voies de formation initiale

    Tout parcours de formation doit s’accompagner quel qu’en soit le niveau d’une période de professionnalisation. Lorsqu’il s’agit d’un enseignement professionnel, bac pro, BTS, licence pro ou grande école, l’alternance sous une de ses trois formes est la base indispensable de la pédagogie puisque cet enseignement est destiné à l’insertion immédiate.
    Lorsqu’il s’agit d’un enseignement technologique (bac techno ou DUT), il doit se poursuivre d’un enseignement professionnel (BTS pour un bac techno, licence pro ou grande école pour un DUT).
    Lorsqu’il s’agit d’un enseignement général, il doit se terminer par une phase de professionnalisation différenciée selon le projet professionnel et les perspectives d’insertion visées, économie au sens large, recherche/innovation, transmission des savoirs.
    Et même s’il ne saurait être question d’enfermer les jeunes dans des cursus, car l’orientation est un exercice difficile, il faut néanmoins que les choses soient claires tant pour les familles, les jeunes, les entreprises, que les enseignants et tous ceux qui aident à l’orientation. Car ce n’est pas la même chose de préparer une insertion ou de préparer une poursuite d’études. Et pour atteindre l’objectif de 50% d’une classe d’âge en enseignement supérieur sans dévaloriser les diplômes, la meilleure voie est de respecter la finalité des cursus et de leurs enclenchements, en soignant l’orientation, l’enseignement en primaire, au collège et au lycée . Car, tout jeune, qualifié ou pas, doit être inséré. C’est la responsabilité du système de formation initiale.
    C’est dans cet esprit que les équipes pédagogiques de STS sont vraisemblablement les mieux à même d’accueillir les bacs pro qui veulent tenter de poursuivre quand même des études supérieures sans subir un échec traumatisant. Même s’ils n’obtiennent pas un BTS, ils auront néanmoins pu acquérir les socles nécessaires à une bonne insertion et à une reprise ultérieure d’études, les valider, bâtir leur projet professionnel et réussir par l’insertion. A cet égard, des partenariats universités-lycées seraient utiles pour ouvrir le spectre des possibles et faciliter les réorientations.
    Pour éviter la stigmatisation de certains cursus, il parait souhaitable qu’il n’existe pas de lycées spécialisés dans un type d’enseignement, mais au contraire de les regrouper au moins de façon institutionnelle au sein des « plus prestigieux ». Cela permettrait une certaine mutualisation de moyens et la facilitation des réorientations au lycée, car les jeunes n’ont pas toujours un développement personnel totalement prévisible et programmable.
    Le contexte de la réforme du lycée peut être favorable à la conduite d’expérimentations dans ce domaine et au renforcement de la lisibilité de lycées organisés en pôles de compétences, de leur offre de cursus et de passerelles visant la souplesse des parcours. Une première évaluation des réformes engagées (BAC PRO 3ans, enseignements technologiques, réforme du lycée) et de leur impact sur les cursus et les flux permettrait de situer les difficultés et problèmes soulevés par leur application dans le contexte régional pour proposer des solutions.
    De la même manière, la création de plates-formes technologiques, regroupant en réseau autour d’un même plateau technique ou technologique, toutes les composantes des différents cursus (lycées et enseignement supérieur) et les entreprises concernées permettrait une mutualisation de moyens, faciliterait les transferts technologiques, la concertation entreprise- système éducatif, l’orientation et l’insertion des jeunes. De plus, cela répondrait aux problématiques de proximité. Il serait là aussi bon d’évaluer pourquoi les projets antérieurs ont eu du mal à se concrétiser ou à vivre, et se référer à des expériences positives conduites dans d’autres régions. L’implication des entreprises dans le pilotage parait notamment une condition du succès. Leur sollicitation pour accueillir les jeunes pour les séquences obligatoires des cursus professionnels ne pourra qu’en être facilitée.

    3. Poursuivre et optimiser le déploiement de l’alternance
    Le précédent SRDF a affirmé la place de l’apprentissage comme voie de formation à part entière et voie de réussite. Cependant le Nord-Pas de Calais ne se situe toujours pas au niveau des grandes régions françaises comparables. En sortie de crise, nous constatons que les efforts pour soutenir l’apprentissage ont été payants. Le contrat de professionnalisation, davantage lié à la situation de l’emploi, ne peut que reprendre sa progression.

    Et pour ce faire :

    Respecter quelques fondamentaux.
    Tout jeune volontaire doit pouvoir accéder à un parcours en alternance pour terminer son cursus de formation initiale ou le compléter à l’issue de formations généralistes peu ou pas professionnalisantes. Les modalités pédagogiques de l’alternance permettent, en effet, aux jeunes de mieux s’inscrire dans des parcours de réussite vers l’emploi durable dans des métiers qui recrutent et aux entreprises de contribuer à la formation de leurs futurs collaborateurs. Mais Il faut néanmoins pour chaque cursus :
    - choisir la bonne forme de l’alternance, contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation, ou le stage
    - respecter les conditions du succès à savoir :
    * un temps unique de formation composé de deux types de séquences qui doivent être coordonnées, complémentaires et interactives l’une en milieu académique, l’autre dans l’entreprise ;
    * un pilotage général du processus de l’alternance ;
    * une fonction tutorale qui accompagne et ne se limite pas Ă  la transmission ;
    * un apprenant en vraie responsabilité professionnelle ;
    * une reconnaissance formelle qui sanctionne l’ensemble des compétences professionnelles, et pas seulement la technicité.
    On ne doit pas opposer les deux formes de contrats en alternance (apprentissage et contrat de pro) qui ont chacun leur finalité et leur fonction. L’apprentissage est une voie de la formation initiale bien adaptée à un enseignement de type professionnel, le contrat de professionnalisation est une étape d’un parcours d’insertion ou de réinsertion.
    A noter que les deux contrats ne fonctionnent que si le monde économique répond positivement à leur utilisation, ce qui est de plus en plus le cas avec des résultats qui ne se démentent pas en terme d’insertion.
    Quant aux stages de professionnalisation, à ne pas confondre avec les stages de découverte, ils doivent garder une grande souplesse dans leurs modalités, par rapport aux deux autres formes nettement plus encadrées.

    Poursuivre un développement raisonné de l’apprentissage
    Il convient d’ évaluer la carte actuelle avant tout nouvelle vague d’ouvertures significatives et de mettre en chantier une réflexion de fond sur les formules à préconiser dans les parcours d’apprentissage et les nouvelles articulations à trouver entre voie scolaire et apprentissage( 1+2, 2+1, année terminale) pour augmenter le nombre de jeunes concernés sans augmenter la pression sur les entreprises et en gardant une souplesse qui permettent à des jeunes ou à des entreprises de s’engager dans des parcours plus longs. Tout cela ne peut être que négocié et progressif dans la mise en œuvre pour :
    - Améliorer ensemble (entreprises et système éducatif) l’attractivité de certains métiers/filières avec une communication soignée lorsque le nombre de candidats est insuffisant au regard des offres d’emploi, en mettant en œuvre des plateformes de recrutement suscitant les vocations.
    - S’assurer de la participation des entreprises à la gouvernance de tous les dispositifs d’apprentissage
    - Pérenniser le modèle économique. Les ressources tant financières que de disponibilité des entreprises ne sont pas illimitées. Le financement de l’apprentissage repose pour une large part sur la taxe d’apprentissage versée par les entreprises directement ou indirectement. Celle-ci, même avec une hypothèse raisonnable de croissance, ne suffira pas à accompagner un développement fort de l’apprentissage qui intéresse de plus en plus d’organisations employeurs sans nécessairement de contribution suffisante de leur part (apprentissage public par exemple).
    Une stratégie régionale de développement des formations répondant toujours mieux aux besoins des entreprises et sa mise en lisibilité pourrait permettre de construire une communication incitant les directions à intégrer une dimension collective dans leurs choix d’affectation régionale de leur taxe d’apprentissage.

    - Impliquer plus fortement les PME et TPE, pour augmenter les capacités d’accueil. Ceci ne pourra être obtenu que par des mesures particulières d’encouragement qui pourraient être liées à un investissement particulier (innovation, recherche, qualité, environnement, international…). Egalement par un renforcement de l’information et de l’accompagnement des entreprises sur les dispositifs, la mise en relation avec les candidats et la fonction tutorale. (cf. ci-dessous)

    - Promouvoir le contrat de professionnalisation, avec des ingénieries d’individualisation des parcours répondant mieux aux besoins des PME et des personnes à insérer. (Ex : PRODIAT) Ne pas systématiser les contrats diplômants, tout en s’assurant de la traçabilité de la montée en qualification.
    - Créer un réseau régional de l’alternance visant à décloisonner, fédérer et faire progresser les bonnes pratiques et les ingénieries. A cet effet, l’APEA créée à l’initiative de FORMASUP pourrait constituer un support de ce réseau pour favoriser la professionnalisation des acteurs et le partage des bonnes pratiques.
    - Négocier des COM alternance sectoriels avec les branches qui le souhaitent ; proposer également un COM interprofessionnel porté par le MEDEF et la CCI de région pour établir des stratégies de déploiement et d’animation sur les territoires, et associant des opérateurs moteurs au plan régional de l’alternance (OCTA, OPCA, CFA, centres de formation).
    - Faciliter la mobilité des alternants en améliorant l’offre de logement ainsi que la formation à distance. Impulser des projets moteurs pour le NPC dans le cadre des investissements d’avenir (grand emprunt, programme visant le développement de l’alternance).

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