Territoires ruraux : Terres d’avenir ?
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posté le 20/11/2012 10:51:16

















Publié le 14 juillet 2011 à 14 h 02 min par LE FOUEST
Psychologiquement difficilement recevable, mais néanmoins peut-être possible à étudier : le regroupement de communes en zones rurales. Cela devrait changer la taille et la pertinence des projets possibles sur les secteurs concernés. Personnellement je pense que tous les projets devraient être cofinancés par 2 entités et 2 seulement (Commune et Département OU Région OU État , l’État étant juge de la répartition des dotations de l’Europe, qu’il finance lui-même par ailleurs)
Dans le même ordre d’idée, à mon sens, les Communautés de Communes ne devraient pas être en droit de lever des impôts, mais être financés directement par des dotations votées par les Conseils Municipaux, qui préciseraient donc eux-mêmes les domaines de compétences de ces CdC.
Publié le 28 juin 2011 à 11 h 15 min par BARONI
Favoriser, encourager, organiser des « centres » de ventes de produits fermiers, fruits, légumes, laiteries, en direct du producteur au consommateur, à condition bien entendu que ces « agriculteurs » ne vendent pas leur produit aussi chers que les grandes surfaces.
En effet ils se plaignent tous de l’abus des grandes surfaces sur les marges, ils se plaignent de vendre à perte, ou de détruire leur produits; alors que pour ceux qui vendent en directe alignent leur prix sur ceux des grandes surfaces.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 08 min par Maryse OSPITAL
Les sources d’énergie
Chacun sait que nous nous trouvons en un temps où les certitudes de naguère n’ont plus cours. En revanche, il en est une qui fait consensus : il est impératif de remplacer les sources d’énergie d’origine fossile, par des sources, propres et renouvelables. La ruralité Française offre des possibilités très intéressantes. Des espaces ventilés peuvent accueillir des batteries d’éoliennes, de nombreux bâtiments agricoles, artisanaux et industriels peuvent recevoir des panneaux solaires en grand nombre. La recherche, prometteuse en la matière, nous proposera à court terme, un rapport, surface / coût / performances, qui génèrera des installations en nombre appréciable.
La récente tempête a mis en exergue les faiblesses des réseaux aériens. Ceux-ci, très proches des arbres, n’ont pas manqué d’être atteints.
Que faire ?
L’action doit se porter dans deux directions :
- enfouir résolument les réseaux selon un plan décennal ambitieux.
- faire en sorte que les câbles ne passent plus dans les branchages. Le propriétaire du réseau doit payer un loyer au propriétaire du sol, à charge pour celui-ci d’élaguer régulièrement les arbres afin qu’ils n’atteignent pas les fils en cas de chute. S’il y a carence du propriétaire du sol, ou du voisin propriétaire des arbres, le gestionnaire du réseau effectue le travail et le facture au propriétaire défaillant.
Dans le domaine de l’énergie aussi, la ruralité apporte et apportera sa contribution à la construction de lendemains meilleurs.
Les transports en commun
Les personnes actives et en bonne santé, se préoccupent peu ou pas de l’existence de transport en commun. En règle générale, elles possèdent leur propre moyen de locomotion qui leur donne satisfaction, à savoir : leur véhicule personnel.
Là encore, nous devons penser aux personnes les plus vulnérables : malades, âgées, ne conduisant pas ou plus. Il y a certainement des villages qui ne possèdent aucune desserte en transport en commun, à part peut être, un taxi. Les lignes régulières, souvent subventionnées par le Conseil Général assurent peu ou prou, des liaisons entre BAYONNE et le Pays Basque intérieur.
Le Conseil général est semble t’il l’institution qui peut connaître les besoins (maillage du terrain par les conseillers généraux), et qui peut mettre en œuvre les services jugés indispensables.
Dans les villages, les seniors, incapables de se déplacer, doivent trouver un système de transport à la carte, qui ne coûte pas plus qu’un déplacement avec un véhicule personnel. Une association subventionnée peut être le gestionnaire de ce service indispensable. Les maires peuvent et doivent initier de tels services
La culture
Par le biais des nouvelles technologies, une partie de la culture pénètre dans les espaces ruraux, à condition toutefois, que la desserte en ADSL soit effective partout, ce qui n’est pas le cas.
On constate ici ou là , que des familles habitant devant une route départementale et qui plus est, devant un réseau de fibre optique, ne bénéficient toujours pas d’internet à haut débit.
Dans ce cas c’est l’opérateur téléphonique historique, qui ne fait évidemment pas son devoir.
Mais la culture va au-delà d’internet. Si l’acquisition de la culture est surtout une affaire personnelle, les municipalités et le réseau des associations peuvent apporter beaucoup en la matière. Malheureusement peu de maires se soucient de la culture dans leur commune. Les programmes électoraux sont généralement indigents, quant aux réalisations…
Les ruraux ont évidemment plus de difficultés que les citadins pour se rendre à un spectacle, un concert ou dans un théâtre, du fait notamment de la distance.
Il faut donc que la culture aille à la campagne. Les maires peuvent initier de nombreuses actions : jumelage avec un village étranger pour faciliter des séjours linguistiques et culturels, création d’une bibliothèque ou organisation du passage d’un bibliobus, organisation de conférences, etc…
Les nombreuses associations sont tout à fait disposées à accompagner les municipalités en la matière. Il est bien regrettable qu’au contraire, les associations ont parfois du mal à se faire accompagner par les maires.
Le sport
Si les manifestations culturelles font souvent défaut en milieu rural, l’offre sportive est au contraire bien présente. Fort heureusement, les villages ne se font pas concurrences sur le même terrain. Si un club est bien implanté sur un canton, personne n’envisage d’en créer un à côté pour le même sport. Au contraire les compétences sont réparties. Exemple : à BARDOS un club de rugby, à BIDACHE un club de football, à SAMES un club de basket. L’offre sportive porte aussi sur d’autres pratiques : judo, pelote basque, aviron, athlétisme, etc…
Ces sports ont le mérite de se pratiquer sur place, hors déplacement pour les compétitions évidemment. C’est pourquoi, ils connaissent une fréquentation élevée. Souffrir en groupe, avec les copains, ce n’est pas vraiment souffrir.
Il faut saluer ici, le dévouement des bénévoles qui constituent un réseau énorme de bonnes volontés. Ils ne reçoivent pas toujours la reconnaissance qu’ils méritent de la part de élus et de l’administration. Ils ont les honneurs des discours lors des campagnes électorales, puis après…
Soulignons que le dévouement des bénévoles est mis à rude épreuve par les tracasseries toujours plus nombreuses et contraignantes de la part des services de l’Etat , des Régions et des Départements. Prenons garde de ne pas décourager les bénévoles.
Pour conclure sur ce sujet, l’offre et la pratique des sports en milieu rural sont tout à fait satisfaisantes.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 08 min par Maryse OSPITAL
L’urbanisme et les Plans Locaux
Comme son nom l’indique, la ruralité implique évidemment l’agriculture, mais aussi, de multiples autres activités : l’artisanat, la petite (en taille) industrie et l’habitat de ceux qui ont un emploi sur place, dans la ville proche, et les retraités. Les Plans Locaux d’Urbanisme, à court terme, seuls documents en vigueur, doivent trouver un équilibre qui, à défaut d’être consensuel préservera l’essentiel. La question est de savoir s’il faut urbaniser les villages à l’infini ou si les espaces agricoles doivent être préservés.
Dans un premier temps, au moins, s’il est nécessaire de créer des logements, il y a lieu de transformer les friches industrielles et artisanales, les fermes délaissées et leurs dépendances en logements.
Les équipements collectifs qui desservent les habitations : réseaux d’eau, d’électricité, d’assainissement, impliquent que les habitations ne peuvent être disséminées. En conséquence, les P L U doivent concentrer les zones habitables autour des bourgs et bourgades. De ce fait les espaces agricoles peuvent être préservés. Mais nombre d’agriculteurs désirent faire don de terrains à bâtir à leurs enfants. Ces professionnels sont donc pris entre deux contradictions : préserver l’intégrité des exploitations et doter leurs enfants. La loi actuelle a tranché : seul l’exploitant agricole peut faire construire une maison. Les autres enfants sont soumis au droit commun. Cette sévérité, génère bien des frustrations. Il y a là , cependant, une certaine égalité de traitement des particuliers devant la loi.
L’élaboration des P L U par ailleurs très coûteuse, provoque des discussions sans fin dans les conseils municipaux ; puis dés qu’il y a alternance dans une commune, la nouvelle équipe s’empresse de réviser le P L U , sans se soucier outre mesure de son coût. Malgré que la loi encadre les P L U, les élus municipaux disposent tout de même d’une marge de manœuvre importante. Bien qu’en principe le « mitage » ne soit pas admis dans les P L U, on peut néanmoins en constater ici ou là . Les Préfets contrôlent ils assez ces documents d’urbanisme ?
Le quotidien des agriculteurs
Comme les autres professionnels, les agriculteurs aspirent à une vie sociale « normalisée ». Ils ne se résignent plus aux contraintes subies par leurs ascendants. Les regroupements sous forme de GAEC ou autres formules, connaîssent un développement certain. On constate même une mutualisation concernant l’achat et l’usage du matériel, mais aussi de la main- d’œuvre : emploi partagé.
Cette mutualisation peut sauvegarder ou, selon les cas, faciliter la survie d’exploitations, à condition cependant, que les partenaires s’imposent des règles de vie respectueuses de l’autre.
Les éleveurs sont tous confrontés au problème d’épandage des lisiers. Là aussi, des règles existent (plan d’épandage déposé en mairie, enfouissement obligatoire), mais une attitude respectueuse entre tous les habitants de l’espace rural est le gage d’une coexistence paisible.
On assiste encore actuellement à une vive concurrence quand il s’agit de louer ou acheter des terres qui se libèrent. En réalité, la concurrence existe pour ce qui concerne les parcelles plates et donc facilement exploitables. Les prairies en déclivité, suscitent moins de convoitise.
Gageons qu’à terme, vu le nombre de vocations en diminution, même les parcelles plates, susciteront moins de compétitions. Le jour où ce scénario se déroulera, l’agriculture et l’ensemble de la population, seront en danger.
En 2008, de nombreux verrous entravant le fonctionnement des exploitations ont sauté : facilité d’inséminer, contrôles laitiers effectués par des cabinets agrées, etc…
Il est un verrou qui subsiste : celui du monopole détenu par les vétérinaires pour ce qui concerne la pharmacie. En Pays Basque, un phénomène particulier se présente. Les médicaments vétérinaires à même molécule, se trouvent en vente non seulement chez les vétérinaires mais aussi dans les officines espagnoles, mais là , le prix est divisé par deux. La législation française interdit l’importation de ces produits, mais la législation européenne l’autorise, ce qui génère des procès inutiles.
Le gouvernement ne pourra éviter de régler ce problème en autorisant l’importation et en organisant la concurrence, pour ce qui concerne la vente des produits vétérinaires, sur le territoire national
Le principe de précaution, louable en lui-même, génère des difficultés dans l’agriculture. En son nom, des semences OGM, sont autorisées par l’Union Européenne, mais interdites en France. Si les organismes de contrôle auxquels se réfère l’Union Européenne ne sont pas crédibles, il faut s’en séparer, dans le cas contraire, il faut s’y référer.
Actuellement il existe des agriculteurs qui perçoivent une retraite ridiculement modeste. Le motif tient parfois au fait que leur cotisation était elle aussi trop modeste. Si l’on se réfère au montant du RMI, montant minimum pour vivre, ne faut il pas considérer qu’il ne doit pas y avoir de retraites inférieures au RMI, au moins pour les personnes qui ont travaillé toute leur vie et en règle générale, 70 heures par semaine, au minimum ?
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 07 min par Maryse OSPITAL
Les activités de plein air
En milieu rural, elles sont évidemment nombreuses : randonnées, chasse, pêche, circuits de moto, rallyes, etc…
Les pratiquants doivent naturellement coexister de manière harmonieuse entre eux et avec les habitants. S’agissant de la chasse, les acteurs ne doivent pas oublier qu’elle doit se pratiquer selon le principe de prélèvement d’excédent de gibier. En outre, les chasseurs n’étant pas propriétaires de la faune, ils ne doivent pas être tenus comme seuls responsables des dégâts occasionnés par les animaux sauvages. Notons aussi que les chasseurs régulent les espèces nuisibles, ce qui est tout de même appréciable.
Les lois régissant cette activité ont semble t’il trouvé un équilibre acceptable. Reste à chacun de les appliquer et de respecter les habitants, qu’ils soient chasseurs ou pas.
Depuis quelques années, nous assistons à un développement du sport moto trial. Cette pratique doit être fermement encadrée car elle incommode bien des riverains et des randonneurs, détériore des espaces naturels, pollue l’atmosphère et génère un bruit difficile à supporter. Les maires doivent intervenir car ils ont la responsabilité de la tranquillité publique.
Les collectivités territoriales (communes, Conseil Général), balisent des sentiers de randonnée, au bénéfice des pratiquants de cette activité en plein essor. Force est de constater que l’entretien de ces sentiers laisse parfois à désirer. Certes, la collectivité qui a initié le sentier doit faire des efforts en vue de son entretien régulier, mais il serait normal que les associations de randonneurs s’impliquent elles aussi dans cet entretien. Pourquoi attendre toujours tout, des autorités publiques et du contribuable ?
La sécurité de tous les usagers de la nature, étant un souci constant, il y aurait lieu de réglementer l’usage des pièges à taupes à cartouche de chasse. Une sécurisation de ces équipements s’impose afin d’éviter les accidents.
Enfin, les associations de pratique de loisirs de plein air, pourraient une fois par an, conduire une opération : « nettoyage de la nature », car il y a encore des personnes qui jètent des ordures n’importe où. Ces opérations, accompagnées d’une large communication, auraient aussi un effet pédagogique important.
L’agriculture, sa pérennité, la coexistence avec les non agriculteurs.
L’agriculture est évidemment l’activité essentielle, déployée un milieu rural. Il est d’autant plus important d’en parler que sur le plan économique, l’agriculture occupe une place prépondérante et touche l’existentiel.
La transmission de l’exploitation d’une génération à l’autre, fait l’objet de lois et de règles : droits de l’usufruitier face à l’aliénation des biens, exonération partielle des droits de succession, etc… Ces dispositions semblent être consensuelles dans le monde agricole.
S’agissant de l’installation d’agriculteurs qui ne reçoivent pas leur exploitation de leurs parents, un système de parrainage assorti d’indemnités issues de fonds publics, constitue un système assez intéressant. A l’issue de la période de stage, le nouvel agriculteur, bénéficie d’aides diverses : réduction des cotisations sociales, prêts bonifiés, etc… Ces aides sont conditionnées à un exercice de la fonction pendant au moins dix ans.
L’agriculture est, comme l’industrie, totalement dépendante de la mondialisation, ce qui inquiète la profession. Etre l’otage des cours des produits agricoles fixés à la bourse de NEW YORK est déstabilisant et angoissant.
Face à ces incertitudes, la profession constate qu’elle subit année après année, une augmentation de ses coûts de production du fait d’éléments extérieurs : prix des engrais et autres produits chimiques, carburants, matériels. L’application des 35 heures a contribué largement à cette augmentation, de même que les conséquences de l’explosion à l’usine A Z F de TOULOUSE, usine qui fournit les engrais et autres produits pour l’agriculture. Suite à cet incident, les contraintes de sécurité sont devenues plus draconiennes donc plus coûteuses.
Les prix à la production : la nouvelle P A C (politique agricole commune), de l’Union Européenne, menace de faire sauter les garanties de prix plancher, et de laisser ceux-ci à la merci de la concurrence mondiale et des industriels transformeurs. Qu’adviendra t’il si les prix à la production sont durablement inférieurs à leur coût ? Cette hypothèse ne peut être écartée. Il faut donc un mécanisme qui permettra à l’Union Européenne d’assurer un revenu minimum aux producteurs de lait, de céréales et de viande. Une mise à plat des prix et marges de la production à la consommation est indispensable et urgent. Parallèlement, l’agriculture doit s’inscrire dans une démarche de développement durable.
Ajoutons que les coûts de production en FRANCE, sont majorés par les normes sanitaires et sociales que ne connaissent pas nombre de concurrents : pays d’Amérique latine en particulier.
Sur l’augmentation voire la suppression des quotas laitiers, la profession est réservée. Chaque producteur voudrait produire plus pour augmenter ses revenus, mais redoute la surproduction qui entraînerait la chute des prix.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 07 min par Maryse OSPITAL
La sécurité sanitaire
Depuis quelques années, le milieu rural voit de nombreux auxiliaires de santé (kinésithérapeutes, infirmières, ostéopathes), s’installer. Chacun s’en réjouit. S’agissant des médecins, il y a une vraie inquiétude. En effet une consultation est toujours précédée d’une longue attente. La demande excède donc la capacité de soins, offerte par les médecins. A terme, un problème de manque de médecin se posera. Nul doute que les territoires moins séduisants (montagne ou isolés), connaîtront ce problème encore avant nous, et le connaissent déjà .
Les observateurs de la société française parlent fréquemment de ce phénomène, lequel s’invite d’ailleurs dans les campagnes électorales. A ce jour, constatons que les médecins trouvent un intérêt relatif à s’installer à la campagne. Constatons aussi ici ou là , que ces praticiens aspirent à avoir une vie sociale de qualité, ce qui les rend moins disponibles.
Désormais, les médecins « ancienne génération », qui étaient disponibles pratiquement en permanence, ont disparu sauf rare exception. Déjà aujourd’hui, il n’est pas facile de trouver un médecin en fin de semaine, et le « 15 » n’est pas toujours en mesure d’orienter un patient vers un médecin.
Le gouvernement ne fera pas l’économie d’une mise à plat du problème, dont une des solutions passera sans doute par une incitation matérielle. N’oublions cependant pas que la formation des médecins est financée par le contribuable et que celui-ci est fondé à ne pas être abandonné dans sa campagne profonde. Un juste retour des choses peut semble t’il être compris par tous, même en envisageant des contraintes en terme d’obligation de s’installer pendant un certain nombre d’années en milieu rural sous équipé.
Les évacuations sanitaires sont généralement effectuées par les ambulances des sapeurs pompiers volontaires, ou le SAMU, ou l’hélicoptère (celui-ci ne devant pas être utilisé pour constater les décès). Si en milieu urbain, la proximité des intervenants rassure le patient, en milieu rural, la relative disponibilité des sapeurs pompiers volontaires et les distances à couvrir, inquiète et angoisse les victimes potentielles ou réelles.
Là encore, les décideurs devront rechercher les meilleurs moyens de rassurer et d’assurer, peut être en mutualisant les moyens publics et privés au service de la rapidité d’évacuation.
S’agissant des pharmacies, leur instalation étant aujourd’hui encadré, le patient consommateur n’y trouve pas toujours son compte. Leur relative rareté oblige les clients à parcourir des distances parfois importantes. En outre, il n’est pas sûr que cette situation de non concurrence serve le consommateur. Le gouvernement ne pourra faire l’économie d’une réflexion en vue de mieux assurer le service du citoyen en milieu rural tout en pérennisant la vie économique des officines, lesquelles constituent un type de commerce très important dans la vie des plus âgés.
La scolarisation
L’espace rural comporte un maillage d’écoles publiques et privées qui constituent une offre satisfaisante pour les enfants et les parents. En outre, les communes complètent l’offre en prolongeant le temps scolaire par une garderie au service des parents qui travaillent.
Les ramassages scolaires offrent un service intéressant à la limite de l’assistanat, parfois décrié.
S’agissant des collèges, celui de BIDACHE, dont l’existence et l’emplacement sont tout à fait justifiés, sera à court terme modernisé à la satisfaction générale.
Pour le canton de LA BASTIDE CLAIRENCE, les seules offres sont : HASPARREN et bientôt SAINT PIERRE D’IRUBE.
N’aurait t’il pas été plus judicieux d’implanter ce collège à BRISCOUS, plus à portée des communes rurales voisines, plutôt qu’à SAINT PIERRE D’IRUBE, commune située aux portes de BAYONNE ? Le Conseil Général a-t-il pris cette décision en vertu d’éléments objectifs ou subjectifs ?
Certes, le « ramassage » scolaire assure le transport des élèves, mais rallonge d’autant les délais de route et donc, accroît la fatigue des enfants.
Pour ce qui concerne les lycées, les seules possibilités se situent à BAYONNE. Malheureusement, les distances étant incompressibles, pour résoudre les cas difficiles, il faut que les lycées offrent des conditions d’internat satisfaisantes.
Une remarque s’impose au sujet des stages de découverte des métiers que les collégiens effectuent en classe de 4ème. Le choix de stage que font les parents – et non les enfants- est guidé par des critères d’opportunité et de distance, ce qui dévoie complètement l’idée première de ces stages. En outre, il serait plus satisfaisant d’imposer la découverte d’un métier par jour à la place d’un en quatre jours.
S’agissant du niveau scolaire, il y a lieu de poursuivre les réformes tendant à faire acquérir les savoirs fondamentaux et indispensables.
Rappelons quelques principes :
- un enfant ne doit pas intégrer la classe de 6ème, s’il ne maîtrise pas la lecture, la compréhension d’un texte et le calcul.
- un collégien de doit pas passer en seconde s’il n’a pas le niveau.
- Un lycéen ne doit pas intégrer l’enseignement supérieur s’il n’y est pas prêt.
Enfin, du fait de la diminution des heures de cours, il y a lieu de relancer le travail personnel des enfants à domicile, avec comme corollaire une exigence accrue des enseignants pour le contrôle de ces travaux. Cette manière de procéder préparera les élèves pour les études secondaires et supérieures.
Vieillir en milieu rural
Nous touchons là , un sujet sensible. Nombre de séniors sont en situation difficile car ils se trouvent isolés de part leur incapacité à se déplacer et donc de se procurer les biens et les services dont ils ont besoin. Malgré leur autonomie physique, certains sont incapables de préparer leurs repas, d’autres de se rendre dans le magasin, même le plus proche. Pourtant il est impératif de créer les conditions pour que ces personnes continuent de vivre chez elles.
Ici ou là , et notamment sur le canton de BIDACHE, une association née à BARDOS : « Aide et Service à Domicile », propose un catalogue complet de services à toute personne qui en a besoin et spécialement aux plus de 60 ans.
Cette association est subventionnée, notamment par toutes les communes du canton.
Le recours à une association subventionnée parait être une bonne formule. Sa structure est souple et son budget de fonctionnement est réduit au minimum.
Dans le domaine de la qualité de vie des séniors les plus défavorisés, il faut que les exécutifs municipaux fassent preuve de vigilance et de tact afin d’intervenir ou de faire intervenir, chaque fois que nécessaire. Les maires de village, connaissent tous les séniors et leurs conditions de vie. Il peuvent et doivent intervenir, si nécessaire, en cas de situation critique.
Une véritable solidarité vigilante et active, envers les anciens, reste à inventer en milieu rural. A notre époque, l’assistance générationnelle n’existe pas forcément. En effet, les enfants, quand il y en a, sont parfois éloignés ou même en rupture de relation.
La grande majorité des séniors désire finir ses jours à domicile. C’est seulement en cas d’incapacité physique que tel ou tel envisage d’intégrer une maison de retraite. Là , se pose la question du coût. Peu de personnes obligées d’entrer en maison de retraite peuvent régler 2500 ou 3000€ par mois. La plupart des offres sont faites par des sociétés privées sous contrôle du Conseil Général. Il reste qu’il est indécent de réaliser des profits, au détriment de personnes économiquement démunies et physiquement déficientes. Certes, sur le marché des maisons de retraite il peut et il doit y avoir des établissements de confort, destinées aux personnes qui peuvent y financer leur pension ; mais il doit y avoir aussi des établissements qui hébergent les personnes à faible revenu, et ce, à prix coûtant. La création et le fonctionnement de ces établissements sont de la responsabilité des collectivités territoriales.
Ils doivent être de petite taille (pour autant que le permet l’amortissement des équipements) et s’intégrer dans l’habitat des villages ou des quartiers et non dans une situation ségrégationnelle.
La dernière tempête a révélé que nombre de maisons de retraite n’étaient pas équipées de groupe électrogène. Il faut imposer cet équipement
La société française doit perfectionner le « traitement » de ses anciens. C’est un « chantier » que nos décideurs devront rouvrir à l’occasion des prochaines échéances électorales.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 07 min par Maryse OSPITAL
Février 2009
Les présentes réflexions ne constituent ni un panégyrique ni un catalogue de doléances relatif à la vie en milieu rural. Elles se veulent un constat du réel actuel, à partir duquel il sera possible de trouver des pistes en vue d’améliorer les conditions de vie dans la ruralité, car la politique tient sa légitimité dans cet objectif.
Dans ce document, nous avons voulu examiner la vie en milieu rural, au travers de tous ses actes de la vie quotidienne, en laissant à d’autres, l’étude des sujets de fonds.
La représentation politique
Actuellement, on trouve le schéma classique : le maire, la communauté de communes, le canton, le pays et de multiples syndicats et associations ayant un objectif spécifique.
Bien qu’ici ou là , des propositions de suppression des maires au bénéfice des présidents de communautés de communes soient avancées, il nous semble que l’institution du conseil municipal et du maire doive être maintenue. En effet, avoir un représentant avec une double casquette (Etat et population), au plus prés du terrain, constitue un atout intéressant à la fois pour les administrations et pour la population. Le maire doit se saisir immédiatement de tous les dysfonctionnements dont pâtissent les administrés et en particulier les plus vulnérables.
Cependant, certains services et équipements ne peuvent être raisonnablement financés que par une communauté de communes : piscine, confection et portage de repas aux anciens, crèche, évènements culturels, etc.…
Ces deux structures doivent donc être maintenues sous réserve de transferts de compétences examinés et décidés ponctuellement et à condition que les budgets de fonctionnement ne s’additionnent pas pour la même mission.
S’agissant du conseiller général, la commission « BALLADUR », s’apprête à déposer des propositions à son égard. Constatons cependant que bien de décennies se sont écoulées depuis la création des cantons et que les moyens de communication et de déplacement n’ont plus rien à voir avec les années cinquante. Ne craignons donc pas de proposer qu’un conseiller général puisse exercer ses fonctions sur un territoire bien plus vaste qu’un Président de communauté de communes et donc qu’un canton actuel.
En ce qui concerne les multiples syndicats et associations, même si leur existence peut se justifier, il y a lieu d’être vigilant quant à leur budget de fonctionnement par rapport à l’investissement. Là encore, le bénévolat doit être privilégié.
La sécurité des personnes et des biens
Comme chacun sait, c’est la Gendarmerie Nationale qui en est chargée du moins pour l’essentiel. La mission est elle remplie ? Chacun peut avoir sa réponse. La seule certitude que l’on a, c’est que la recherche de la meilleure efficacité doit être permanente. Cette recherche, conduite par les responsables de l’institution, doit s’effectuer avec les représentants de la population, à savoir les maires.
Actuellement les administrés qui font appel au 17, sont parfois déroutés quand ils entendent que leur appel tombe à PAU. Si ce fait se justifie par une rationalisation de fonctionnement, le requérant doit avoir une réponse plus adaptée et plus rassurante. Il faut prendre en charge la détresse d’une manière compassionnelle et rassurante.
En milieu rural, les délais de déplacement étant souvent conséquents, une recherche permanente de réduction de ces délais doit être conduite. Dans cet esprit, il y a lieu de privilégier la présence au plus prés de la population et donc de renoncer aux regroupements des effectifs, dans l’espace.
Enfin, les équipements techniques tendant à prévenir et constater les infractions doivent être mis à contribution chaque fois que possible et pertinent.
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 06 min par Sylvie Boullenger Saussier
- Créer des avantages fiscaux et sociaux aux personnes qui veulent ouvrir un commerce dans une petite commune.
- Avantages aussi pour les métiers qui se déplacent aux domiciles ( coiffeurs , bouchers , maraichers , boulangers , podologues , aides ménagères , esthèticiennnes ) dans l ‘ esprit de solidarité aux personnes isolées , trop agées , meres de familles débordées, handicapés .
- Développer les moyennes maisons de retraites pour créer des emplois dans le périmetre de moyennes communes.
- Interdire les grandes et moyennes surfaces qui dénaturent la nature.
- Dans le cadre de l aménagement du territoire et de l accueil pour le logement des gens qui ont des métiers qui requiérent une grande mobilité , construire des logements décents avec jardins qui respectent l architecture locale.
- Créer des crèches et haltes garderies .
Publié le 22 juin 2011 à 17 h 05 min par Martine Faure
Le monde rural à besoin d’être comme ceux des villes et d’avoir un travail qui n’est pas un complément.
De plus en plus de chambres d’hôtes, gîtes, roulottes etc….. ouvrent dans nos campagnes encouragées par des subventions de la région, du conseil général et parfois, de la chambre d’agriculture.
Ce sont des gens qui viennent nous faire de la concurrence déloyales. Ils arrivent pour profiter des aides financières (argents des contribuables)pour s’offrir des biens et revendre après sans payer de cotisations sociales, impôts, taxes que nous payons. Ils se prennent pour des sauveurs et finissent vite par déchanter, mais le male est fait et l’argent des français gaspillé.
De ce fait nous ne pouvons plus vivre du tourisme.
Il faut absolument revaloriser et réglementer ce secteur