Proposition UMP.
Une fois que des principes clairs auront été définis pour refonder la démocratie sociale, les Assises seront l’occasion de moderniser l’organisation concrète des négociations :
• Comment redéfinir l’architecture des branches professionnelles?
• Quel contenu pour un agenda social à définir au début de chaque quinquennat en prévoyant des clauses de revoyure ?
• Comment améliorer la formation et l’expertise des négociateurs ?
Le financement des syndicats et l’avenir du paritarisme
Cette question sensible doit être définitivement tranchée. Il faut mettre un terme aux fantasmes, aux sous-entendus et aux critiques récurrentes qui visent le financement des syndicats. Il faut, d’une part, poursuivre les efforts de transparence qui ont été entrepris depuis quelques années en approfondissant la certification des comptes qui devrait détailler la provenance des subventions et la nature des mises à disposition et, d’autre part, s’interroger sur le modèle de financement pour le rendre plus efficace et plus juste.
Quelques questions simples sont à poser à l’occasion des Assises :
• Comment diversifier et équilibrer les sources de financement ?
• Comment en faire un moteur de resyndicalisation des salariés ?
• Comment le rendre plus transparent notamment en prenant en compte les mises à disposition?
La question de l’avenir du paritarisme doit également être posée :
• Comment responsabiliser ses acteurs ?
• Faut-il le déconnecter du financement syndical pour plus de transparence?
• Faut-il limiter le cumul des mandats dans le temps des personnes mandatés par les syndicats pour permettre un renouvellement des instances?
La représentativité
Condition première de la légitimité des acteurs, il faut mettre un terme à la désyndicalisation des salariés en envisageant toutes les solutions qui ont marché chez nos voisins :
• Faut-il lier le bénéfice des conventions collectives à l’adhésion à un syndicat ?
• Comment développer un syndicalisme de services pour renforcer l’utilité de l’adhésion ? • Comment régler enfin la question de la représentativité patronale?
• Comment attirer et fidéliser les jeunes qui semblent se détourner massivement des organisations syndicales ?
Téléchargez les propositions de l’UMP et le rapport d’Hervé Novelli sur les 35h.


















Publié le 18 juillet 2011 à 16 h 23 min par PASSELAIGUES
Le syndicat par branche d’activité (par exemple celui des conducteurs-pilotes) faciliterait le dialogue social à condition que la représentativité patronat-employés soit définie dans des conditions qui pourraient être celles des prudhommes.
Publié le 11 juillet 2011 à 8 h 46 min par Michel HARMANT
En France, nous cultivons la confusion entre les principes fondamentaux qui constituent la Loi et les termes du contrat qui régissent les droits et devoirs respectifs entre les parties, employeur et employé, acteurs de la vie économique du pays.
Nos syndicats sont trop politisés et trop dispersés pour être efficaces sur le terrain.
Cette confusion entre la Loi et le Contrat explique l’abus du recours à l’Etat.
La Loi doit fixer un cadre souple en matière de durée et rémunération du travail avec des minima et des maxima, mais laisser les entreprises contracter les conditions précises qui leur conviennent à l’intérieur de ce cadre.
Pour que le travail devienne plus efficace et plus rémunérateur en France, il faut que les syndicats abandonnent le combat unique qu’ils mènent depuis des décennies pour le maintien des privilèges de la fonction publique. Il n’y a pas de progrès social possible dans cette voie. Le respect du contrat, donc de l’engagement réciproque, doit être la règle prioritaire dans le public comme dans le privé.
M. Harmant
Publié le 9 juillet 2011 à 16 h 12 min par Donne
les négociations doivent être assumées par les deux parties,patronales et
syndicales.
Publié le 8 juillet 2011 à 14 h 34 min par Barre J.M.
avez vous prévu de « mettre » les organisations sociales du régime général au même niveau que les organisations du secteur public; Egalité de droits et de devoirs..????… à vous lire et lire surtout vos engagements sur ce sujet….. cordialement J.M.B.
Publié le 8 juillet 2011 à 11 h 50 min par GALAOR Georges
Je suis totalement contre le financement des syndicats par l’etat, donc par l’argent du peuple vu que les syndicats sont devenus des organismes anti-gouvernementales.